Laurent, où en êtes-vous côté inscriptions aux Bosses de Provence comparativement à 2016 ?
Pour l’instant nous sommes un peu en avance par rapport aux autres années. Nous entrons maintenant dans la période décisive avec notamment les nombreux locaux qui attendent un peu de connaître la météo avant de s’engager. Si les prévisions sont bonnes nous pouvons espérer augmenter le nombre d’inscrits par rapport à l’an dernier. Après, notre priorité n’est pas forcément d’augmenter le nombre de participants, mais plutôt de faire en sorte d’offrir une épreuve de qualité tout en maintenant notre légendaire convivialité qui caractérise notre cyclo, ce qui peut être compliqué à mettre en place avec un nombre trop important de cyclistes.

Y a-t-il une évolution en ce qui concerne le nombre de licenciés par rapport aux non licenciés ?
Cela reste stable par rapport aux éditions précédentes, mais nous voyons une nette différence en fonction du parcours choisi. Sur le petit parcours (94 km), qui représente environ la moitié des participants, il y a une grande majorité de non licenciés et cette tendance s’inverse avec la distance : ainsi nous trouvons une majorité de licenciés sur le grand parcours. Au niveau des licenciés, ils viennent vraiment de tous horizons et pas seulement de la FFC, même si ça reste la fédération majoritaire. Nous avons de nombreux triathlètes, des UFOLEP et des FSGT qui viennent en nombre chaque année sur notre épreuve.

Sentez-vous une différence quant à la participation féminine, qui bénéficie d’un coût d’inscription inférieur de 50 % ?
Cela fait en effet plusieurs années, avec le soutien de notre partenaire principal le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, que nous avons décidé de faire un geste commercial pour inciter la venue des femmes sur notre épreuve. La pratique féminine a tendance à se développer et nous ressentons effectivement une légère augmentation de la participation féminine, même si elle reste encore largement minoritaire (environ 10 %). Nous espérons que dans le futur de nombreuses autres dames viendront prendre part à notre épreuve et suivre la roue de Nathalie Simon, notre marraine emblématique depuis de nombreuses années.

Sur quel chiffre de participation générale partez-vous pour cette édition 2017 ?
Nous avons une participation relativement stable depuis quelques années avec un volume général qui tourne autour des 2500 participants sur le week-end. Comme chaque année nous avons également une épreuve pour les enfants qui tourne bien avec des représentants des écoles de vélo de toute la région PACA ainsi que deux parcours cyclotouristiques de 50 et 78 kilomètres qui empruntent les plus beaux panoramas du coin avec notamment la route des crêtes et qui mériteraient une participation plus importante que ce qu’elle est actuellement.

Y a-t-il une évolution également en ce qui concerne la répartition des coureurs sur les parcours ?
Effectivement, nous avons environ 50 % des participants sur le petit parcours et seulement 20 % sur le grand parcours. Le fait d’être positionné en fin de saison après les vacances estivales est un facteur qui explique en partie cette répartition des coureurs sur notre épreuve, ce qui peut être dommageable car le grand parcours est vraiment sympa tant sur plan sportif, avec deux ascensions de la Sainte-Baume, qu’au niveau des paysages.

Quels seront les parrains et les « stars » présents cette année ?
Cette année encore nous aurons quelques VIP sur notre épreuve. Outre notre inconditionnelle marraine Nathalie Simon, nous attendons également la présence de Jean-Pierre Papin avec son association 9 de cœur, Richard Dacoury sera également parmi nous ainsi que certains coureurs professionnels de l’équipe Delko Marseille Provence KTM…

Quelles sont les principales modifications des Bosses de Provence 2017 par rapport à 2016 ?
Au niveau des parcours, comme les autres années, il n’y aura pas de modifications. Nous avons fait évoluer un peu notre village avec la présence de producteurs locaux et de produits typiquement provençaux (savon de Marseille, calissons, Vignerons du Garlaban…) afin d’accentuer encore un peu le caractère convivial sur notre épreuve. Nous mettrons aussi en partenariat avec l’association Artemis, un atelier de sensibilisation à la sécurité routière pour les plus jeunes. Autre nouveauté également, chaque participant aura en plus de la plaque de cadre un dossard personnalisé à son nom qu’il pourra garder en souvenir après l’épreuve.

Les incendies de l’été ont ils impacté le dessin des parcours ?
Non, les nombreux incendies qui ont eu lieu cet été n’ont pas eu d’impact sur nos parcours car ils se sont produits loin des routes empruntées par les Bosses de Provence.

Dans quelle mesure le budget sécurité des Bosses de Provence est-il touché compte tenu du plan vigipirate ?
Comme de nombreuses autres organisations, nous avons vu notre budget sécurité exploser cette année avec des contraintes toujours plus importantes qui risquent à terme d’hypotéquer l’avenir de nos organisations. Toutefois, nous nous efforçons malgré ces nouvelles contraintes de maintenir et même de renforcer notre dispositif de sécurité tout au long du parcours afin que les participants puissent profiter au maximum des Bosses dans les meilleures conditions possibles.

Quel sera le cadeau coureur pour cette édition 2017 ?
Cette année, chaque participant à la cyclosportive aura droit à un maillot de très bonne qualité réalisé par notre partenaire La Mode du Sport. En plus de ce maillot, les coureurs se verront également offrir un bidon aux couleurs de l’épreuve ainsi que d’autres échantillons de nos partenaires, sans oublier les nombreux lots qui seront à gagner lors du tirage au sort et le copieux repas d’après-course également offert à tous les participants.