Tejay Van Garderen. L’Américain Tejay Van Garderen (BMC Racing Team), 5ème et meilleur jeune du Tour de France 2012, ambitionne de remporter enfin une belle course par étapes cette saison. Il n’est pas passé loin au Tour de San Luis, 2ème, à son grand étonnement. « Je misais plus sur une victoire dans le contre-la-montre individuel, a-t-il précisé avant de quitter l’Argentine. Je n’avais pas du tout imaginé une bonne place au classement général. Mais John Lelangue et mes équipiers m’ont vraiment motivé pour aller chercher ces objectifs. Je me suis surpris moi-même. Je n’aurais pas imaginé avoir un tel niveau. Dans les ascensions, j’ai eu de bonnes sensations et les jambes tournaient bien. Je suis satisfait d’avoir pu rivaliser avec des adversaires contre lesquels je devrai encore me battre à partir de notre arrivée en Europe. »

Andreï Tchmil. Champion des classiques dans les années 90 puis manager de l’équipe Katusha, Andreï Tchmil est candidat à la présidence de l’Union Européenne de Cyclisme, dont l’élection se déroulera le dimanche 3 mars à Paris. Aussi a-t-il présenté un programme complet et concret, fort de propositions claires pour donner enfin un véritable pouvoir à l’institution européenne. Andreï Tchmil entend notamment aider à relancer la dynamique du cyclisme en Europe grâce à son expérience de coureur professionnel, grâce aussi à sa connaissance du terrain. Parmi une multitude de points, son programme prévoit une réforme de l’institution européenne et l’élaboration de nouveaux challenges européens (dont un Tour d’Europe). Présidée depuis 2009 par le Polonais Wojciech Walkiewicz, une personnalité complètement effacée sur la planète cycliste, l’Union Européenne de Cyclisme rassemble quarante-huit pays.

Drôme Classic. Les organisateurs de la Drôme Classic, la nouvelle course qui précédera de vingt-quatre heures la Classic Sud Ardèche le samedi 23 février, ont dévoilé le parcours qui sera le leur à l’occasion de cette 1ère édition. La course drômoise prendra ses quartiers dans la commune de Montmeyran. Le parcours initialement envisagé avec l’enchaînement des cols de Devès, de la Grande Limite et des Roberts ayant été abandonné sur avis défavorable de la préfecture, les organisateurs ont retenu un nouveau parcours qui permettra d’éviter les axes concernés par l’arrêté ministériel. L’épreuve aura donc bel et bien lieu. Longue de 193,8 kilomètres, elle empruntera notamment un circuit de 32,9 kilomètres à accomplir cinq fois avec, à chaque tour, l’ascension de la côte d’Allex, dont le dernier sommet interviendra à 15 kilomètres du but.

Affaire Puerto. Six ans et demie après le déclenchement d’une opération qui a engendré un grand séisme dans le cyclisme et provoqué la chute de nombreux champions, l’affaire Puerto est instruite au pénal. Le procès s’est ouvert hier à Madrid en présence des cinq accusés poursuivis pour délit contre la santé publique : le docteur Eufemiano Fuentes, sa sœur Yolanda, et les anciens directeurs sportifs Manolo Saiz, Vicente Belda et José-Ignacio Labarta. Le procès doit durer près de deux mois, jusqu’au 22 mars. En mai 2006, les enquêteurs espagnols avaient mis la main sur 200 poches de sang ainsi que plusieurs produits dopants dans deux appartements madrilènes appartenant au docteur Fuentes. Si le cyclisme a été le plus exposé dans cette affaire (Jan Ullrich, Ivan Basso et Alejandro Valverde sont tombés parmi d’autres), de nombreux clubs de football espagnols et des joueurs de tennis de renom ont été cités parmi les clients du docteur Fuentes.

Commission Indépendante. Pour un flop, c’est un flop ! Mise en place par l’Union Cycliste Internationale il y a deux mois pour déterminer le rôle qu’avait joué l’UCI auprès de Lance Armstrong durant les heures glorieuses de sa carrière, la Commission Indépendante a été dissoute. Ces derniers jours, des voix s’étaient élevées pour contester l’indépendance de ce groupe de travail. L’Agence Mondiale Antidopage et l’USADA avaient fini par renoncer à participer aux travaux d’enquête. Estimant par conséquent que le rapport élaboré sans ces organisations ne serait pas crédible, l’Union Cycliste Internationale a mis un terme à l’enquête. Plutôt que de comprendre le passé la fédération veut maintenant s’employer à se tourner vers l’avenir. Elle travaille à la mise en place d’une Commission Vérité et Réconciliation.