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Championnats du monde


Guillaume EDMONT
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Tu veux te la jouer grand seigneur, c'est raté...évite de t'intéresser à ma vie ou mes problèmes, je crains que ce soit insignifiant et non digne d'intérêt et les polémiques portant sur les personnes ne m'intéressent pas...Moi, je parle de vélo, les conneries que certains se balancent sur ce forum pour donner du sens à leur vie c'est pas pour moi.

Là ou je dis "rat" c'est par rapport à son retour avec la voiture. Bien sûr sur le coup, Alaf' ne savait pas pour ce truc là, ni Gilbert, ni Terpstra bref personne et c'est ce que je dis dès le début.  Je dis juste que après coup, ça pose question. Imagine, Moscon vainqueur puis déclassé ou deuxième puis déclassé. tu imagines le coup que cela aurait porté au vélo? Non, ça tu n'y pense pas, tu n'en a même pas la capacité. 

Moscon même en constituant un allié de poids dans l'objectif de foncer jusqu'à 700-800 de mètres de ligne, restait une menace.Sans sa présence avec une mise hors course notifiée plus vite, Alaf' n'aurait aucune question à se poser, juste foncer le plus vite possible, bien sûr la situation aurait été différente, mais là on entre dans le vélo fiction...

 

 

 

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Gaviria était encore là dans le groupe des 25. Il a donc bien passé les bosses, mais il n'avait plus le jus pour sprinter. Il termine 8ème. Vu son jeune âge, il peut certainement encore prendre de l'endurance. Dumoulin semblait aussi très fort. Finalement Sagan gagne en restant caché jusqu'au dernier tour. Comme l'an passé. 🙄

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ALAPHILIPPE n'était vraiment pas loin, il se fait reprendre aux environs du km par le groupe. Il a quand même un peu calé sur la fin puisqu'il se fait reprendre par MOSCON à 2 km et, on ne peut pas dire que l'organisation était parfaite au sein du groupe...un danois qui roule et attaques pour les autres - même les italiens ne roulaient pas.

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Oui, Alaphilippe a un don ça semble évident, mélange de talent génétique et de "tête bien faite", en ce sens, d'après les apparences seulement bien sûr, qui peuvent être trompeuses, qu'à l'instar de Sagan ou d'autres, comme Contador il semble prendre plaisir à courir. Il donne l'apparence qu'il est là pour s'amuser, nous savons que ce sont des professionnels avec de gros investissements sur leurs épaules donc c'est surement beaucoup plus sérieux qu'ils en donnent l'apparence, mais pour nous autres spectateurs qui ne voyons que le spectacle, avec Alaphilippe ou Sagan, il est beau et grand. Le Tour de Lombardie est dans ses cordes il me semble oui, ce serait une bien belle fin de saison. Dit tout ça, il peut arriver aussi, c'est déjà arrivé, que des étoiles montantes, arrivées déjà pour ce qui est d'Alaphilippe, ne soient au final que filantes, et que les promesses et les attentes aient été aussi grandes que les résultats petits. Tout peut arriver, espérons que pour les coureurs de grande volonté arrive le meilleur.
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Que ce serait il passé si Moscon reste avec Alaphilippe, qu'ils vont au bout et que le Français gagne? comme Moscon aurait été disqualifié pour tractage motorisé, il auraiy été censé ne pas avoir été présent et si pas présent Alaphilippe ne va pas au bout et ne gagne pas. Ces sanctions à postériori, vraiment, j'ai du mal. Mon avis est que soit on prend le contrevenant sur le fait et on le sanctionne, soit pas vu-pas pris.
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Paraît que Gilbert a dit que alaf avait monté la bosse trop vite et qu' il aurait fallu garder du jus pour les kms de plat qu' il restait après.

Tout à fait  d'accord .Voila la difference entre un coureur d'expérience et un jeunot qui selon moi manque encore de sens tactique il a voulu faire péter tout le monde , n'a pas su gérer et s'est éteint  .


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En 2012 Gilbert part dans le Cauberg et au sommet, il restait deux bornes... Tout le peloton attendait le Cauberg pour lâcher les watts, c'est pas comparable. 

Un peu déçu de la course des belges, l'an passé que ce soit aux JO ou à Doha, ils l'avaient joué en mode big balls... Là c'était quand même l'équipe qu'on attendait pour mettre le feu, et à part Wellens ils ont eu une tactique très prudente. Après ça se joue dans les jambes aussi, mais clairement Gilbert, pour rester sur ce coureur, n'a pas eu la même attitude que sur les classiques du printemps.  Les belges qui voulaient une course de mouvement se sont ratés, on retrouve un peloton de 100 mecs à l'entrée du dernier tour, c'était pas un bon signe pour les attaquants.

D'ailleurs sur la manière dont ça a couru, on note comme souvent aux mondiaux une très nette accélération du rythme dans le dernier tour. Moyenne de l’antépénultième tour : 43,5, moyenne de l'avant dernier tour 45,3, moyenne du dernier 46,8 (source ; strava de Niki Terpstra). C'est du très classique chez les pros, mais on retrouve fréquemment sur les flandriennes notamment des scénarii où la moyenne stagne ou baisse en fin de course entre l'avant-dernière et la dernière demi-heure.... des courses où souvent, un homme seul arrive à conclure.

En comparaison sur la course Espoir, les deux derniers tours se courent à la même vitesse, ce qui signifie que les mecs ne pouvaient plus accélérer et qu'ils étaient sérieusement rincés... chez les Elites vu l'augmentation de la moyenne, on peut penser qu'il y avait beaucoup de coureurs "frais" (Si on peut utiliser ces termes pour parler de l'état des athlètes après 270 bornes de course)

 

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Disons qu'en 2012, le une fois le Cauberg passé, il y avait très peu de temps pour se réorganiser et chasser. Là, c'était plus la situation de Geelong, avec une distance assez longue jusqu'à la ligne après la bosse. Le groupe de chasse a donc pu se réorganisé pour chasser derrière Alaphilippe. 

Alaf a fait ce qu'il jugeait bon. Il avait plus de chance de gagner en flinguant qu'en attendant le sprint.

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Gilbert, 1 km après le sommet du Cauberg, il savait qu'il était champion du monde. Alaf, 1 km après le sommet de Salmon Hill, il savait qu'il était parti pour 10 bornes de souffrance.

Ce que dit Gilbert dans son interview d'ailleurs c'est "L’effort était violent, d’une intensité similaire à celle d’une arrivée au sommet. Je pensais qu’il était impossible de produire une telle accélération et de tenir jusqu’à la ligne." 

En 2012 il n'y avait pas à réfléchir, avec le vent de dos et les mecs qui se regardent derrière, la course était quasiment gagnée en haut de la bosse. GIlbert c'est pas dit en 2012 je me fais sauter le caisson, et sur un malentendu je vais gagner. Il savait que son attaque c'était un sprint pour la gagne, pas un sprint pour espèrer que peut-être, si personne roule derrière, si ils s'arrêtent pisser au sommet, et boire un pot avec les supporters, j'ai une once d'espoir pour la gagne ... Cette année il restait tout à faire.

 

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