Arthur, pouvez-vous nous raconter le sprint qui vous a mené à la victoire au Grand Prix La Marseillaise ?
C’est assez simple. Thibaut Pinot a roulé tout le dernier kilomètre pour me lancer. J’étais à la place idéale, 3ème dans la roue de Maxime Bouet, qui a lancé le sprint. Dès lors je n’avais plus qu’à m’exprimer pour aller chercher cette première victoire. C’est une victoire importante qui lance au mieux notre saison. Nous avions à cœur de bien commencer l’année. C’est pourquoi nous avons pris les choses en main dès le début, sachant que sur le papier nous avions certainement la plus grosse équipe. Nous étions vraiment armés pour briller avec des gars comme Thibaut Pinot, Rudy Molard et David Gaudu. C’est ce que nous avons fait.

L’équipe a pris ses responsabilités tout au long de la course. Quelle était sa stratégie ?
Nous avons calqué notre course sur nos adversaires et avons collé à la stratégie définie au départ. Nous avons essayé de durcir la course au bon moment. Nous sommes une équipe WorldTour et nous avons un rang à tenir. Il n’était pas question de venir ici et de nous reposer sur les autres afin qu’ils fassent la course. Nous sommes là pour gagner des courses, quelles qu’elles soient.

C’est une échappée royale qui a déboulé dans Marseille. Qui craigniez-vous le plus ?
Il y avait c’est vrai une belle échappée dans le final, avec des coureurs costauds comme Lilian Calmejane, Tony Gallopin etc. De beaux palmarès. Je savais qu’avec Tony, au sprint, je disposais de la plus belle pointe de vitesse de ce groupe. Mais pour ça il fallait s’assurer de se disputer la victoire au sprint entre nous. Le peloton est resté longtemps à une vingtaine de secondes. Mais quand on a la chance d’avoir Thibaut Pinot pour équipier, c’est plutôt bien ! A présent je vais avoir un mois de février assez dense, je vais donc tout donner pour la gagne chaque week-end. Et ce dès l’Etoile de Bessèges.