Ce week-end auront lieu les championnats d’Europe de cyclo-cross, à Tabor, en République Tchèque. Aujourd’hui se dérouleront les championnats d’Europe master et demain cinq courses seront au programme. La matinée sera consacrée aux juniors hommes à 9h00, aux U23 dames à 10h15 et aux U23 hommes à 11h30. L’après-midi, nous retrouverons les élites dames à 13h00 et les élites hommes à 14h30.

L’équipe de France juniors sera composée de Joris Delbove, Benjamin Rivet, Mattéo Vercher, Anthony Courriere et Alois Charrin, qui remplace Valentin Retailleau, blessé suite à une chute sur la Coupe du Monde de Koksijde. Du côté des U23, Evita Muzic et Marion Norbert Riberolle seront au départ chez les féminines. Pour les garçons, les frères Joshua et Lucas Dubau, Eddy Finé, Sandy Dujardin et Antoine Benoist seront présents. Chez les élites dames, Lucie Chainel sera la seule représentante tricolore. Elle sera accompagnée de son mari Steve Chainel, de Matthieu Boulot et de Fabien Canal.

La ville de Tabor a déjà accueilli les championnats du monde de cyclo-cross à plusieurs reprises. En 2010, le français Arnaud Jouffroy avait été sacré chez les U23 et Julian Alaphilippe avait pris la deuxième place en juniors. Chez les élites, Marianne Vos et Zdenek Stybar s’étaient imposés. De retour sur le circuit tchèque en 2015, où Pauline Ferrand-Prévot s’était imposée, devant la belge Sanne Cant. Du côté des hommes, Mathieu Van der Poel l’avait emporté, devant ses principaux adversaires, Wout Van Aert 2ème et Lars Van der Haar 3ème.

Les français sont arrivés en début de semaine, afin de finaliser leur préparation, de profiter d’être sur place pour reconnaître le parcours et optimiser la récupération. Les températures sont basses, 2-3 degrés en journée, et la température ressentie est encore plus froide. Après avoir reconnu le circuit, Lucie Chainel affirme que « il y a plusieurs modifications qui rendent le circuit plus sélectif ». Sur un circuit rendu plus physique, le clan français devrait pouvoir se faire plaisir et essayer d’aller chercher les étoiles.

Par Maëlle Grossetête