Lance Armstrong. Cette nuit de l’autre côté de la planète, l’Américain Lance Armstrong (RadioShack) reprendra la compétition à l’occasion du Cancer Council Classic avant d’enchaîner mardi avec le Tour Down Under. L’Américain l’a confirmé face à la presse. A 39 ans, l’épreuve australienne constituera sa dernière exhibition, avant peut-être quelques courses d’adieux aux Etats-Unis, un peu de VTT et quelques triathlons. « Je pars en sachant que j’ai donné le meilleur de moi-même », a déclaré Lance Armstrong, particulièrement questionné sur les soupçons de dopage et l’enquête fédérale menée contre lui dans son pays. Coupant court à toute polémique, le Texan s’est contenté de déclarer que cette affaire n’avait pas la moindre incidence sur sa vie. Les photos de Lance Armstrong en Australie sont à consulter dans notre rubrique Photos.

Peter Post. Hospitalisé à Amsterdam depuis plusieurs semaines pour soulager une grave maladie, l’ancien coureur néerlandais Peter Post est décédé hier à l’âge de 77 ans. En 1964, il avait atteint son apogée en s’adjugeant Paris-Roubaix à la vitesse moyenne de 45,129 km/h, ce qui lui avait valu de détenir le Ruban jaune, remis au recordman de vitesse sur une course en ligne de plus de 200 kilomètres. Il avait conservé ce record jusqu’en 1975 mais demeure le vainqueur le plus rapide de l’Histoire de l’Enfer du Nord. Après sa carrière, marquée en outre par soixante-cinq succès sur les épreuves de Six Jours, Peter Post avait opté pour un poste de directeur sportif, qu’il avait occupé de 1974 à 1994 sous les couleurs respectives de Ti-Raleigh, Panasonic et Novémail, y dirigeant des coureurs comme Joop Zoetemelk et Jan Raas. Il avait notamment conduit Joop Zoetemelk à la victoire sur les routes du Tour de France en 1980.

Yvon Sanquer. Le Breton Yvon Sanquer a fait savoir que son contrat de manager avec l’équipe Astana avait été rompu. Arrivé à la tête de l’équipe en octobre 2009 afin de mettre en place des structures qui lui faisaient alors défaut, le Français devait diriger le groupe cette saison encore, mais il a été mis sur la touche après le Tour de France. « Une fois l’équipe sauvée (NDLR : son enregistrement pour 2010 avait été incertain), j’ai eu rapidement l’intime conviction que les dirigeants kazakhs m’avaient surtout engagé pour être leur caution morale et leur vitrine, explique aujourd’hui Yvon Sanquer, qui avait en outre joué un rôle prépondérant dans la décision d’Alberto Contador de poursuivre chez Astana. J’ai rempli la mission qui m’avait été confiée. Il n’empêche. La fin de notre collaboration m’a été signifiée pour la première fois une semaine après l’arrivée du Tour. »

Jean-René Bernaudeau. A l’occasion de la présentation officielle du Team Europcar hier à Paris, Jean-René Bernaudeau est revenu sur l’heureux dénouement de la fin de saison 2010. « Dans la difficulté, il y a toujours quelque chose de bon, a noté le manager. Cette solidarité, cette union autour de mon équipe, cette fidélité totale de mon groupe et de mes partenaires envers moi m’a vraiment fait chaud au cœur. Même si c’était dur à vivre, j’ai été très heureux de montrer des valeurs authentiques à un moment où le sport de haut niveau les perd. Maintenant, l’espoir c’est de gagner. Notre projet basé sur la transparence et sur les valeurs historiques du sport ne peut être crédité que si l’équipe gagne. Nous avons un an de plus, nous allons vous sortir de nouveaux noms dont les valeurs vont décupler. Nous n’aimons pas acheter le champion, nous aimons le fabriquer. Cette année nous allons sortir des révélations, des confirmations, des leaders installés. »