Sévèrement touché à la main après une chute, David Gaudu ne prendra pas le départ de la 3ᵉ étape du Tour du Pays-Basque. 

Journée difficile pour la Groupama-FDJ ce mardi sur les routes du Tour du Pays-Basque. Alors qu’il était idéalement placé en tête de peloton, Romain Grégoire est parti à la faute dans un virage, perdant tout espoir de victoire d’étape. Quelques instants plus tôt, c’est l’autre leader de l’équipe, David Gaudu qui a chuté. Sévèrement touché à la main, le Breton est vite reparti et a perdu 23 secondes sur la ligne, mais ne prendra pas le départ de la 3ᵉ étape ce mercredi. « David présente des plaies importantes de la main droite, ayant nécessité une intervention chirurgicale tard dans la soirée, hier. Il devra observer quelques jours de repos, son programme sera communiqué ultérieurement », indique Jacky Maillot, médecin de l’équipe.

Benoît Vaugrenard, directeur sportif Groupama-FDJ :

« Les gars ont fait une super course, ils étaient toujours bien placés, tout allait bien jusqu’à cinq kilomètres… puis patatras. Il y a eu des chutes dans la dernière descente, et nos deux leaders ont malheureusement été concernés. David a été pris dans la première, à quatre bornes. Il est tombé, vite reparti, mais ça roulait à bloc. Romain a lui glissé à deux bornes, juste au pied du faux-plat final. Il avait pourtant fait ce qu’il fallait avec Lorenzo, car ils étaient en tête du peloton. C’est vraiment frustrant ».

« Il (David Gaudu, ndlr) ne s’est pas rendu compte quand il a chuté, il n’a pensé qu’à repartir, expliquait Benoît. Sa main est vraiment amochée, il s’est fait poser dix points de suture. Il ne peut ni freiner ni passer les vitesses. Hier soir, il était motivé pour continuer, mais aujourd’hui c’est la main qui a dit non. C’est pénible pour lui, il va falloir continuer à se battre, mais pour le moment, il n’a pas de bol. C’est un nouveau coup d’arrêt. Il (Romain Grégoire, ndlr) n’a rien de bien méchant, mais ce n’est pas l’idéal, car on sait que le Tour du Pays Basque n’est déjà pas simple quand on est à 100%. Le chat noir nous poursuit depuis quelques semaines. Ça commence à faire beaucoup. Ce n’est pas simple à avaler ».

Crédit : ASO / Pauline Ballet