Cahier des charges. A partir de 2017, dans le cadre de la réforme du cyclisme, un critère organisationnel s’ajoutera aux critères sportif, éthique, financier et administratif incontournables pour obtenir une licence WorldTour. Testé dès 2015 par huit équipes volontaires, parmi lesquelles les deux formations françaises du WorldTour Ag2r La Mondiale et FDJ, le nouveau cahier des charges comprend dix règles recoupant les thèmes suivants : la préparation des coureurs (planification des phases d’entraînement, de compétition et de récupération), leur encadrement (nécessité de disposer d’un nombre suffisant de collaborateurs qualifiés au sein des équipes par rapport au nombre de coureurs), les soins qui leur sont prodigués (notamment intégration requise du médecin au sein des formations), la charge de travail qui leur est imposée, le nombre de coureurs au sein des effectifs (afin de permettre le respect du ratio coureurs-personnel d’encadrement préconisé dans des limites supportable pour les équipes au plan financier), le suivi des coureurs (au travers d’une plateforme en ligne), et la certification des collaborateurs des équipes (dans un souci de professionnalisation). En 2016, ces règles seront généralisées aux deux premières divisions en vue de leur adoption définitive en 2017.

Cadel Evans. Pour la dernière fois, le nom de Cadel Evans figurera à la tête de l’équipe BMC à l’occasion du prochain Tour Down Under, l’épreuve qui marquera le terme de la carrière de l’Australien (ou presque puisque l’ancien vainqueur du Tour de France bouclera la boucle le 1er février dans une nouvelle épreuve qui portera son nom). « L’équipe va travailler dur pour Cadel afin de lui permettre de faire de son mieux pour sa dernière course WorldTour », annonce Fabio Baldato, qui dirigera un groupe composé de Rohan Dennis, Silvan Dillier, Campbell Flakemore, Michael Schär, Peter Stetina et Danilo Wyss. Plusieurs fois placé au classement général du Tour Down Under, Cadel Evans y avait fait son retour en début d’année 2014. Il y avait remporté une étape à Campbelltown et signé son meilleur résultat au classement général puisque 2ème à une toute petite seconde seulement de son compatriote Simon Gerrans.

Cyrille Guimard. Membre du conseil fédéral de la Fédération Française de Cyclisme depuis six ans, Cyrille Guimard a claqué la porte de la fédé. « On m’a méprisé depuis six ans : quatre au bureau exécutif où on ne m’a jamais rien demandé, deux au bureau fédéral qui ne sert strictement à rien, dénonce-t-il au Parisien. Je me suis aperçu qu’à travers moi, il y avait un rejet du monde professionnel. On méprise tout ce qui vient du secteur pro. Et les choses vont continuer à tourner comme elles tournent. Une fédération n’est pas démocratique, tout le monde le sait. On a remplacé le conseil d’administration qui pouvait avoir un certain pourvoir par un conseil fédéral qui se réunit trois fois par an. Aujourd’hui, il n’y a plus de représentant du monde pro au bureau exécutif. La Ligue n’est jamais rien qu’une sous-commission de la Fédération. »

Lars Boom. Associé à tout jamais à l’étape d’Arenberg, Lars Boom, qui quittera Belkin pour Astana le 1er janvier, rêve logiquement d’ajouter son nom au palmarès de Paris-Roubaix. 12ème en 2011, 6ème en 2012, 14ème en 2013, le Néerlandais a construit tout son début de saison 2015 autour de cet objectif. Il entamera sa saison au Tour Down Under (20-25 janvier) avant de continuer à s’entraîner au soleil des Tours de Dubaï (4-7 février) et du Qatar (8-13 février). Il rentrera alors en Europe pour s’attaquer aux classiques. Son programme passera par les Strade Bianche (7 mars), Paris-Nice (8-15 mars), Milan-San Remo (22 mars), A travers la Flandre (25 mars), le GP E3 (27 mars), Gand-Wevelgem (29 mars), le Tour des Flandres (5 avril) et Paris-Roubaix (12 avril). Par la suite, il est prévu que Lars Boom fasse son retour sur le Tour de France, cette fois au sein de l’équipe Astana pour qui il sera précieux en première semaine.