C’est toujours la même histoire et à vrai dire, y’en a marre ! Chaque année, les coureurs recyclent le jeu du chat et de la souris sur le Tour de France. Un peloton qui tient en laisse l’échappée qui à la fin, quoiqu’il arrive, se fait avaler.La faute aux oreillettes. Dès que les fuyards accélèrent le peloton, branché en permanence sur la voiture du directeur sportif, réagit illico presto. A la fin cela donne des courses de dupes  à mourir d’ennui. Et toutes ces étapes soporifiques, ne rendent pas service au cyclisme. L’autre cause, c’est le parcours des organisateurs. A quoi bon piéger les coureurs dans un mini liège et un mini Paris-Roubaix pour dynamiser la course. Il n’ait pas la peine de servir aux coureurs sur un plateau une classique au quotidien. Mettre des étapes difficiles tout les jours aboutiraient à réduite le peloton de moitié à peine les Alpes passées. Les coureurs finiraient la langue pendue.Le bon compromis serait de placer une ou deux aspérités dans les 20 derniers kilomètres. Ces bosses de faible intensité, rendraient tous les scénarii possibles. Les sprinteurs, incertains de passer la bosse, ne feraient pas rouler leurs équipiers et rendraient service aux opportunistes puncheurs.  Le Giro a bien compris que les premières semaines rectilignes ne rendaient pas service à leur sport. Depuis quelques années, les organisateurs ont multiplié les innovations pour varier les issues d’étapes. Il n’est pas essentiel d’aller chercher des routes cabossées, non goudronnées, il faut rester dans la limite du raisonnable. Mais, la rareté des coups de Trafalgar, sur le Tour ces dernières années, démontrent que le parcours pourrait connaître un sérieux lifting. »