DTN. En marge des Championnats de France organisés cette semaine à Lannilis, David Lappartient a annoncé que le nom du nouveau Directeur Technique National devrait être révélé en début de semaine prochaine. Initialement, cette nomination devait intervenir bien plus tôt, mais le ministère des Sports tarde à la confirmer. « Nous avons transmis le 24 avril au ministère le nom du candidat que la Fédération Française de Cyclisme souhaitait, explique le président de la FFC. Depuis, on attend la nomination du DTN. Nous avons la certitude de l’avoir d’ici la fin juillet. C’est le candidat que j’ai proposé à la ministre qui sera nommé », indique même celui qui est également président de l’Union Européenne de Cyclisme.

BMC Racing Team. Si le vainqueur sortant du Tour Bradley Wiggins sera absent, celui qui l’avait précédé au palmarès prendra bien le départ de Porto-Vecchio samedi. Dans la foulée de son Tour d’Italie bouclé à la 3ème place, Cadel Evans sera le leader du BMC Racing Team sur la Grande Boucle. Du moins, c’est ce que l’on répète du côté de la formation américaine depuis le début de saison, et ce même si Tejay Van Garderen a pris une nouvelle dimension depuis le dernier Tour de France. Le champion du monde Philippe Gilbert sera lui aussi de la partie et devrait trouver un beau terrain de jeu en Corse. Brent Bookwalter, Marcus Burghardt, Amaël Moinard, Steve Morabito, Manuel Quinziato, et Michael Schär complètent l’effectif de BMC pour le Tour.

Ivan Santaromita. Du coup, Ivan Santaromita (BMC Racing Team) ne paradera pas avec son maillot de champion d’Italie sur les routes françaises. L’Italien a acquis le titre de champion national hier sur le parcours du Trophée Melinda dans le Trentin en se montrant le plus malin. Il avait pourtant affaire à de sacrés clients avec Michele Scarponi et Davide Rebellin. « C’est le plus beau jour de ma vie, confie Santaromita. C’était un rêve pour moi de porter le maillot et maintenant, je l’ai. J’ai terminé le Tour d’Italie en forme, j’étais aussi en forme au Critérium du Dauphiné et je me suis entraîné dur pour cette course. » Clin d’oeil du destin, c’est au Trentin qu’il avait remporté la seule victoire de sa carrière jusqu’alors : une étape lors du dernier Tour du Trentin.

3 questions à… Eddy Merckx

Eddy, qui est votre favori pour le Championnat de Belgique aujourd’hui ?
C’est difficile à dire, il y en a plusieurs. Je pense à Gianni Meersman, Bjorn Leukemans, Jurgen Roelandts et Philippe Gilbert. Ce sont les hommes qui sont les plus cités. Le parcours de la Roche-en-Ardenne est assez sélectif et le meilleur devrait émerger.

C’est la première fois que les Belges n’ont pas remporté de classiques ce printemps, comment l’expliquez-vous ?
Vous savez quand la malchance s’en mêle… Comme lorsque Tom Boonen chute plusieurs fois, ou quand Philippe Gilbert termine plusieurs fois 2ème. Mais la saison n’est pas finie. On peut donc encore gagner une classique en fin de saison et les Championnats du Monde.

Qu’attendez-vous de Jurgen Van Den Broeck sur le Tour de France ?
J’espère qu’il sera mieux au Tour de France que jusqu’à présent, car pour l’instant il n’a pas encore fait grand-chose. Il a eu des problèmes de santé aussi. Quand un sportif a ce genre de problèmes, il faut que cela passe, sinon ce n’est pas possible. On dit qu’il s’entraîne seul du côté de Tenerife. Chacun a sa manière de voir les choses. S’il se sent bien en s’entraînant comme cela… Il se connaît bien. C’est un garçon qui fait son métier à 100 %. Je pense qu’il faut lui faire confiance.

Propos recueillis à Bédoin, le 22 juin 2013.