
Tour du Qatar. Le tracé 2014 du Tour du Qatar, tel qu’il a été dévoilé hier à un peu plus de deux semaines du départ, comprendra un contre-la-montre par équipes de 10,9 kilomètres en plein cœur de l’épreuve. La présence d’un exercice du genre n’est pas nouvelle sur la course moyen-orientale. L’an dernier, les organisateurs avaient même proposé un aller-retour de 14 kilomètres sur un tronçon de route dessiné au milieu de nulle part sur Al Ruufa Street. Cette fois le chrono se tiendra aux abords du circuit de MotoGP de Losail, près de Doha. Dix-neuf équipes seront au départ, soit une de plus que l’an passé : Ag2r La Mondiale, Astana, Bardiani-CSF, Belkin, BMC Racing Team, Cannondale, FDJ.fr, IAM Cycling, Lotto-Belisol, Omega Pharma-Quick Step, Orica-GreenEdge, Team Katusha, Skydive Dubai, Team NetApp-Endura, Team Sky, Tinkoff-Saxo, Topsport Vlaanderen-Baloise, Trek Factory Racing et UnitedHealthcare.
Danilo Di Luca. Exclu à vie du monde du sport après avoir à nouveau été pris la main dans le sac l’an passé, contrôlé positif à l’EPO en avril, Danilo Di Luca n’est pas interdit de parole. Il a donc choisi de s’exprimer dans une émission qui sera diffusée ce soir en Italie. « J’ai commencé à me doper il y a une vingtaine d’années, admet l’Abruzzais de 37 ans. Chez les jeunes je gagnais souvent mais quand je suis passé pro j’ai vu des coureurs amateurs devenir soudainement plus forts que moi. Pour moi ça a commencé comme ça. Je ne me suis jamais senti coupable, je faisais comme les autres. Et j’ai recommencé à gagner des courses. J’en ai informé les médecins, ils m’ont fait des recommandations et j’ai essayé de trouver des produits par moi-même. » Et Danilo Di Luca, qui estime que 90 % du peloton du Giro était sous l’emprise du dopage l’an passé, d’oser ajouter : « réalisé correctement, le dopage ne cause pas de dégât au corps ».
