
Lisa Mitterbauer. Un nouveau visage est venu se mêler à ceux du team BH-SR Suntour-KMC alors que le team français, dans sa configuration 2016 (exception faite des crossmen Nicolas Bazin, Joshua Dubau et Lucas Dubau) est réuni depuis le week-end à Marrakech, au Maroc, pour un stage de cohésion. Agée de 23 ans, la championne d’Autriche Lisa Mitterbauer (Habitat Mountainbiketeam) a rejoint le groupe dirigé par Michel Hutsebaut. Groupe qui s’articule autour de Julie Bresset, Perrine Clauzel, Hélène Marcouyre, Adelheid Morath, Victor Koretzky, Maxime Marotte et Jordan Sarrou. Elite 1ère année en 2015, Lisa Mitterbauer a obtenu de premières références sur la scène internationale, 14ème à Lenzerheide, 17ème à Mont-Sainte-Anne. Elle a remporté début mai le Spring Bike Ultimate MTB Battle, une course par étapes VTT organisée en Autriche.
Sébastien Claquin. Champion du monde Juniors d’enduro, vainqueur des Enduro Series 2015, Sébastien Claquin (Team Giant Offroad) a inscrit son nom au palmarès de l’Urban DH de Grasse en allant chercher Rémy Métailler pour 14 centièmes de seconde dans le run final. « J’adore rouler avec de la pression et être dans la position du chasseur plutôt que de la proie, dit-il avec le sourire. C’est dans ces moments-là que j’arrive à me transcender et donner le meilleur de moi-même. Je gagne d’un rien c’est vrai, et je savoure encore plus cette victoire tant elle a été dure à obtenir face à un très grand Rémy Métailler. Il ne fallait rien lâcher, à chaque run ça allait plus vite. Un léger coup de frein de moins, un quart de pédalage en plus et tu restes ou tu es éjecté du podium ! C’est dans l’adversité que l’on devient plus fort, Rémy m’a poussé à tout donner. »
Pierre Thévenard. Dimanche à Grasse, Pierre Thévenard est devenu le premier champion de France des Urban DH devant Ange Magionili et Jean Rigaut. Arrivé en début de saison pour découvrir la discipline, il en est donc reparti avec le titre, notamment 2ème à Séguret et 4ème à Grasse. « J’ai commencé par le dirt et ça aide bien dans les gros sauts, raconte-t-il. Après, je me suis orienté vers la descente et la mixité des deux est parfaite pour être rapide en Urban DH. Je vais donc continuer les descentes classiques et les Urban DH l’an prochain pour être dans les meilleures conditions afin de remettre mon titre en jeu. C’est tellement de plaisir et d’adrénaline sur chaque run, on lâche les freins de plus en plus en se faisant parfois des petites frayeurs qui te rappellent très vite que tu es toujours sur un VTT et que les murs sont bien près. C’est ce qui est unique et j’espère que malgré la complexité d’organisation de tels événements, ça va encore continuer à se développer chez nous en France. »
