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Le Fameux Paris Brest Paris


Messages recommandés

Le 27/08/2023 à 20:56, Gérôme BORGER a dit :

Notre ami  "Zedman", Dominique pou ceux qui le connaissent, à parcouru le PBP en 79h16.

Un grand bravo à lui 💪💪💪🥉

+1

et dans mon ancien club un gars qui l'a déja fait 2 X l'a a nouveau réussi en 63h00 .......

quand je pense que le vainqueur fait du 29,2 km/h arrêt compris c'est complètement dingue !!!!!!!!!!!!!!

 

Capture PBP.JPG

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Il y a 13 heures, Jean-Pierre COURQUIN a dit :

nous avons sur le forum un champion d'une grande modestie qui a gagné en 1983 !

Et aussi en 1979.

On ne le voit que rarement, mais parmi les vainqueurs présents sur V101 il y a aussi Philippe Deplaix.

Modifié par Bernard MOREAU
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Et n'oublions pas les 6 vainqueurs de l'édition 2003 dont plusieurs sont venus sur V101 mais qui ont été déclassés pour ...

excès de vitesse 😂😂😂.

 

Ils avaient été pénalisés de 2 h. 
On les retrouve avec un temps de 45h 34 mn ici :

https://www.pbpresults.com/2003
Mais c'est sûrement plus compliqué que ça car ils seraient classés tous les 6 ensemble, or ce n'est pas le cas.

Modifié par Bernard MOREAU
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Le 30/08/2023 à 22:42, Bernard MOREAU a dit :

Et n'oublions pas les 6 vainqueurs de l'édition 2003 dont plusieurs sont venus sur V101 mais qui ont été déclassés pour ...

excès de vitesse 😂😂😂.

 

Ils avaient été pénalisés de 2 h. 
On les retrouve avec un temps de 45h 34 mn ici :

https://www.pbpresults.com/2003
Mais c'est sûrement plus compliqué que ça car inséraient 6 ensemble.

Il y avait le Lyonnais Dominique Briand qui a fait son retour cette année. Il est resté avec les meilleurs longtemps, 23 h pour aller à Brest et ensuite il était carbo. il l'explique sur Strava. Je lui demanderai son commentaire quand je le verrai .

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il y a une heure, Béga69 a dit :

Il y avait le Lyonnais Dominique Briand qui a fait son retour cette année. Il est resté avec les meilleurs longtemps, 23 h pour aller à Brest et ensuite il était carbo. il l'explique sur Strava. Je lui demanderai son commentaire quand je le verrai .

Merci de nous le signaler.
Dominique a 68 ans.
PS :
On remarque ici 
http://crazygone.canalblog.com/archives/2009/02/08/12439208.html
Que Dominique se considère toujours comme vainqueur (avec ses compagnons) du P-B-P 2003.

Modifié par Bernard MOREAU
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  • 2 weeks later...

Vous avez raison de rappeler le fil sur PBP et Bordeaux-Paris qui datait de 2015, mais contenait de nombreux rappels historiques. Nous sommes huit ans plus tard et que pouvons-nous dire ?

 La roue a tourné et a fait disparaître du paysage quelques protagonistes dont je fais partie. Non par lassitude, mais par incapacité à rouler si longtemps sans pencher systématiquement du côté droit jusqu'à chuter. Il me faudrait maintenant, à 74 ans, davantage d’heures de sommeil mais, comme la vitesse a encore diminué, il n’est plus possible d’être dans les délais. Mes copains des douze PBP ont eu des fortunes différentes avec Jean-Claude Chabirand qui a bouclé son 13 ième et Dominique Lamouller qui a fini hors-délai.  

Ce que je remarque, c’est que beaucoup d’excellents randonneurs comme Dominique Briand ou André Ialenti ont préféré jeter l’éponge, tant la vitesse de l’aller était terrible. Aller à Brest en 18h31 soit plus de 31km/h de moyenne, arrêts compris, ce n’est pas anodin. Christophe Bocquet et Michel Mingant s’en sont mieux sortis et une fois encore ont bouclé en moins de 50 heures.

Il est clair que quatre ans de plus à chaque édition finit par se sentir et qu’il devient impossible pour ceux qui sont dans la soixantaine de garder le rythme d’avant. Pour encore réussir son PBP quand on entre dans la vieillesse, disons le mot, il faut accepter de revoir totalement sa façon de rouler. Ne plus se préoccuper en permanence du chronomètre sur la route et dans les contrôles, mais gérer l’affaire en se ménageant des pauses suffisantes, en se forçant à dormir même sans avoir sommeil, en ne mangeant pas n’importe quoi, en buvant suffisamment, etc…

C’est totalement différent d’essayer de faire le meilleur temps possible ; c’est juste essayer de rentrer dans les délais sans être détruit. Et pour qui a toujours roulé avec le premier objectif c’est une révolution qui est parfois plus compliqué que de faire un PBP à bloc et sans dormir. Je l’ai vécu en 2015 avec un PBP bien galère en 70h, puis en 2019 avec un PBP de rêve en 86h. Et de finir ainsi la série sur un souvenir lumineux est une petite compensation à l’absence de 2023.

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J'ai eu le plaisir de rencontrer Louis lors de la Semaine Fédérale de Pont-à-Mousson, donc trois semaines avant PBP. A sa demande je lui ai communiqué le plus possible de conseils pour réussir PBP. Pas sur le plan physique, ni mental où il est très fort, mais plus sur la gestion de l'affaire et surtout sur le matériel. Son entraînement très axé sur le home-trainer ne lui a en effet pas donné beaucoup d'informations ni sur l'éclairage, ni sur les crevaisons, ni sur l'autonomie des dérailleurs électriques, ni sur la gestion du sommeil, ni sur les aléas climatiques, etc... Il a acquis de l'expérience lors des brevets qualificatifs, mais manque encore un peu de la culture purement cycliste nécessaire à ces grands brevets.

 

Son arrêt-collision brutal alors qu'il lui restait 25 bornes pour toucher Rambouillet et un délai  bien suffisant, ont malheureusement rappelé que jusqu'à la ligne rien n'est acquis. Il a malgré tout réalisé un exploit en débutant PBP à 73 ans. Il démontre que la perte de force musculaire n'est pas inéluctable et que l'entraînement intelligent peut la conserver très longtemps. Il a toujours un gros moteur et des bielles parfaites. Ce sont les accessoires comme la vue, le sens de l'équilibre, le maintien des cervicales, qui prennent beaucoup d'importance sur PBP.

Pour lui ce furent les cervicales le point faible et il lui a manqué de savoir comment y remédier. Il aurait pu se faire poser une minerve à Dreux ou finir avec une chambre à air nouée dans le dos pour lui redresser la tête et l'aider à la maintenir suffisamment droite pour voir au moins quelques mètres devant lui. J'ai un copain qui a fini ainsi son 10ième PBP. Si Louis avait connu ce système, il n'aurait pas percuté l'Américain planté au milieu de la route.

 

Il y a sur PBP des anciens d'une endurance pas banal comme le plus ancien des homologués (79 ans) qui a chuté tout seul contre un trottoir entre Villaines et Mortagne, a fini en 89h30 et, rentré chez lui en Vendée, a dû être hospitalisé quatre jours suite à un pneumo-thorax.

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Le 12/09/2023 à 19:18, Alain COLLONGUES a dit :

Ce sont les accessoires comme la vue, le sens de l'équilibre, le maintien des cervicales, qui prennent beaucoup d'importance sur PBP.

Ça me fait penser à 2 courses longue distance où le fait de rouler sans lunettes aurait pu m'empêcher de terminer.
- sur un clm de 24 h dans l'Etat de New York, près de Syracuse, il avait fait froid pendant la nuit ( c'était en juillet mais ciel complètement dégagé) et un film s'était formé sur l'un de mes yeux, dû à une sorte de gelure. De cet oeil je voyais comme à travers un brouillard épais. Par chance l'autre oeil n'a pas subi ce problème et avec le jour et le réchauffement de l'air le problème a disparu.
- Une dizaine d'années plus tard, j'avais oublié et je ne portais toujours pas de lunettes au départ de Bordeaux-Paris (pro-am) de 86 ou (je pense) 88. 
Il a aussi fait froid pendant la nuit et la même chose s'est produite pendant plusieurs heures. Heureusement, cette fois encore un seul oeil avait été affecté.

Difficile de penser à tout au départ de telles épreuves comme le montre le cas de Louis.

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  • 2 weeks later...

Sujet intéressant et qui ne revient que tous les 4 ans. A ce jour, maintenant 1 mois que le départ a été donné, toujours pas de résultats officiels, mais des sites étrangers ont piraté l'organisation et fait paraître des classements. Alors même si ce n'est pas la réalité, je n'ai pu m'empêcher de décortiquer quelques chiffres. 4920 arrivants dans les délais de 90 h, puis curieusement, 195 arrivées hors délais, donc plus de 90 h. Donc 1654 AB. Les premiers ont été rapides, ils doivent vraiment s'arrêter un minimum, le meilleur en 41 h 46, curieusement n'était pas à Brest avec les premiers. Au final 53 temps de moins de 50 h, ce qui n'est pas exceptionnel, les années 70/80 offrent de meilleures statistiques en taux de réussites. Voilà il convient de relativiser aussi, et attendons les chiffres officiels.

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Le 26/09/2023 à 18:08, Bernard PIGUET a dit :

Sujet intéressant et qui ne revient que tous les 4 ans. A ce jour, maintenant 1 mois que le départ a été donné, toujours pas de résultats officiels, mais des sites étrangers ont piraté l'organisation et fait paraître des classements. Alors même si ce n'est pas la réalité, je n'ai pu m'empêcher de décortiquer quelques chiffres. 4920 arrivants dans les délais de 90 h, puis curieusement, 195 arrivées hors délais, donc plus de 90 h. Donc 1654 AB. Les premiers ont été rapides, ils doivent vraiment s'arrêter un minimum, le meilleur en 41 h 46, curieusement n'était pas à Brest avec les premiers. Au final 53 temps de moins de 50 h, ce qui n'est pas exceptionnel, les années 70/80 offrent de meilleures statistiques en taux de réussites. Voilà il convient de relativiser aussi, et attendons les chiffres officiels.

Tu es sûr que le "premier" n'a pas viré en tête à Brest, ils étaient 3 me semble t'il 

Quant à la performance des premiers d'antan, tu es sûr que les routes empruntées étaient identiques ...

 

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Jean Marc,

Tu es l'auteur de ce sujet, alors je vais te répondre du mieux possible. PBP est une longue  et bien entendu belle histoire, qui a engendré je ne sais combien de livres, sans parler de innombrables pages de mensuels. Alors, cela devient compliqué avec le nombre de candidats, qui étaient porteurs d'un numéro de 4 indices : 1 lettre majuscule suivie de 3 chiffres, curieusement les lettres sont innombrables, A,B,C, D, E, et j'en passe il y a aussi Q, Y, W. Incroyable, fini le temps des 3 départs, et les rapides savaient qu'il fallait partir dernier. Donc, j'ai revu la question le "Ricain" avait un A et est donc parti  16/17' avant les B, qui l'ont rejoint et sont arrivés ensemble à Brest, Enfin il faudrait le CR complet, attendons. Quant à l'histoire quelques anciens m'ont raconté l'origine et l'emploi de la RN 12 ( route des poissonniers) donc devenue dangereuse avec le temps, et jusqu'à 1966 le parcours ne faisait que 1182 km, et puis 1202 en 1971, et curieusement 1245 en 1985.

Alors c'est toute une longue histoire, et attendons la suite, si nous l'avons.

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Oui Bernard la suite va venir, mais pour les organisateurs, PBP n’est pas fini. Établir avec rigueur la liste des homologations n’est pas simple. Pourquoi ?

Par sécurité, il y a deux systèmes de pointage : celui par tampon traditionnel sur le carnet et celui par enregistrement du passage de la puce électronique, contenue dans la plaque de cadre, sur un tapis enregistreur.

La consigne donnée aux bénévoles, préposés au pointage d’arrivée à Rambouillet, avait été de donner la médaille et de restituer le carnet de route tout de suite, si les deux systèmes donnaient des résultats cohérents et complets. Ceci afin d’éviter de renvoyer par la Poste les 6000 carnets et les médailles ensuite. Malheureusement la consigne n’a pas été respectée et tous les carnets ont été rendus. Si bien que l’ACP ne dispose plus que de l’enregistrement du pointage par puce.

Or celui-ci a connu des défaillances, avec des puces non reconnues, comme lorsque le participant la fixait mal, la perdait ou la collait sur la carlingue de son vélomobile, avec des participants qui à Rambouillet sont retournés au-devant d’amis et sont passés deux fois sur le tapis, avec d’autres qui ne sont pas passés sur le tapis… Il y a aussi des contrôles tout simplement manquants, un ou deux contrôles secrets absents, des moyennes très surprenantes entre deux contrôles, etc… Il faut alors interroger par mail chaque participant et lui demander d’envoyer un scan de son carnet. Tous ne répondent pas ou tardent beaucoup.

Et puis il y a des demandes de dédommagement en temps pour aide à des cyclos accidentés et tout ce qu’on peut imaginer. Une personne s’y consacre à plein temps depuis l’arrivée et ce n’est pas fini. En principe on devrait tenir une réunion de finalisation en octobre. La « dead line », comme on dit maintenant, est que la plaquette de résultats soit prête pour la cérémonie de clôture, qui aura lieu à Paris le 10 février.

Enfin concernant le pointage de l’Américain Nicolas DEHAAN à Brest il a pointé en même temps que Marko BALOH et que Severin ZOTTER à 10h48’, soit un aller en 18h46 pour DEHAAN (vague A) et en 18h31 pour les deux autres (vague B) et une moyenne de 31,4 km/h. Il les a laissés là pour rentrer seul (déjà 26 minutes d’avance à Carhaix retour).

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MERCI Alain de ces précisions, je sais que tu étais au coeur de l'organisation, et nous patienterons, je me suis également relu, et je fais une erreur, c'est en 1995 qu'il y avait 1245 km à se coltiner, l'histoire n'est pas facile à suivre, donc pas faire de fautes de frappe.                A plus tard pour la suite

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Il y a 13 heures, Alain COLLONGUES a dit :

Oui Bernard la suite va venir, mais pour les organisateurs, PBP n’est pas fini. Établir avec rigueur la liste des homologations n’est pas simple. Pourquoi ?

 

Par sécurité, il y a deux systèmes de pointage : celui par tampon traditionnel sur le carnet et celui par enregistrement du passage de la puce électronique, contenue dans la plaque de cadre, sur un tapis enregistreur.

 

La consigne donnée aux bénévoles, préposés au pointage d’arrivée à Rambouillet, avait été de donner la médaille et de restituer le carnet de route tout de suite, si les deux systèmes donnaient des résultats cohérents et complets. Ceci afin d’éviter de renvoyer par la Poste les 6000 carnets et les médailles ensuite. Malheureusement la consigne n’a pas été respectée et tous les carnets ont été rendus. Si bien que l’ACP ne dispose plus que de l’enregistrement du pointage par puce.

 

Or celui-ci a connu des défaillances, avec des puces non reconnues, comme lorsque le participant la fixait mal, la perdait ou la collait sur la carlingue de son vélomobile, avec des participants qui à Rambouillet sont retournés au-devant d’amis et sont passés deux fois sur le tapis, avec d’autres qui ne sont pas passés sur le tapis… Il y a aussi des contrôles tout simplement manquants, un ou deux contrôles secrets absents, des moyennes très surprenantes entre deux contrôles, etc… Il faut alors interroger par mail chaque participant et lui demander d’envoyer un scan de son carnet. Tous ne répondent pas ou tardent beaucoup.

 

Et puis il y a des demandes de dédommagement en temps pour aide à des cyclos accidentés et tout ce qu’on peut imaginer. Une personne s’y consacre à plein temps depuis l’arrivée et ce n’est pas fini. En principe on devrait tenir une réunion de finalisation en octobre. La « dead line », comme on dit maintenant, est que la plaquette de résultats soit prête pour la cérémonie de clôture, qui aura lieu à Paris le 10 février.

 

Enfin concernant le pointage de l’Américain Nicolas DEHAAN à Brest il a pointé en même temps que Marko BALOH et que Severin ZOTTER à 10h48’, soit un aller en 18h46 pour DEHAAN (vague A) et en 18h31 pour les deux autres (vague B) et une moyenne de 31,4 km/h. Il les a laissés là pour rentrer seul (déjà 26 minutes d’avance à Carhaix retour).

 

J'ai lu il y a quelques semaines le compte rendu fort intéressant de Marko Baloh qui reproche au ricain sa mentalité de coursier, très loin de la mentalité de randonneur dont il se revendique. 

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il y a 23 minutes, Béga69 a dit :

J'ai lu il y a quelques semaines le compte rendu fort intéressant de Marko Baloh qui reproche au ricain sa mentalité de coursier, très loin de la mentalité de randonneur dont il se revendique. 

je n'arrive pas à retrouver cet article 😡

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