Alberto Contador. 1’13 ». C’est le temps qu’a pris Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) au bout d’un coup audacieux lancé dès les premières rampes du Monte Ologno hier. Avec l’aide de Ryder Hesjedal, le Maillot Rose a conforté sa position à l’entame des deux derniers jours décisifs. « Nous travaillions à l’avant, car nous savions qu’il était important d’être bien placés pour aborder la montée étant donné que la route était étroite, raconte l’Espagnol. Au pied, l’équipe a imprimé un rythme élevé en voyant sur le visage de Fabio Aru qu’il n’avait pas de bonnes jambes. J’ai décidé de continuer à mon rythme. J’étais informé de la position d’Hesjedal. Je savais qu’il pouvait être un bon allié. Quand nous allions atteindre le sommet, j’ai vu qu’il était toujours là. J’ai pensé que la meilleure option, c’était de l’attendre. C’était une décision intelligente. »
Philippe Gilbert. Sorti en costaud à 19 kilomètres de l’arrivée, Philippe Gilbert (BMC Racing Team) a conquis sa deuxième victoire d’étape sur le Giro. Distancé dans le Monte Ologno, le Belge a recollé au quatuor de tête qu’il a aussitôt attaqué. « La nuit dernière, nous avons dormi de l’autre côté du lac, relate le Wallon. Un membre du personnel de l’hôtel a pointé une montagne au loin et nous a dit qu’il s’agissait du Monte Ologno. De là où nous étions, cela ne paraissait pas si difficile mais c’était une ascension très exigeante. C’est l’une des plus belles victoires de ma carrière. J’ai pu la savourer dans les 3 derniers kilomètres. Valerio Piva me disait dans l’oreillette que j’avais une minute d’avance. »

Jérôme Pineau. Le Giro 2015 n’aura pas été celui de Jérôme Pineau (IAM Cycling). Le Nantais explique sa décision de quitter le Tour d’Italie hier. « J’ai subi la course depuis le début, déplore l’ancien vainqueur d’étape sur le Giro. Je ne me suis jamais senti à l’aise. Et depuis deux jours, j’ai connu des problèmes d’estomac. Il était impossible de lutter du moment que je ne digérais pas et que je ne pouvais pas m’alimenter correctement. D’autant plus que ce Giro-là était très éprouvant. Je le compare à ce que j’ai effectué de plus difficile en matière de dénivelé lors de mes dix-sept Grands Tours. Cela vaut un Tour de France des années de l’US Postal. Maintenant je vais rentrer à la maison et m’efforcer de récupérer afin d’être prêt pour les prochaines courses à commencer par le GP d’Argovie. »
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