Fabien Canal (Team GT-Skoda-Chamonix) incarne l’espoir et le renouveau du VTT français. Le jeune Franc-Comtois de 22 ans est probablement la relève de cette discipline qui ne manque déjà pas de références en la matière. Il nous a gratifiés d’une saison 2011 de haute volée autant sur le plan national où il a pu affirmer tout son talent en remportant le titre  que sur le plan international où il a figuré très souvent dans le Top 10 voire le Top 5 du gratin. Champion du monde et d’Europe de relais par équipes cette saison, 2ème de la Coupe du Monde Espoirs 2011, il fait le point.

Fabien, tu as sûrement réalisé la saison la plus aboutie de ta jeune carrière, quel constat en fais-tu ?
2011 restera la saison où j’ai eu sans doute la plus grande régularité. Une saison avec de belles choses de réalisées mais cependant quelques regrets (NDLR : regrets par rapport à ses Championnats du Monde manqués où il avait sa place dans le Top 5).

Champion du monde et d’Europe en relais par équipes dans la même saison, as-tu suivi une préparation physique particulière ?
Oui, j’ai en effet suivi une préparation physique particulière, qui consistait à faire des intensités deux jours avant mes compétitions, afin de me préparer à cet effort spécifique du relais.

2012 est une année particulière, échéance olympique oblige. Tu vas te préparer comme d’habitude où il te faudra faire des choix pour parer à cette éventualité ?
Comme d’habitude. Mais il me faudra adapter ma préparation, car cette année les Coupes du Monde débuteront plus tôt, dès le mois de mars, les 17 et 18 mars à Pietermaritzburg.

Vu ta maturité physique grandissante, tu vas nous réaliser de grandes choses en 2012 ?
J’espère faire une belle saison, et je vais aussi essayer de me démarquer en short race en Coupe du Monde la saison prochaine.

Apparemment, le changement du team Keops au team GT-Skoda-Chamonix a été très bénéfique pour tout le monde ?
Oui, notamment au niveau du matériel et de la structure internationale avec l’équipe de DH.

Il y a de grosses différences entre les deux structures ?
La différence se situe là, au niveau du matériel, de la taille de la structure, et de l’image qu’elle peut véhiculer.

Les résultats individuels des athlètes d’une équipe traduisent souvent la bonne ou mauvaise santé de celle-ci, c’est plutôt la bonne humeur chez vous non ?
Oui, on délire bien sur les courses, il y a un bon état d’esprit au sein du team.

Tu garderas les mêmes partenaires pour 2012 ?
Normalement, peu de choses devraient changer à ce niveau-là.

Propos recueillis par Emmanuel Chaillard – http://velotekiero.sportblog.fr