Bretagne-Séché Environnement. La formation française du début de saison c’est elle et Bretagne-Séché Environnement aura à cœur de le confirmer sur Paris-Nice à partir de dimanche. C’est un collectif solide qui se présentera à Maurepas avec Eduardo Sepulveda en chef de file. Vainqueur de la Classic Sud Ardèche samedi, l’Argentin a misé tout son début de saison sur la course au soleil sur laquelle on devrait le voir en action. Mais le collectif breton qui chiffre déjà cinq succès cette année misera également sur Yauheni Hutarovich, triple vainqueur d’étape sur la Tropicale Amissa Bongo, et Jonathan Hivert, entré à cinq reprises dans le Top 10 depuis le début de la saison. « Nous abordons ce Paris-Nice avec humilité car nous savons qu’il va nous falloir monter d’un cran, mais aussi avec de l’ambition », résume Emmanuel Hubert.

L’équipe Bretagne-Séché Environnement pour Paris-Nice :

• Anthony Delaplace (FRA)
• Pierrick Fedrigo (FRA)
• Arnaud Gérard (FRA)
• Jonathan Hivert (FRA)
• Yauheni Hutarovich (BLR)
• Daniel McLay (GBR)
• Eduardo Sepulveda (ARG)
• Florian Vachon (FRA)

Nairo Quintana. La chute dont Nairo Quintana (Movistar Team) a été victime au Championnat de Colombie a finalement changé pas mal de choses pour le vainqueur sortant du Giro. Forfait pour la Ruta del Sol, le Colombien a choisi de modifier son programme et d’ajouter deux nouvelles courses WorldTour à son calendrier. Il disputera la Flèche Wallonne le 22 avril puis enchaînera avec le Tour de Romandie du 28 avril au 3 mai. Auparavant, Nairo Quintana ne va rien changer à son programme initial. Il effectuera sa rentrée européenne sur Tirreno-Adriatico du 11 au 17 mars où il bataillera avec Alberto Contador, Chris Froome et Vincenzo Nibali. Puis il prendra la direction de l’Espagne où il disputera le GP Miguel Indurain (4 avril) en préambule du Tour du Pays Basque (6-11 avril) dont il a remporté l’édition 2013.

Robert Gesink. Des problèmes familiaux vont empêcher Robert Gesink (Team LottoNL-Jumbo) de prendre le départ de Tirreno-Adriatico le 11 mars prochain. « Mon fils Bram va quitter l’hôpital. Ces deux dernières semaines, j’étais seulement préoccupé par ma famille, révèle le Néerlandais. Je ne pourrais donc pas atteindre le niveau que j’aurais voulu avoir sur Tirreno. J’ai fait un faux-départ au Tour d’Algarve et je n’ai pas pu obtenir l’intensité que j’aurais voulue. Maintenant que Bram est de retour à la maison, je vais pouvoir me concentrer sur le vélo. » Le prochain objectif que se fixe Robert Gesink sera le Tour du Pays Basque. Il contraint son équipe à revoir ses plans pour Tirreno. Les espoirs reposent désormais sur Tom Van Asbroeck même si une victoire semble exclue compte tenu de la présence des cadors du sprint.

Axel Domont. L’équipe Ag2r La Mondiale n’était pas à la fête mercredi sur le Samyn avec quatre abandons. Mais le plus poissard de l’équipe de Vincent Lavenu était sans doute Axel Domont. Le Drômois s’est en effet fracturé la tête du radius et la clavicule lors de la classique belge. Pour le moment, le coureur de 24 ans ne sait pas encore combien de temps il devra être écarté des pelotons. Des examens complémentaires décideront des éventuelles suites chirurgicales à prévoir. De cela dépendra la durée de son indisponibilité. « C’est la 5ème fois que je me brise la clavicule gauche, déplore le natif de Valence. Elle était encore très fragile depuis août. Malgré cette poisse, je garde le moral. »

Rigoberto Uran. À deux mois de l’événement, Rigoberto Uran (Etixx-Quick Step) a déjà la tête tournée vers le Giro. Avec son coéquipier Gianluca Brambilla, le Colombien a reconnu la 14ème étape du Tour d’Italie : un contre-la-montre de 59,2 kilomètres entre Trévise et Valdobbiadene. Un parcours que le champion de Colombie de l’exercice a apprécié. « Le contre-la-montre intervient après deux semaines de course, rappelle le 2ème de la dernière édition. Après 1h15, 1h20 d’effort, les différences pourraient être importantes entre les prétendants au général. Il est difficile de prévoir comment un coureur pourra appréhender ce contre-la-montre. La première partie est plate. Mais quand on aborde les petites côtes,  il faut savoir maintenir la pression, même dans les derniers kilomètres. C’est un chrono différent de celui que j’ai gagné l’an dernier. »