A comme accueil. La Haute Route est partie pour la troisième année de Genève, ville internationale s’il en est et ville parfaite pour l’accueil d’un tel événement international. Départ à 6h15 au bord du lac, le jet d’eau éteint, dommage, mais à une température très douce. Quoi de mieux pour mettre en route avant d’attaquer les hauts cols.

B comme basique. Le package d’hébergement le plus abordable sur la Haute Route, 320 euros pour la semaine, qui permet de visiter les abris antiatomiques suisses (à conseiller et surtout à tester). Malgré tout, comme à Megève, certains de ces hébergements supposaient de se coltiner une montée de 5 kilomètres à 5 % de moyenne, en plus des 153 kilomètres du jour. Si on compte une montée pour rejoindre son hébergement plus une autre après le briefing, ça rajoute de la fatigue inutile, bref une formule économiquement abordable mais à repenser compte tenu de l’éloignement de certains hébergements.

C comme chaleur. Depuis trois ans maintenant, pour trouver de beaux paysages, découvrir le lac de Genève, visiter la haute montagne et finir sur les bords de la Méditerranée avec un air de vacances, il faut venir sur la Haute Route des Alpes. La météo y est systématiquement au top. Une idée pour vos prochaines vacances…

D comme Dolomites. Après les Alpes et les Pyrénées, l’Italie et le magnifique massif des Dolomites serait la troisième destination de la Haute Route. Sella, Pordoi, Stelvio, on en salive déjà.

E comme Encrenaz. Le premier col de la Haute Route 2013, sûrement pas le plus facile. Des passages à 10 % qui donnent l’impression d’être collé. Bref, un col qui a une partie commune avec le col de la Ramaz. De là à être à la ramasse, il y en avait qui n’étaient pas loin…

F comme famille. Même si avec 600 coureurs la Haute Route a pris une dimension supérieure, il n’en reste pas moins qu’au bout d’une semaine (ou même dès le début de la semaine) un esprit de famille et de solidarité règne sur la course, qui plus est avec 150 personnes de l’organisation. Multilingue, la famille Haute Route est belle à voir fonctionner de l’intérieur.

G comme Genève. La ville internationale par excellence, le lieu de départ idéal pour une telle manifestation.

H comme Haute Route pack de bienvenue. Tenue complète (cuissard, maillot, manchettes), gilet jaune de sécurité, éclairage vélo et casque, sac de voyage à roulettes haute capacité, sac à dos, etc. Certes, le pris d’engagement peut paraître élevé mais les prestations d’accueil sont tout à fait à la hauteur.

I comme Iron Package. Bravo aux 40 coureurs qui vont enchaîner la Haute Route des Alpes et la Haute Route des Pyrénées, dont 3 féminines, et dire que l’année prochaine les deux épreuves s’enchaîneront avec quelques jours de repos… I comme Iseran, également, abordé à partir de Val d’Isère à 7h00 du matin à « froid ». Il faisait 0° pour les premiers arrivants au sommet, voire même température négative et brouillard dans la descente, mais pour les derniers c’était déjà nettement plus doux, et en plus avec le soleil devant. A couper le souffle…

J comme Japon. Une équipe japonaise sur la Haute Route 2013 avec tout l’équipement y compris une équipe média (photo et télé particulière), la grande classe !

K comme kiné. Un des grands plus de la Haute Route. 30 kinés sont à disposition des coureurs dès leur arrivée, juste à côté des douches. Certes, le massage est un peu rapide (ils font passer tous les coureurs), mais pour la récupération c’est vraiment l’idéal.

L comme Laotien. Ariya Pounsavath, le vainqueur de la première étape, 2ème au classement général final, est un jeune franco-laotien. Il court en Asia Tour.

M comme médical. 3 médecins urgentistes et anesthésistes, 3 infirmiers, 6 secouristes, tout cela sous la houlette de Bruno Basset, de Dok Ever, le médecin-chef de la Haute Route. Une équipe super, efficacité garantie, preuve à l’appui !

N comme nationalité. 34 au total, indiscutablement les Français sont en minorité. La Haute Route, qu’elle soit dans les Alpes ou dans les Pyrénées, plaît internationalement. Et ne parlons pas de 2014 qui est déjà très, très bien parti.

O comme outre-Manche. Britanniques ou Anglais, le vélo marche définitivement très bien chez nos amis d’outre-Manche. 202 participants au total, première nation représentée sur les Hautes Routes 2013, largement devant la France.

P comme Peter Pouly. Il est une jambe au-dessus de tout le monde. Il aime la Haute Route, c’est peu de le dire. Vainqueur 2011, vainqueur 2012, vainqueur 2013. Et en plus, sur la Cime de la Bonette, il a eu un mot d’encouragement pour tous les coureurs qu’il a rattrapés, et en 1h05 ils sont nombreux !

Q comme queue. Avec la formule d’arrivée spéciale Haute Route (douches, massage et repas au choix), la queue est moins importante à chacun des postes. Chacun des participants peut donc choisir l’ordre de ses priorités. On évite ainsi les kilomètres de bouchon.

R comme repas d’arrivée. Un vrai plus pour tous les concurrents. Repas chaud avec entrée(s), plat(s), dessert(s). De quoi récupérer encore plus vite tout en se remémorant les meilleurs moments de l’étape à peine terminée.

S comme sécurité. Les carrefours étaient surveillés par des signaleurs (800 sur toutes les étapes), la sécurité assurée par un peloton d’une quarantaine de motos, la Gendarmerie nationale sur certaines étapes. La sécurité est un élément essentiel sur la Haute Route. Le programme est parfaitement respecté.

T comme team. Un classement team est pris sur les trois premiers coureurs. Mais des teams sont constitués par l’organisation entre des coureurs individuels qui n’ont pas forcément choisi leurs coéquipiers. Un système qui pourrait peut-être être revu dans les années à venir.

U comme USA. 41 coureurs américains sont venus vivre en live leur rêve de grands cols sur la Haute Route. L’après-Armstrong se passe bien outre-Atlantique.

V comme Vence. Le dernier col de la Haute Route, là où les chronos se sont arrêtés, et les derniers mètres de dénivelé positif avant le retour au bord de la grande bleue pour les larmes de joie et le partage du champagne bien mérité avec les proches, qui ont supporté pendant sept jours, mais aussi pendant les mois de préparation de la et des Hautes Routes.

W comme water. Ravitaillement solide et liquide. Bars et gels, Coca, eau minérale, mini sandwichs, fruits secs. Si ce n’est le léger cafouillage sur la première étape, les ravitos ont été à la hauteur. Non pas uniquement parce qu’ils étaient au sommet des cols !

X comme l’inconnu (qui existe forcément) qui battra Peter Pouly.

Y comme Pooley. On a forcément regretté l’absence d’Emma Pooley. Au vu de l’édition 2012, elle n’aurait pu que repousser un peu plus Peter Pouly dans ses retranchements.

Z comme Zapryagaev et Zbodak. Sergey Zapryagaev et Rastislav Zbodak, un Russe et un Polonais, une preuve supplémentaire s’il en est de l’internationalisation de la Haute Route. Les cinq continents étaient présents sur cette édition 2013.