
Présent pour la deuxième fois sur les routes de la Vuelta, Elia Viviani (Quick Step Floors) a remporté sa première étape sur le Grand Tour espagnol. Facile dans l’emballage final, il a déposé tous ses adversaires pour s’adjuger sa 16ème victoire cette saison. Une performance inouïe pour le sprinteur italien qui n’arrête plus de gagner. « C’est beau. Je n’ai pas de mots pour l’équipe. Être les plus solides, ce n’est pas facile » s’est réjoui l’ancien coureur de la Sky qui s’épanouit au sein de la formation belge. « Personne ne nous a aidé, à part le Team Sky dans la longue ascension. Pieter Serry et Casper Asgreen ont roulé toute la journée. C’est difficile de contrôler des étapes, mais on la voulait vraiment. Toute la journée on a poursuivi un objectif, gagner une étape de La Vuelta. On ne savait pas si on en était capable ou pas, car il y avait 3 000 mètres de dénivelé. Ce n’était pas un sprint facile. En tout cas, je suis content que ma superbe saison continue. C’est ma première victoire sur La Vuelta après deux deuxièmes places et je suis très content. »
Sagan passe à côté
Troisième sur la ligne derrière les Italiens Viviani et Giacomo Nizzolo (Trek-Segrafredo), Peter Sagan (Bora Hansgrohe) n’a pas réussi à mettre en route dans l’emballage final. Le champion du Monde est resté dans les roues et a vu la fusée Viviani lever les bras. Au sortir d’un Tour de France plus que réussi avec trois victoires d’étapes et le maillot vert, il semble encore trop court physiquement pour aller chercher une étape sur la Vuelta. « Ce fut une autre étape difficile. Bien que je ne sois pas encore à mon meilleur niveau, je me suis senti un peu mieux et j’ai pris un coup au sprint. L’équipe a fait un excellent travail dans les derniers kilomètres, mes coéquipiers m’ont emmené dans le final et j’ai donné le meilleur de moi-même au sprint, mais Viviani était le plus rapide. »
La journée tranquille de Kwiato

-LL