Valerio, Joaquim Rodriguez était-il à 100 % dimanche à Liège malgré sa chute une semaine plus tôt dans l’Amstel Gold Race ?
Oui. Quand tu termines 2ème comme il l’a fait à Liège, je pense qu’on peut dire que tu es à 100 %. Il n’a pas de regrets et l’équipe non plus.

Est-ce que le timing de l’attaque de Rodriguez était le bon ?
Oui, je pense qu’il a attaqué au bon moment. Mais derrière, on a vu un Daniel Martin très fort. C’est la course. Le meilleur s’est imposé aujourd’hui. Dan est revenu très rapidement et Joaquim n’a pas été capable de revenir sur lui et de sprinter pour la victoire. Nous n’avons pas de regrets car nous n’étions pas en mesure de le battre.

Comment avez-vous vécu la perte de Daniel Moreno au pied de la côte de Saint-Nicolas ?
Ça a été un moment important de la course pour nous. Avec Dani et Purito, nous avions un plan pour la montée de Saint-Nicolas, mais aussi pour la côte d’Ans. Nous voulions essayer quelque chose. Nous avons eu un peu de malchance et Rodriguez s’est retrouvé tout seul à l’avant.

Vous êtes donc satisfait du travail de votre équipe ?
Oui. J’ai aimé ce que l’équipe a montré. Eduard Vorganov a été toute la journée à l’avant du peloton. Alberto Losada a attaqué et a pris la deuxième échappée de la journée. Le reste de l’équipe a fait un travail fantastique pour aider nos leaders. Nous avons fait de notre mieux en terminant 2ème.

On a vu une course très attentiste. A quoi est-ce que cela est dû ?
Nous sommes arrivés avec un grand groupe au pied de Saint-Nicolas. C’est d’ailleurs pour éviter ce type de configuration de course que la Roche aux Faucons a été placée. Le but était de mincir le peloton. Cette année, elle n’était pas empruntable et tout le monde a attendu le dernier moment pour se découvrir.

Quel bilan tirez-vous de cette semaine ardennaise ?
Nous sommes très contents. On a gagné la Flèche Wallonne avec Dani Moreno et on termine 2ème de Liège avec Joaquim Rodriguez. Nos objectifs ont été remplis. Nous sommes très satisfaits de nos belles performances.

La victoire de Dan Martin est-elle une surprise pour vous ?
Non. Ce n’en est pas une. On le connaît bien. C’est un coureur très fort. Il a remporté le Tour de Catalogne. Il a déjà remporté beaucoup de belles courses. En plus, il est jeune. Ce n’est donc pas une surprise, mais une confirmation.

Propos recueillis par Pol Loncin à Ans le 21 avril 2013.