Tour des Flandres. Depuis qu’il a changé de site d’arrivée en 2012, le nouveau parcours du Tour des Flandres peine à reprendre ses marques. La mayonnaise ne prend pas vraiment et, aussi dur soit le Ronde, les scénarios de course sont de plus en plus aseptisés. Plutôt que de revoir totalement sa copie, l’organisation a choisi d’effectuer quelques micro-changements sur ce parcours. Elle a ainsi ajouté deux nouvelles côtes portant le total de bergs à franchir à dix-neuf. Le Tiegemberg devient ainsi la première difficulté à escalader après 87,3 kilomètres tandis que le Berendries s’intercale entre le Leberg et le Valkenberg à moins de 100 kilomètres de l’arrivée. L’enchaînement Vieux Quaremont-Paterberg-Koppenberg sera placé à une quarantaine de bornes de l’arrivée seulement. Il restera cinq monts à gravir, le dernier à 13,7 kilomètres d’Audenarde.

Les 19 monts du Tour des Flandres 2015 :

• Km 87,3 : Tiegemberg
• Km 112,9 : Vieux Quaremont
• Km 123,2 : Kortekeer
• Km 130,7 : Eikenberg
• Km 133,8 : Wolvenberg
• Km 146,5 : Molenberg
• Km 167 : Leberg
• Km 171,1 : Berendries
• Km 176,4 : Valkenberg
• Km 187 : Kaperij
• Km 194,4 : Kanarieberg
• Km 210,3 : Vieux Quaremont
• Km 213,7 : Paterberg
• Km 220,3 : Koppenberg
• Km 225,7 : Steenbeekdries
• Km 228,2 : Taaienberg
• Km 238,4 : Kruisberg
• Km 248,2 : Vieux Quaremont
• Km 251,7 : Paterberg

Patrick Lefevere. Ce nouveau parcours censé durcir encore un peu plus la course n’est pas vraiment au goût de Patrick Lefevere. Le manager d’Omega Pharma-Quick Step qui s’était imposé avec Tom Boonen à Audenarde en 2012 s’est montré sceptique auprès de nos confrères de Sporza. « Dix-neuf côtes sur le Ronde ? Je ne crois pas que ce soit une bonne évolution, a affirmé le patron de la formation belge. Le cyclisme est un sport télévisé, agréable à regarder. Mais ce ne sera pas très excitant si les coureurs arrêtent d’attaquer parce que le parcours est trop difficile. Le Ronde doit rester le Ronde. De la même manière, la nouvelle côte sur Milan-San Remo ne devrait pas être ajoutée. Prenez Liège-Bastogne-Liège par exemple. Dans les années 70, il y avait onze côtes et il y avait du suspense. »

GP Ouest-France. Autre course en quête d’identité, le GP Ouest-France. L’épreuve bretonne se cherche depuis des années et après avoir rallongé ses circuits, les organisateurs ont choisi de proposer une nouvelle formule en ligne. Ce nouveau parcours interviendra à l’horizon 2016 et Plouay restera le site de départ et d’arrivée.  « L’UCI nous a poussés à faire ce choix afin notamment de fournir un maximum d’images de la Bretagne à la télévision, et de booster les audiences, explique le président du comité d’organisation Jean-Yves Tranvaux à Ouest France. La réforme du WorldTour prévoit une diminution du nombre de jours de courses. Des épreuves vont donc disparaître du premier calendrier, et n’accueilleront plus les meilleures formations mondiales. Si on veut rester à ce niveau, on doit mettre tous les atouts de notre côté. »

Michele Acquarone. La bataille juridique qui oppose RCS Sport à Michele Acquarone s’est soldée par la défaite de l’ancien directeur du Giro. L’Italien, accusé de détournement de fonds pour une valeur estimée à 11 millions d’euros, avait été licencié. L’intéressé avait alors saisi la justice pour contester ce licenciement qualifié d’abusif, mais a donc été débouté par la justice transalpine. La société organisatrice des plus grandes épreuves italiennes voudrait maintenant mener une action en justice à l’encontre de Michele Acquarone. Celui qui avait succédé à Angelo Zomegnan a affirmé qu’il ferait appel se disant innocent. « Il ne s’agit pas de RCS contre un ancien employé, avait accusé l’ancien organisateur dans une lettre ouverte il y a peu. Il s’agit de RCS qui se protège d’un scandale loin du cœur de la compagnie. Dans la vie, les gros poissons mangent toujours les petits. Toujours. »