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Marmotte Alpes 2017: questions pratiques


Nicolas DENOEL
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+ de 8 heures de selle, il faut casser le goût du sucre en mangeant salé...le plus important c'est pas ce que tu manges pendant l'épreuve mais les jours précédents où il faut faire le plein de glucides, des pâtes al dente, surtout pas trop cuites sinon adieu les glucides.

Les maux d'estomac peuvent aussi survenir à cause d'une eau trop froide.

En lisant ton compte rendu je me revoie en train de monter l'Alpe à moins de 5 km/h à cause de crampes d'estomac, plus de jambes, deux heures pour arriver au sommet, ma femme qui m'a vu passer m'a dit que j'étais blanc comme le frigo, très mauvais souvenir... 😢

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Oui en effet c'était ma première Marmotte, en cyclo j'avais uniquement fait la Madeleine l'année dernière mais sans prépa suite à une chute et cette année la Volcanique sur l'Ardéchoise. Donc c'était le grand saut dans l'inconnue :)

Je confirme pour la clientèle étrangère, très gros niveau et très peu de bête grasse sur l'épreuve contrairement à L'ardéchoise où il y'avait de tout.

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Première Marmotte ici aussi. Un de ces moment de vie, comment dire .... intense !

Départ dans le dernier sas, mais fruit du hasard dans les premières positions, du coup un départ où çà envoie quand même pas mal. Moi, le but c'était de ne pas y plier le vélo, et ce n'est pas toujours facile. Cà dépassait à gauche à droite, dans tous les sens. Un peu perdu au milieu de cette marée de cyclistes. J'ai fini par trouver mon groupe jusqu'au pied du Glandon.

Glandon: là, surprise. Je l'avais un peu négligé mentalement celui-là. Du coup, un peu surpris par les pourcentages d'entrée et par les deux trois jolis coup de cul qu'il propose, mais une montée avec plein d'énergie dans les jambes, très sympa. Joyeuse je dirais. L'arrivée là-haut était quand même un peu rugueuse, çà peulait et y'avait en effet beaucoup de monde.

Descente du Glandon: Un calvaire ! J'étais frigorifié, des descendeurs de partout, une route humide au sommet. Juste vraiment pas agréable. Je déteste çà !

Vallée de la Maurienne au taquet à sauter de groupes en groupes comme un gamin. J'y ai laissé de l'énergie pour sûr, mais je me suis régalé.

Crevaison au pied du télégraphe, pile-poil au moment d'y mettre le premier coup de pédale. J'ai jamais réussi à me mettre dans un bon rythme ici. C'est une montée vraiment régulière .. mais çà monte quoi ! Dur le télégraphe, dur ! En fait, j'avais les crocs. Un brin d'eau au sommet puis je file vers Valloire où je me fait un bon gros gueleton puis çà repart.

On m'avait prévenu, le Galibier, attention, çà grimpe un peu, puis à Plan Lachat çà cause. Du coup, montée au train le temps de commencer ma digestion, je profite des paysages. C'est magnifique ! Et là, je vois cette ribambelle de cyclistes en train d'en découdre dans les virages au-dessus de Plan Lachat. "Puti !" me dis-je, çà va chier ! Et çà a pas loupé. Mon moment d'euphorie de cette Marmotte. J'annonce de suite, j'ai fini dans les profondeurs du classement...

... mais y'a personne qui m'a croqué de Plan Lachat au sommet du Galibier  Vrai ! Du grand art ! Pantani, Merckx, Indurain en personnes ne s'en sont toujours pas remis d'ailleurs. Rhoooo, et cette fin du Galibier, terrifique. C'est salaud quand même ceux qui ont fait des pentes comme çà à cet endroit. Sont à moitié tocards.

 

La descente du Galibier, pour ceux qui ne connaissent pas, est juste un de ces endroits magiques, où t'as beau être dans un semblant de course, tu t'arrêtes illico et tu pleures le sourire au lèvre. Inoubliable.

Descente plein fer direction la vallée. Choppé un bon petit groupe dans la vallée où j'ai joué le jeu, pas fait que sucer de la roue, histoire de remettre en route les ligaments du genou. Ils me criaient "Famiiine", j'ai mis les boules quiès et attaqué l'Alpe d'Huez.

Là, c'était in-ter-mi-na-ble. Long, mais long, mais lonnnnnnnnnng. Les seuls ici que j'ai réussi à bouffer étaient ceux devenus piétons ! Pas beau à voir tout çà. Non, sérieux. Première fois que je ressens çà à un tel point. J'étais juste incapable d'appuyer sur les pédales, j'ai pas l'endurance pour ces conneries au final. Préparation pas assez sérieuse pour sûr. Mon cardio plafonnait à 130. J'aurai voulu refaire monter les tours, mais j'ai été boycotté par mes cuisses et mes genoux. 

Dernier virage .... "didiou, je la tiens" .... une dernière danse pour faire illusion devant les spectateurs de l'arrivée, qui ceci-dit ne sont pas dupes quand ils voient arriver le 5058ème de la journée, ils se doutent bien qu'ils ont pas devant eux la future génération ... mais bon, le dernier souffle quoi.

 

Un peu plus de 10h pour cette première Marmotte et ce Galibier qui restera gravé, des deux côtés, pour longtemps.

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Première participation pour ma part !

d'abord la montée de L'alpe d'Huez Jeudi matin en 58 minutes sous la pluie.

Puis départ dans le dernier SAS Dimanche vers 7h55 / je logeais en haut de l'alpe donc debout vers 5h15.

Croix de fer (enfin glandon) nickel , descente prudente (content d'avoir pris le k-way qui se transporte facilement dans les poche et qui garde chaud , acheté 50 euros au stand ekoi , ça m'a sauvé Dimanche , j'ai bien fait aussi d'emporter une bonne paire de gants).

Montée du télégraphe très prudente et dans le Galibier le début du calvaire. Reflux œsophageux comme icela m'arrive souvent (saturation du sucré?) , du coup beaucoup de problème pour manger , fringales etc. Je suis arrivé en haut du Galibier comme j'ai pu, dans un triste état , envie de vomir et l'impression que j'allais tomber dans les pommes. Complètement vidé.

Du coup descente très prudente , peur de tomber par manque de lucidité.. Je me suis refais un peu dans la vallée. Montée de l'Alpe très difficile..peur de nouvelle fringale.. Comme beaucoup, j'ai finis au courage.

Bref , arrivé 875 ème au scratch , temps retenu 7h32 50sec. Dur dur !

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Alors, ce fut ma première participation à la Marmotte. Un souvenir inoubliable.

En ce qui concerne l’entraînement, je ne me suis réellement mis que début juin au vélo. De janvier à fin mars, j’ai fait exclusivement de la course à pied, 400KM d’entraînement (Marathon de Paris, 2H59). Puis, pour des raisons professionnelles, je ne disposais pas de beaucoup de temps durant les mois d’avril et mai et j’ai donc continué à maintenir la condition avec de la CAP (cela prend moins de temps que le vélo).
Dès début juin, j’ai repris le vélo et j’ai accumulé un total de 900 KM. J’habite en Belgique et j’ai donc décidé de participer à de longues cyclos dans les Ardennes, sur le parcours de Liège-Bastogne-Liège (la Stan Ockers, les Boucles de la Semois, la Fleche Ardennaise). On dit que la Belgique est le plat pays mais je peux vous assurer que les Ardennes belges constituent un terrain idéal pour se préparer à une Marmotte. Je faisais des cyclos de 160KM (avec jusqu’à 3000M de dénivelés) qui reprenaient quelques côtes connues telles que Wanne, Stockeu, col du Rosier,… Je faisais une autre longue sortie cool le dimanche (sur le plat en Flandres pour récupérer) + une sortie en semaine en intensité.
Ça c’est pour la préparation, qui au final n’était pas top.

 

J’arrive à Bourg d’Oisans le samedi midi. Je monte à l’Alpe d’Huez ensuite pour aller rechercher ma plaque et je m’aperçois très vite d’une différence de température assez importante avec la vallée. Un cyclo me dit qu’on annonce 0 à 2 degrés au sommet du Col du Glandon pour le lendemain. Je décide ensuite de retourner dans Bourg d’Oisans pour m’acheter des gants d’hiver au magasin « Cycles and Sports », magasin très bien fourni d’ailleurs. Le magasin est envahi par les participants de la Marmotte qui font des petites emplettes de dernière minute. Ça m’a sauvé. Car sans gants je ne sais pas comment j’aurais pu faire.

 

Le dimanche matin, j’ai logé chez une connaissance près de Grenoble. Lever 4H, départ 5H, arrivée au sommet de l’Alpe d’Huez vers 6H15. Je préparer mes affaires et descend calmement vers Bourg d’Oisans. Il fait caillant. Des tas de cyclistes descendent la célèbre montée aux 21 virages. On sent l’odeur de freins brulés.

7H50 grand départ. Dans le groupe des +4000, le départ n’est pas si rapide. Jusqu’au bas du barrage du Verney, Strava m’indique 15.3KM en 27 :40 (33.3KM/H). On peut donc mouliner calmement. Commence ensuite la montée vers le Col du Glandon. Finalement, je ne l’ai pas trop trouvée si difficile. Sur Internet, on parlait de la montée raide juste après le Rivier d’Allermont mais je trouve que cela allait au final. On arrive au sommet en plein brouillard, le chrono s’arrête (Strava, col du glandon, 29.4KM, 1H36). Comme le chrono est arrêté, jusqu’au bas de la descente, je décide de prendre tout mon temps pour manger, boire, je fais la descente très très lentement (entre le sommet, ravitaillement et reprise du chrono, 1H04 s’est écoulée)…. 
Dans la vallée, j’ai la chance d’être avec un groupe cycliste de 4/5 flamands qui tirent tout un peloton de 30-45 personnes.
Ensuite on monte le télégraphe, je trouve ce col au final assez roulant, assez simple et assez agréable (Strava, 51 min), je plonge ensuite sur Valloire. Je m’arrête pour manger copieusement puis je reprends le vélo direction le Galibier. Et ben, j’ai trouvé ce col vraiment pas facile. Même pour le tronçon entre Valloire, et Plan Lachat, je n’arrivais pas à trouver mon rythme sur ce faux plat. Puis après Plan Lachat c’était vraiment très dur. Ce qui m’impressionne c’est qu’à partir de ce moment, on n’entendait plus un bruit : chacun sur son vélo en lutte avec le col (aucune discussion entre cyclistes). Je descends rapidement le Galibier. Quelle joie de foncer dans cette descente de 40KM. En plus le brouillard avait disparu et le soleil avait fait son apparition. Le panorama de la descente était juste magnifique. Ensuite, montée de l’Alpe d’Huez par 28°. J’ai vraiment fini à l’arrachée. Quelle joie la petite descente vers la ligne d’arrivée J

Au final, je finis en 7H51min, brevet d’or à la 1305ème position.

C’était un super souvenir. Un rêve de pouvoir gravir des cols que je n’avais vu qu’à la TV. Puis je trouvais vraiment sympathique cette atmosphère internationale : des hollandais, français, danois, britanniques… Ces événements ont un prix mais ils ne laissent pas indifférents.

Prochaine étape, la Marmotte des Pyrénées fin août.

Je pense que je devrais plus rouler (et de façon plus régulière dans la semaine), car 900km pour se préparer à ce genre d’événement, ce n’est vraiment pas assez. J’ai vraiment souffert dans le bas du dos, ce qui rendait la vie compliqué dans les ascensions malgré que les jambes étaient encore OK.

Une question : n’êtes-vous pas étonné du nombre de participants sur le bord de la route en train de réparer des crevaisons alors que la route était de bonne qualité. Quelqu’un aurait un avis là-dessus ? J’ai eu l’occasion de faire le Tour des Flandres cyclo, et il y avait bien moins de crevaisons. Je n’arrive pas à comprendre (en plus crever en côte)...

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Ben si tu veux l'or il faudra t'entrainer d'avantage et / ou mieux gérer, l'âge n'a rien à voir là-dedans, je dirais même que l'or est plus accessible pour les catégories plus âgées que pour les catégories jeunes.

Honorable oui dans le sens que tu termines et c'est l'essentiel!

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Pour moi aussi première marmotte…Je le disais depuis 2 ans, en 2017 je fais la marmotte ! J

 

2017 est arrivé fort vite, l’entraînement un peu plus « intensif », disons plutôt « régulier » a donc commencé en novembre dernier. En fonction des possibilités familiales, et du boulot…Je préparais un rêve (pas de petite fille, mais un rêve quand même ! J )…

 

J’entraîne mon oncle dans l’aventure, arrivée à l’Alpe le samedi début d’après-midi…comme tout le monde je suis prise par le froid ambiant…et les discussions sur la tenue à adopter le lendemain…

 

J’opterai pour du court, des manchettes et un coupe vent…et des sous gants longs que je peux mettre en dessous de mes petits gants…C’était juste ce qu’il me fallait ! J

Dimanche matin, réveil à 5h15 après une courte mais bonne nuit…Arrivée au départ vers 7h30 pour un passage de la ligne vers 8 heures…Je pensais qu’il ferait plus froid…tant mieux ! J

 

Et c’est parti…enfin, on y est ! L’approche du Glandon se fait tranquille, on se fait beaucoup doubler, mais quand je sais que quand ça montera je serai plus à l’aise…le Glandon se fait sans soucis, bon il faut toujours être attentive puisqu’il y a des vélos partout et que, roulant toujours seule, je n’ai pas l’habitude… L’arrivée au sommet du col, déjà connu pour l’avoir fait par le côté de la descente, est magique…ce brouillard…ce froid…quelle ambiance, on se croirait à LBL 2016 ! J

Ravito un peu encombré certes…je prends le temps de manger et de me recouvrir pour la descente… Puis c’est reparti, je n’aime pas les descentes, je me dis toujours qu’il n’est pas temps de faire l’imbécile…3 gamins m’attendent à la maison !

 

La vallée de la Maurienne se fait à un rythme tranquille, on est un groupe de 20-30 cyclos, les jambes tournent bien, je suis dans un bon jour ! J

 

Je connais l’enchaînement Télégraphe-Galibier…le Télégraphe passe comme une lettre à la poste, je dépasse pas mal de gens, je m’étonne moi-même… J Ravito copieux à Valloire, je ne traîne pas trop quand même, je sais ce qui m’attend (quoique la descente du Galibier me fait plus peur que la montée !). Montée tranquille jusqu’à Plan Lachat, puis je prends mon rythme de montée et je le garde jusqu’au sommet, je me connais bien, je sais comment ne pas me griller… Bon le dernier km est toujours aussi hard, mais je constate que je ne suis pas la seule à en baver! J 

Comme tout le monde, je caille au ravito du Galibier, vite je me recouvre, un petit coca, puis c’est parti pour la descente… Bon un de mes porte bidons se détache…arrêt pour le revisser, qu’est-ce qu’il fait froid ! Puis descente tranquille jusqu’au Lautaret…je ne suis toujours pas à l’aise en descente ! J

Après le Lautaret la pente est plus douce et la route fermée, donc je lâche un peu les freins…ça me plaît…La route de secours est très jolie, j’apprécie le paysage… 

Arrivée au ravito de Bourg d’Oisans, je me dis que ça y est, je touche mon rêve du bout des doigts ! Enfin j’ai peut-être tort de penser que c’est bientôt fini ! ;-) En effet, l’Alpe c’est un fameux morceau, mais de nouveau je prends mon rythme de croisière et je monte, virage après virage… Je ne me sens pas en souffrance, mon estomac n’est pas au top de sa forme, mais avec ce que je lui ai imposé ces dernières heures, je le comprends ! Donc je ne bois que de l’eau et un peu de boisson énergétique distribuée au ravito…pas envie de sortir un gel qui, je pense, me fera plus de mal que de bien…et surtout pas envie de couper l’effort…Alors on continue…

J’ai des frissons en arrivant dans l’ambiance de l’Alpe…Je souris bêtement en retrouvant un regain d’énergie…ça y est, l’objectif de plusieurs mois d’entraînement est atteint…je vais passer cette ligne d’arrivée ! Qué bonheur comme on dit chez nous ! J

C’est la larme à l’œil que je termine cette Marmotte, le petit  bracelet de cheville noir-jaune-rouge que mes enfants m’avaient fait pour m’encourager se casse juste après la ligne…un signe sans doute qu’ils étaient avec moi jusqu’au bout…Merci les garçons d’avoir compris que le vélo c’était important pour Maman ! J

 

Bon…je ne fais pas un temps record…10h04 officiel, 9h40 de vélo effectif sur mon Garmin…Bien loin de la plupart de vos performances…Mais je ramène à la maison une telle fierté, et surtout des souvenirs merveilleux… Ma tête est toujours là-bas…mon vélo et moi sommes rentrés dans les Ardennes belges…un peu de repos puis je repartirai sur les côtes mythiques de La Doyenne pour préparer d’autres défis…

Décidément, les émotions sur le vélo, c’est juste magique ! J 

 

Bravo à tous ceux qui ont réussi ce défi…et bon repos !

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Pour les crampes, la cause est souvent une hydratation insuffisante. Quand il fait froid, on pense souvent moins à boire. Et si par-dessus le marché on se dépense plus qu'à l'ordinaire, on a encore plus de chances d'en avoir.

Et pas de quoi être déçu quand même,  mettre dans les 9 h pour boucler cette cyclo, il y en a beaucoup qui signeraient tout de suite ! 😉

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