Hu, comment t’es-tu mis au cyclisme ?
Je suis tombé amoureux du vélo quand j’étais ado. A 15 ans mes parents m’ont acheté un VTT, ça a été mon tout premier vélo. Après cela j’ai rejoint un club de cyclisme local. C’est là que j’ai appris les aspects techniques du cyclisme et que j’ai pris part à ma première compétition de VTT. J’ai terminé 6ème. Quand j’ai su qu’il existait de nombreux événements cyclistes j’ai été super excité. Je me suis entraîné de plus en plus pour devenir meilleur. J’évolue aujourd’hui parmi les meilleurs coureurs amateurs de Chine.

Combien y a-t-il de coureurs cyclistes comme toi en Chine ?
Il y a une énorme quantité de coureurs en Chine, c’est inquantifiable. Mais je dirais que nous sommes un bon millier à prendre fréquemment part à des compétitions comme je le fais. Chaque année je dispute une trentaine de courses, la plupart en Chine. La plupart des coureurs en Chine sont au niveau amateur. On compte quelques Elites, et très peu de coureurs pros.

Quelle est la marque de cycles la plus célèbre en Chine ?
C’est Giant, qui est entré sur le marché chinois il y a longtemps et qui dispose d’un gros réseau de revendeurs. Que ce soit pour se déplacer ou pour faire de la compétition, beaucop de Chinois vont choisir Giant. Je roulais sur un Giant auparavant, mais maintenant mon sponsor est Cannondale.

Beaucoup de vélos sont fabriqués en Chine, as-tu déjà visité une usine où sont produits les vélos français ?
Je n’ai jamais visité d’usine de cycles, mes sponsors passés étant Giant et Specialized, dont les accès sont strictement réglementés. Je n’ai donc jamais pu y aller. Mais j’envisage de visiter de plus petites usines dans l’année.

Pourquoi as-tu décidé de courir la Haute Route Dolomites plutôt qu’une autre Haute Route ?
J’ai entendu parler de cet événement avec le Tibet Challenge, une course cycliste de dix jours en Chine. Le Tibet Challenge est partenaire de la Haute Route. Chaque année, il envoie quelques coureurs disputer la Haute Route, et cette année ils m’ont invité à participer à l’épreuve des Dolomites. En outre, les beaux paysages tout au long du parcours et le gros challenge m’attiraient profondément. C’est la raison pour laquelle j’ai revu mon calendrier initial et que je suis venu ici. En rentrant en Chine, je suis sûr que je partagerai mon expérience extraordinaire avec tout le monde et que je ferai la promotion de la Haute Route.

Quel est ton premier souvenir du Tour de France ?
Je me souviendrai toujours que j’étais en train de préparer une compétition sur route. Des amis du club m’ont montré une vidéo d’un sprint sur le Tour de France. C’est la première fois que j’ai pris conscience du professionalisme et du haut niveau de cet événement. J’ai ensuite suivi le Tour via Internet. Depuis quelques années, quelques chaînes de télévision en Chine ont obtenu les droits, ce qui permet de mieux suivre l’événement.

Quel est ton modèle ?
J’admire Tony Martin, j’adore la façon dont il court.