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Froome et Thomas absents aux championnats du monde


Gilles DIOT
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"Sur ce qu’il vient de montrer"

Il vient de montrer ce que tout cycliste sait: quand on te laisse partir devant et que derrière on freine tu risques de gagner.

Mais à Innsbruck on ne le laissera pas partir.

D'abord car quand les choses sérieuses commenceront Pinot risque d'être aux abonnés absents depuis longtemps.

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Peut-être, on verra. Pinot sait parfaitement qu’il a bénéficié du marquage des 3 ou 4 meilleurs, encore fallait-il être capable d’être avec eux, et je ne pense pas que c’était dans les cordes d’Alaphilippe, ni dans celles de la quasi-totalité des coureurs qui seront à Innsbruck. Ceci dit, Valverde m’épate, je ne le voyais pas encore aussi fort sur ces profils d’étape.
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Je fais un copié/collé de ma réponse posté dans le sujet sur la Vuelta : 

Pinot attaque sur un temps mort, et il prend 15''. C'est le seul temps "gratuit" dont il a bénéficié. Mais il faut comprendre qu'à ce niveau-là, aucun des leaders ne peut lâcher les autres en appuyant simplement plus fort sur les pédales. Yates démarre ensuite, revient à 11'', mais il plafonne. Valverde ramène les autres mais comme tout le monde s'est mis dans le rouge sur cette accélération, personne n'est capable de boucher le trou. Plus loin, MAL arrive à se détacher, alors qu'il a 17'' de retard sur Pinot. Plus personne ne le gêne pour entamer sa poursuite. Pourtant il termine à 29''. Alors ?


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Ne pas oublier qu'un championnat du monde se court sur une distance nettement supérieure à une étape du TDF. Croire que c'est nécessairement un grimpeur - ou un grimpeur-puncheur- qui va gagner, c'est oublier que Greg Van Avermaet à été champion olympique sur un circuit encore plus exigeant que celui d'Innsbruck (je ne dis pas GVA est mon favori, c'est juste un petit rappel pour dire qu'une course de ce type n'est pas tracée d'avance pour tel ou tel coureur)

J'aurais tendance à dire que le meilleur candidat pour Innsbruck est peut-être un coureur du type rouleur-grimpeur (genre Dumoulin ou autre).

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Il ne faut pas oublier quand même qu'à Rio, Van Avermaet avait pris de l'avance sur les grimpeurs en partant dans une échappée

C'est vrai qu'il avait eu le mérite une fois rejoint de s'accrocher et de basculer pas trop loin des premiers, mais sans leur chute dans la descente le titre se serait joué entre Nibali et Henao

En ce qui concerne la difficulté du circuit d'Innsbruck, il ne faut pas la surévaluer, mais pas la sous-évaluer non plus

La principale côte ne fait que 5,7% de moyenne, mais elle est longue de 8 km, il faut la monter 7 fois, et le pourcentage moyen est un peu trompeur, il y a tout de même 2 km à 7,4 et 7% entre le km 4 et le km 6

Ensuite dans le tour final, la montée de Höll fait 2,8 km à 11,5%, dont 1 km à près de 16%, s'il y a encore des puncheurs à ce moment de la course, il n'est pas impossible que cette côte soit trop raide pour eux, par rapport aux gabarits plus légers

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la montée de Höll fait 2,8 km à 11,5%, dont 1 km à près de 16%

Le col de Stockeu dans son entièreté fait à peu près le même kilométrage, approximativement le même pourcentage moyen , mais offre une portion à 20 %.

La distance va aussi jouer un grand rôle. Les gabarits plus légers seront peut-être trop usés pour faire la différence.

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Quel scénario auront nous sur le championnat du monde le plus attendu depuis plusieurs décennies?

- Le scénario le plus probable : Une échappée composée de 2nd couteaux prend les devants. Les équipes favorites roulent au train derrière afin de limiter l'écart. A mi course un contre sort avec plusieurs grosses nations représentées. Derrière un des pays absent ou n'ayant pas mis sa meilleure carte devant roule. On arrive dans les 2 derniers tours avec un peloton fort de 75 coureurs. Dans le col, le manque de pourcentage et le vent de face rend difficile toute offensive. Le dernier tour est entamé avec un peloton principal de 50 coureurs et une dizaine d'échappés 1mn  devant. Les équipiers montent la côte d'Igls à fond, ils ne sont plus que 15 au sommet. Les attaques fusent dans le mur final. 3 coureurs se disputent le titre au sprint.

 

- le scénario "Rio 2016" : Une course promise aux grimpeurs, 5000m de dénivelé, tout le monde n'attend qu'une chose, voir un grimpeur s'imposer. Oui, mais c'est oublié certains "précédents". A Mendrisio en 2009, 4700m sont proposés, on annonce ici également un circuit pour grimpeurs. Et si c'est bien l'un d'entre eux qui s'imposera (et encore ce n'est pas un pur grimpeur), les puncheurs ont bien tenu avec la présence de Kolobnev, Gilbert ou Cancellara dans le top 10. Le GP de Montréal disputé chaque année propose lui 4500m de dénivelé, ce qui n'empêche par les puncheurs sprinteurs de se disputer la gagne. Et que dire de Rio en 2016 et de son circuit final? La aussi les grimpeurs devaient s'envoler. Mais c'était sans compter le scénario de course, qui voit plusieurs coureurs anticiper la lutte finale. Et c'est l'un d'eux, un puncheur, qui profitera des chutes multiples dans la descente pour s'imposer. Ne mettons donc pas de coté un scénario où les spécialistes de classiques suivent dans la difficulté principale (qui reste roulante, sur une route large et en ligne droite, peu favorable aux offensives) et anticipent la bataille finale pour régler tout le monde au sprint.

 

- Le scénario fou : Dès le km 0 , les attaques fusent. L'échappée n'arrive pas à partir. Après 60km de lutte acharnée, le peloton arrive groupé dans le col de Gnadenwald. Les grimpeurs se mettent en action et le peloton explose littéralement. On retrouve une échappée avec Mollard, Sagan, Uran, Preidler, Mollema, Adam Yates, De Marchi, Jon Izaguirre, Carapaz et Zakarin. Derrière on commence à prendre peur. les Italiens et Néerlandais ne font pas confiance à leurs hommes échappés et se mettent à l'avant du peloton. Ils maintiennent un rythme élevé pour ne pas laisser l'échappée s'envoler. A l'entrée sur le circuit les 10 hommes de tête ont 3mn20 d'avance sur un groupe de 40 coureurs. Derrière, c'est rideau. Plus de 150 coureurs abandonnent à mi course. Chaque montée voit le petit peloton perdre 4-5 coureurs. Les attaques fusent de toute part, le réalisateur a perdu le fil, impossible de savoir quels sont les différents échelons de la course. A 80km de l'arrivée, la pluie fait son apparition. Il n'y a plus que 30 hommes sur le circuit, dispersés dans 5 groupes différents. On assiste à une course folle, c'est du chacun pour soi.  8 coureurs finiront la course. Ce championnat rentre dans le Panthéon du cyclisme.

 

- Le scénario pourri : Un gros groupe de 20 coureurs part dès le départ. On retrouve un grand nombre de nations représentées. Derrière les grosses nations se marquent, personne ne veut prendre la course à son compte. L'échappée gère parfaitement son rythme en escaladant la difficulté du circuit sur un tempo modéré avant de faire une descente et la transition à bloc. Le peloton peine à revenir, reprenant un peu de temps dans l’ascension avant de tout reperdre dans la descente et le plat. C'est donc l'échappée matinale qui va se disputer le titre.

 

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Il ne faut pas comparer les circuits juste en fonction du dénivelé. Le circuit de rio était difficile sur la fin (3 derniers tours). Pour les CDM de cette année, le circuit est complètement différent même si le dénivelé se rapproche. Avec cet enchainement de difficultés, la course sera usante, ce qui n'était pas le cas pour rio. Mais bien évidemment que les grimpeurs comme les puncheurs ont leurs chances. Désormais les puncheurs sont aussi assez bon en montagne. Tout dépendra du scénario de course. Ca me parait compliqué de sortir un favori et de se lancer dans des pronostics. Moi j'espère juste une course de mouvement.

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"et pour Thomas une décompression bien compréhensible après son Tour de France victorieux"

Ne pas négliger le suxé de Thomas sur le Dauphiné, la course a été animée.

Intéressant de recenser le nombre de Tours remportés par un "sortant" du Dauphiné, et d'affiner avec le nombre de "doublés" Critérium-Tour.

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"je ne comprends pas que l'on na participe pas aux mondiaux sauf motifs graves.Dans les autres sport tout le monde se bat pour etre la."

Comparaison absurde.

Pour prendre les 2 sports co majeurs, les RV mondiaux ont lieu tous les ... 4 ans.

Sports individuels, type athlé : la comparaison est impossible, disciplines uniques.

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