Le Vélo 101-solite… un tonneau sur le Tour

A l’occasion du retour du Tour au pays du champagne à Epernay (Marne) le 6 juillet dernier, l’Office de Tourisme de la ville a eu une idée des plus insolites. Un tonneau venu des ateliers de Jérôme Viard leur a été présenté sur le podium-signature du Tour de France, l’idée étant que chacun des coureurs signe ce tonneau pour en faire un objet unique au monde et dans l’histoire du Tour de France ! Tous les coureurs encore en course à ce moment-là ont joué le jeu. Ce fameux tonneau décoré des signatures des coureurs du Tour sera mis en jeu dans le cadre d’une tombola. Les fonds récoltés avec la vente des tickets seront redistribués à une ou plusieurs œuvres caritatives. Les tickets sont en vente au prix de 15 euros à l’Office de Tourisme d’Epernay et sur le site www.ot-epernay.fr. Vous avez jusqu’au 15 septembre pour participer à la tombola.

Le chiffre du jour… 12

C’est le nombre d’étapes de la P’tite Boucle Nesquik. Depuis sept ans, Nesquik organise cet événement auprès des jeunes pousses de 9 et 10 ans. Le principe est le suivant : sur douze des vingt-et-une étapes du Tour de France, des épreuves qualificatives sont organisées sur le dernier kilomètre. Elles réunissent cette année 170 participants âgés de 9 et 10 ans. Le premier garçon et la première fille de chacune des manches est sélectionné pour une grande finale sur les Champs-Elysées le dimanche 22 juillet prochain. Dans huit jours, les douze filles et douze garçons retenus seront rassemblés sur la plus belle avenue du monde pour une grande finale. Depuis la création de la P’tite Boucle Nesquik, plus de 20000 jeunes ont participé aux sélections.

La p’tite question… vous faites quoi pour le 14 juillet ?

C’est 14 juillet aujourd’hui, jour de fête nationale en France. Et même si sur le Tour c’est 14 juillet tous les jours, la date retient toujours l’attention. Ce jour-là plus qu’un autre, c’est un Français qu’on attend. Mais le point de vue des acteurs ne rejoint pas forcément celui des observateurs. « On ajoutera peut-être un mot quant à cela au moment du briefing, mais franchement on n’y prête pas trop attention », coupe court le directeur sportif d’Ag2r La Mondiale Julien Jurdie. Même son de cloche dans les autres formations françaises. Seul Marc Madiot, manager de la FDJ-BigMat, va un peu plus loin. Il lui est arrivé de passer la Marseillaise et le Chant des partisans dans le bus avant le briefing pendant que les coureurs se préparaient. « Ça a dû arriver oui, se rappelle vaguement Matthieu Ladagnous (FDJ-BigMat). Mais ça ne m’a pas plus marqué que ça. »

24 heures avec le dossard 101… Bradley Wiggins (Team Sky)

Le Maillot Jaune Bradley Wiggins s’est montré intraitable hier. Constatant que Jérôme Coppel avait fait le trou dans la montée du Granier et ne souhaitant pas fatiguer ses hommes à la poursuite du Haut-Savoyard, il est revenu en personne sur les talons du Français pour le ramener dans le rang. « Je suis rentré sur lui pour éliminer un risque et donner un coup de main à l’équipe, qui avait beaucoup roulé jusqu’alors, a fait savoir le dossard 101 à l’arrivée de l’étape. Je ne voulais pas que mes coéquipiers aient à rouler derrière un garçon comme Jérôme Coppel par la suite. » Dans le final, c’est encore le Maillot Jaune qui s’est pointé au premier rang du peloton. « Sur une arrivée comme ça, un peu technique, où ça monte, où ça descend, on savait qu’il y avait des risques. Je les ai minimisés en me replaçant. »

L’étape du jour vue par… Jérôme Pineau (Omega Pharma-Quick Step)

13ème étape : Saint-Paul-Trois-Châteaux-Le Cap d’Agde (217 km). « Gagner un 14 juillet, c’est le rêve d’un Français, même si sur le Tour on signerait autant pour une victoire le 13 ou le 15. Aujourd’hui, il n’y aura pas de coureur plus motivé qu’hier, ou alors ce n’est pas normal. Sur le Tour on doit être motivé pareil chaque jour. Ce sera une journée pour les sprinteurs je pense. » Gare toutefois au final, exposé au vent sur les rives du Golfe du Lion dans les 45 derniers kilomètres et compliqué par l’ascension du Mont Saint-Clair (1,6 km à 10,2 %) à Sète à 23 kilomètres de l’arrivée. « Des bordures au Tour de France, on n’en voit pas beaucoup. Le Cap d’Agde s’y prête, mais entre les Alpes et les Pyrénées, en fin de deuxième semaine, les équipes vont se préserver. Et les sprinteurs voudront retrouver une occasion de viser une victoire d’étape. »