Nom : Madiot

Prénom : Marc

Lieu et date de naissance : Renazé (53 – Mayenne) le 16 avril 1959

Coureur professionnel de 1980 à 1994.

80 victoires en amateur dont Paris-Roubaix (déjà …), et comme professionnel : 2 Paris-Roubaix (1985 et 1991), Champion de France de cyclo-cross (1982) et sur route (1987), Tour du Limousin (1981), trophée des grimpeurs (1985), Grand Prix de Plumelec (1985), Grand Prix de Wallonie (1985), vainqueur d’étape sur le Tour de France et le tour d’Italie, et bien d’autres succès, ainsi que de très nombreuses places d’honneur.

Fonction actuelle : manager de l’équipe FDJ (Française Des Jeux) et président de la Ligue Nationale de Cyclisme

Signes particuliers : 

  • Dit ce qu’il pense, d’où : Ne laisse personne indifférent
  • Vient de publier un livre : « Marc Madiot (Entretiens avec Mathieu Coureau), Parlons Vélo ». Préface de Christian Prudhomme. Editions Talent Sport, 327 pages. Prix 9,40 euros. Juin 2017.

Dans ce livre, présenté comme une interview (questions / réponses), Marc Madiot revient sur 40 années de vie par et pour le vélo. Son enfance et les relations avec ses parents et la famille proche (un frère, Yvon qui fut aussi coureur professionnel, et trois sœurs), ses débuts, l’apprentissage du métier et l’après-carrière avec la FDJ.

Tous les sujets traitant du cyclisme sont abordés, la stratégie, les techniques (oreillettes or not oreillettes, telle est la question …), le dopage, l’UCI et le Wolrd Tour.

Il nous parle des « Grands » qu’il a côtoyés, de Jacques Anquetil Bernard Hinault, comment Merckx était la personne qu’il détestait le plus au monde (Ben oui, son idole, c’était Luis Ocana …) et comment avec Eddy ils ont ensuite trinqué ensemble.

Voici quelques-unes des phrases-clés que nous avons relevées :

  • « Le respect, tu le gagnes en faisant mal aux autres »
  • « Tu te retrouves face à des monstres sacrés, face à des Dieux »
  • « On a créé le cyclisme le plus ennuyeux qui puisse exister » (sur la mondialisation du vélo – ndlr)
  • « Le vélo, c’est comme une terre que l’on transmet ».

Après lecture, on découvre un Marc Madiot très direct, avec « pas sa langue en  poche », mais plus posé, plus « argumenté » et très didactique. 

Un livre qui se lit facilement, et où on ne s’ennuie jamais.