Alejandro Valverde. Écarté pendant deux ans des pelotons Alejandro Valverde espère rattraper le temps perdu en restant dans le milieu professionnel pendant encore longtemps. L’Espagnol qui a soufflé ses 32 bougies en avril compte bien continuer encore cinq ou six ans jusqu’à 37 voire 38 ans. « En 2003 j’ai remporté une médaille au Mondial et en 2012 j’étais toujours là. Sur la Vuelta cette année, je me sentais mieux que sur celle que j’ai gagnée », rappelle le Murcian. À court terme, Valverde pense au Tour de France qui devrait constituer l’objectif principal de sa saison 2013. « J’ai encore le Tour de France en tête. Je ne dis pas que j’irai pour le gagner mais je pense que je peux être sur le podium », affirme Valverde. Son meilleur résultat sur la Grande Boucle reste une 6ème place en 2007.

Ag2r La Mondiale. Depuis la création du Tour Down Under en 1999, Ag2r La Mondiale a toujours répondu positivement à l’invitation des organisateurs. 2013 ne fera pas exception à la règle et la formation de Vincent Lavenu se rendra dans l’hémisphère sud en tout début de saison. Une épreuve qui a souvent réussi à l’équipe basée à Chambéry. Gilles Maignan en 2000, Mikel Astarloza en 2003, Simon Gerrans en 2006 et Martin Elmiger en 2007 ont tous remporté l’épreuve sous les couleurs d’Ag2r. En janvier, l’équipe ira en Australie avec des ambitions. Yauheni Hutarovich et Davide Appollonio tenteront d’aller chercher un bouquet pour leur première apparition sous leurs nouvelles couleurs. Mikaël Chérel et Blel Kadri auront pour objectif d’entrer dans le top 10 final.

L’équipe Ag2r La Mondiale pour le Tour Down Under :

• Davide Appollonio (ITA)
• Gédiminas Bagdonas (LIT)
• Guillaume Bonnafond (FRA)
• Mikael Chérel (FRA)
• Blel Kadri (FRA)
• Yauheni Hutarovich (BLR)
• Julian Kern (ALL)

CPA. Gianni Bugno, le président du CPA, l’association internationale des coureurs, a participé en tant qu’observateur à la table ronde organisée le week-end dernier à Londres par le néo-mouvement Change Cycling Now. Le groupe, qui réfléchit notamment à une alternative à la direction de l’UCI, compte sur Gianni Bugno pour relayer son message auprès des coureurs et les inviter à rejoindre le mouvement. « Le CPA se doit de rencontrer tous les protagonistes et prendre connaissance des idées, mesures, positions et autres initiatives des uns et des autres concernant ce difficile dossier qu’est la lutte contre le dopage et dont dépend l’avenir du cyclisme, a précisé Bugno pour justifier sa présence à Londres. Je suis convaincu qu’il en sortira du bien. C’est une excellente occasion pour les coureurs d’être les véritables protagonistes du changement. »

Colombia. On sait que les colombiens aiment les cimes et les hautes altitudes. L’équipe Colombia organise son premier camp d’entraînement avec l’effectif 2013… à 2500 mètres d’altitude. Depuis hier, les coureurs et le staff sont réunis à Zipaquirà à cinquante kilomètres au nord de Bogota. L’objectif est d’intégrer les recrues à l’effectif mais aussi de préparer sérieusement la saison 2013 sur un plan physique. Des tests évalueront la consommation d’oxygène et la production d’acide lactique des coureurs pour établir les programmes d’entraînement. Seul un coureur manquera à l’appel. Leonardo Duque, tête d’affiche du recrutement de la formation colombienne, restera en France quelques jours. Celui qui reviendra au pays après sept saisons passées chez Cofidis est papa d’un petit Eduardo depuis dimanche.

Philippe Gilbert. Dire que Philippe Gilbert (BMC Racing Team) a connu une saison en dents de scie est un doux euphémisme. Au fond du trou en mars pour aller toucher l’arc-en-ciel en septembre, l’ancien numéro un mondial est passé de l’ombre à la lumière. Il s’en explique dans son livre présenté mardi intitulé « Ma saison arc-en-ciel » où il revient sur son adaptation difficile au sein de l’équipe américaine. « J’ai changé de vélo, mais j’ai fait l’erreur de ne pas inclure dans mon contrat la possibilité de courir avec mes propres pédales et ma propre selle », explique le champion du monde dans son livre. En marge de la présentation, il affirme également avoir eu des difficultés à digérer sa saison 2011. « En plus de gérer le sportif, j’ai du gérer l’extra-sportif. J’ai payé cela cash pendant trois ou quatre mois. Je n’étais que l’ombre de moi-même. Mon corps ne réagissait plus et avait besoin de souffler. On parle de « burn out ». C’est peut-être ce que j’ai vécu », avoue Philippe Gilbert au micro de la RTBF. Il confie également au quotidien Het Nieuwsblad avoir été « mort » après le premier stage de l’équipe BMC en décembre 2011.