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Marmotte Alpes 2017: questions pratiques


Nicolas DENOEL
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La seule fois ou je l'ai grimpé, c'était sur le BRA 2013 et j'en avais bavé comme jamais. Bon, pas a cause du col en lui même mais plutôt avec le dénivelé accumulé tout du long et la chaleur....


Petit plaisir. Bruno N'Guyen m'attendait au sommet avec son appareil photo. De bons souvenirs...

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Je suis à L'alpe depuis hier soir. Il fait vraiment froid. J'avais 10 degrés à 20h.

Ca pose de sérieuse question sur la tenue pour demain. Je vais sûrement partir avec un maillot de corps sous le maillot mais j'ai des problèmes de surchauffe dès que la chaleur monte un peu. Vous savez s'il y'a possibilité de laisser des affaires en cours d'épreuves?

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Je ne pense pas. Une année où il faisait très bon mais raisonnablement chaud (25°C max) je logeais à l'ALpe et pour descendre le matin je m'étais fabrique un plastron avec un sac plastique que j'ai placé en dessous du maillot. Tu peux mettre un journal aussi. L'avantage du plastique c'est que j'ai pu encore l'utiliser dans la descente du Glandon, après j'en ai plus eu besoin (en poche)?

Pour demain, d'après les prévisions il fera beaucoup plus frais avec un risque d'averse : à mon avis un coupe-vent sera d'un très grand conseil😉. Renseigne-toi bien des conditions météo, si tu as 5°C en haut du Galibier il ne faut pas prendre de risque. Des gants longs sont même parfois d'un grand secours.

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Ah bon! C'est rare, non? C'est à cause des départs en vacances?

En 95 aussi c'était un dimanche car le samedi c'était l'arrivée à l'Alpe de l'EDT. On avait en droit à une arrivée à Vaujany en plus de l'Alpe partielle jusqu'au village d'Huez. Il faisait au moins 35°C😬.

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Allez je me lance,

Comme d'habitude, je dors mal la nuit précédent une cyclo (peur de louper le réveil?, impatience?) quoi qu'il en soit, debout à 5h30 et je descends l'Alpe à 6h30 pour arriver pas trop tard dans le dernier SAS (départ à 7h50), c'est raté tout le monde est déjà la. Le fait d'être dans un parc nous coupe du vent et l'attente devient presque supportable. On décolle et je passe le portique à 8h pile.

Première difficulté du jour; le glandon et Ca commence fort avec des pentes à 10% dès le pied. Les jambes sont bonnes et ca grimpe bien, je trouve un petit groupe et on ira jusqu'au sommet ensemble. L'arrivée est épique. On est dans les nuages, il fait 1 degrés, la sueur givre ^^ La descente neutralisée n'empêche pas certains fous de prendre des risques, une chute en milieu de descente calmera les ardeurs de beaucoup d'entre eux. Perso j'ai les doigts gelés malgré mes sous gants. On arrive dans la vallée direction le télégraphe. Les jambes sont toujours bonnes et le fait de bien connaître la montée me permet de gérer la montée. Je le boucle en 55 Minutes, a 3 Minutes de mon record. Petite pause au ravito de Valloire avec quelques trucs salés et là c'est le drame, je sens direct que quelque chose ne passe pas, je me sens lourd et le galibier me sera fatale, j'ai pas de forces, mal au ventre et je sens les cuisses avdeux doigts des crampes. Je me hisse comme je peux au sommet avec ce fameux dernier kilomètre :D

La descente par le Lautaret est niquel et j'ai l'impression que je me refais la cerise. Le premier kilomètre de l'alpe me dira tout le contraire :D

Plus de forces, toujours ce ventre indélicat et en plus de ca j'ai du mal à respirer, le maillot thermique ne servant plus à rien, on est passé à 26 degrés. Écart de fou. Les 13 km vont etre un véritable cauchemard mais j'irai au bout, inconcevable de ne pas aller au bout.

Au final, très satisfait même si mes petits problèmes font que ma "performance" n'est pas top (mélange sucré/salé)? Le changement de température? Clairement la région d'Orléans ne suffit pas pour ce genre d'effort. Dans les pentes à 6% je vais bien, au delà c'est une autre histoire. Mais le mental a tenu alors que certains ont bâché très tot.

Quoi qu'il en soit : avec mon Garmin sans les pauses (8h45 pour les 175kms soit 20 de moyenne). Temps officiel avec les pauses et sans la descente du glandon (8h33 soit 18 de moyenne). Classé 2443e et 304 des moins de 29 ans.

 

Gros pouce vert pour les bénévoles que ce soit sur le village ou sur la course avec beaucoup de signaleurs pour les points dangereux.

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Félicitations. A la Marmotte il faut se faire violence pour monter Glandon et Télégraphe à l'aise, en dessous de ses possibilités, on y gagne après, surtout en souffrances mais aussi en temps. Pour les gants longs, c'était pas de la blague, indispensables n'est-ce pas?

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Globalement BRAVO, car j'imagine que les conditions.......

Si tu veux faire mieux, c'est de ne pas faire l'arrêt surtout à Valloires au pied des plus mauvaises rampes, et tu as dû exagerer sur le niam niam. car en fait sur une marmotte on mange très peu et en favorisant les sucres, l'important c'est les boissons qui peuvent se limiter à 4 bidons si l'on sait "bien boire" avec quelques glucoses en complément liquides (tubes) ou solides.

Allez en 2018 vise la 1600e place, il faut toujours se servir des expériences passées, surtout les mauvaises.

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Pour améliorer il faudra :

- une meilleur prépa avec quelques jours en haute montagne pour s'habituer.

- mieux gérer l'effort c'est évident

- mieux s'alimenter

- peut être revoir le développement et passer sur un 50/34 (52/36 à l'heure actuelle).

 

Je partais dans l'inconnue avec cette Marmotte donc je suis content de l'avoir terminée, pas une once de déception, mais je suis d'accord avec toi, je ferai mieux l'année prochaine ;)

Concernant le miam miam je faisais 1 pate de fruits/1 barre de céréales toutes les 40 minutes et un gel dans le télégraphe. J'ai juste pris deux petites tranches de jambon à Valloire.

 

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Allez je m’y colle,

Réveil 4h50, je loge à Clavans le bas, je remonte le col de Sarenne pour laisser la voiture à l’Alpe.

Tout en conduisant je mange un demi gâteau sport (façon cookies). J’arrive à 5h45, le temps de me préparer et de finir d’équiper le vélo, je dois attaquer la descente vers 6h. A cette heure matinale, il ne fait pas très chaud donc la descente ne se fait pas trop vite. Arrivée à Bourg d’Oisans, il n’y a pas encore grand monde dans le sas prioritaire. Je pose le vélo contre une barrière et j’attends tranquillement en buvant à intervalles réguliers mon ½ litre d’eau. A 7h, le départ est donné, il faut rester concentré car il serait dommage de s’accrocher dans les 15 premiers kilomètres. Enfin les premières rampes du Glandon, au bas l’allure reste contenue, ce qui fera que je ferai les premiers kilomètres avec le groupe de tête, puis ne voulant pas me flinguer de suite, je gère ma montée sans me soucier des premiers. Arrivée au sommet, il y a du brouillard et la chaussé est mouillée. Contrairement aux autres années, j’avais décidé de ne pas m’arrêter au ravito bien que le chronomètre est arrêté. Je voulais essayer d’accrocher le bon wagon pour la vallée, mais vu la température je m’arrête juste pour enfiler le coupe-vent. J’ai des gants court, mais je n’ai pas spécialement froid aux mains, la descente se déroule sans encombre sur un bon rythme malgré la neutralisation. Dans la vallée, on finit par être un groupe d’une vingtaine, dont 3 français. L’allure est soutenue, ce qui fait qu’on y laisse quand même de l’énergie en espérant que cela ne soit pas préjudiciable pour la suite. Au pied du Télégraphe le groupe explose, après 1 ou 2 kilomètres je ne vois plus le membre de la Team Scott vélo 101, je suis avec le seul autre français du groupe qui porte le magnifique maillot du GFNY Ventoux. Mais il finira par décrocher, je fini seul la montée en commençant à rattraper pas mal de monde. Les sensations sont pas mauvaise est à 5 km du sommet, je décide de forcer un peu l’allure. Le temps de la montée sera d’un peu plus de 44’ soit 1’30 minute de moins qu’en 2016. Dans la descente sur Valloire, j’en profite pour me restaurer et boire. Il me reste encore un bidon, je m’arrêterai en haut du Galibier. Passé Valloire, les sensations semblent moins bonnes, j’ai attrapé un point de côté (j’ai dû trop m’enflammer en traversant Valloire avec tous ce monde qui nous acclamé :-) Après Plan Lachat, bizarrement, ça va mieux et je peux aborder la partie la plus belle et la plus difficile dans de meilleures conditions. Passée la stèle de Marco Pantani, je sais que c’est moins difficile, d’autant que cette année le vent est favorable. Je continue à doubler des concurrents, certains sont plantés. Le derniers kilomètres sera plus difficile, je sens les crampes faire leurs apparitions, heureusement ce n’est qu’une alerte et j’arrive au sommet en 1h16, direction le ravito comme prévu. L’arrêt est un peu laborieux, avec le froid renforcé par le vent, j’ai du mal à attraper mes pastilles d’électrolytes dans mes poches, ma lumière arrière ne s’allume pas, on me la remplace, j’enfile le coupe-vent…. L’arrêt aura duré 4’, dans la descente jusqu’au Lautaret, je double 3 ou 4 concurrents et je fais la descente  jusqu’au Chambon seul. Pas terrible avec le vent qu’il y a, j’en profite pour boire régulièrement et me restaurer pour que les crampes disparaissent avant l’Alpe. Avant de prendre la route de secours qui surplombe le lac du Chambon, il y a un groupe d’une dizaine qui est revenu, ce n’est pas plus mal pour s’économiser un peu avant le bouquet final. Les premières rampes sont les plus difficiles avec les plus gros pourcentages, comme souvent je mets un peu de temps avant de trouver mon rythme. Je me fais doubler par quelques-uns, puis passé la Garde, il y a un petit répit et je relance un peu l’allure, j’aperçois un concurrent avec le maillot de la Garmin que j’avais récupéré en haut du Galibier, il est à environ 200 m devant et je me donne le chalenge de revenir avant le sommet. J’y arriverai au village d’Huez, je sais qu’il ne reste plus que 5 km et je mets tout ce qu’il me reste. Je parviendrai a en doubler encore quelques-uns qui ont du mal à finir. Passé le dernier virage, je sais qu’il me reste plus qu’une ligne droite de souffrance, sous le tunnel, je remets la plaque, passe les deux derniers concurrents avant de franchir la ligne en 7h07 (temps total) et 6h39 (temps officiel). Ce qui fera un classement de 153e scratch et 37e de la catégorie. Place maintenant à l’étape du tour…

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