Ladies Tour of Qatar # 1. Les filles ont fait leur rentrée hier sous le chaud soleil du Qatar, dont la première étape du Ladies Tour s’est conclue au sprint le long de la plage de Dukhan. Parfaitement lancée par ses coéquipières de la formation Ale Cipollini, Annalisa Cucinotta a remporté son premier succès dans la péninsule, devançant ses compatriotes Giorgia Bronzini (Wiggle Honda) et Marta Tagliaferro (Ale Cipollini). Une fois n’est pas coutume, le vent n’aura pas soufflé bien fort en cette première journée de course, limitant par conséquent la sélection et ne permettant pas aux quelques tentatives d’échappée de réussir. La plus sérieuse, celle de Xiu Jie Jiang (China Chongming-Liv-Champion System), aura avorté à 30 kilomètres de l’arrivée, le peloton restant groupé jusqu’à l’explication finale sur la côte ouest du pays.

Classement 1ère étape :

1. Annalisa Cucinotta (ITA, Ale Cipollini) les 98,5 km en 2h28’36 » (39,8 km/h)
2. Giorgia Bronzini (ITA, Wiggle Honda) m.t.
3. Marta Tagliaferro (ITA, Ale Cipollini) m.t.
4. Lucinda Brand (PBS, Rabo Liv Women Cycling Team) m.t.
5. Shelley Olds-Evans (USA, Bigla) m.t.
6. Trixi Worrack (ALL, Velocio-SRAM) m.t.
7. Arianna Fidanza (ITA, Ale Cipollini) m.t.
8. Jolien D’Hoore (BEL, Wiggle Honda) m.t.
9. Kelly Druyts (BEL, Topsport Vlaanderen-Pro-Duo) m.t.
10. Tiffany Cromwell (AUS, Velocio-SRAM) m.t.

Classement général :

1. Annalisa Cucinotta (ITA, Ale Cipollini) en 2h28’26 »
2. Giorgia Bronzini (ITA, Wiggle Honda) à 4 sec.
3. Shelley Olds-Evans (USA, Bigla Pro Cycling Team) à 5 sec.
4. Marta Tagliaferro (ITA, Ale Cipollini) à 6 sec.
5. Elisabeth Armitstead (GBR, Boels Dolmans) à 8 sec.
6. Chloe Hosking (AUS, Wiggle Honda) m.t.
7. Lucinda Brand (PBS, Rabo Liv Women Cycling Team) à 10 sec.
8. Trixi Worrack (ALL, Velocio-SRAM) m.t.
9. Arianna Fidanza (ITA, Ale Cipollini) m.t.
10. Jolien D’Hoore (BEL, Wiggle Honda) m.t.

Tour du Pays Basque. Rendez-vous incontournable du printemps, le Tour du Pays Basque a révélé le parcours qui attendra les plus grands spécialistes des courses par étapes du 6 au 11 avril prochains. La 55ème édition de l’épreuve espagnole comptera six étapes et présentera davantage d’arrivées en bosse que par le passé ! Quand il n’y en avait eu qu’une seule l’année dernière, le Tour du Pays Basque 2015 en proposera trois au cours des trois dernières journées de course ! Pour s’adjuger le maillot jaune, il faudra répondre présent dans la montée d’Arrate au quatrième jour, dans celle d’Aia (une montée courte, étroite et raide avec son passage à 20 %) le lendemain, avant un retour dans cette même ascension d’Aia version contre-la-montre en côte au tout dernier jour le samedi 11 avril sur 18,3 kilomètres.

Le parcours du Tour du Pays Basque 2015 :

• 1ère étape (lundi 6 avril) : Bilbao-Bilbao (167 km)
• 2ème étape (mardi 7 avril) : Bilbao-Vitoria (175,4 km)
• 3ème étape (mercredi 8 avril) : Vitoria-Zumarraga (170,7 km)
• 4ème étape (jeudi 9 avril) : Zumarraga-Arrate (162 km)
• 5ème étape (vendredi 10 avril) : Eibar-Aia (155 km)
• 6ème étape (samedi 11 avril) : Aia-Aia (18,3 km CLM)

Ag2r La Mondiale. En marge de la présentation de l’équipe Ag2r La Mondiale dans ses locaux lundi après-midi à Paris, le directeur général délégué du groupe d’assurance Yvon Breton n’a pas manqué de souligner l’extraordinaire retombée des performances de l’équipe sur la notoriété de la marque. « Notre visibilité dans les médias l’an dernier représente un équivalent d’achat publicitaire de 110 millions d’euros rien qu’en France, a-t-il fait savoir. C’est dix fois plus que notre investissement de départ. Autant dire qu’il y a très peu d’actions de communication offrant un tel retour sur investissement ! » Selon une enquête TNS Sofres, Ag2r La Mondiale est désormais la première marque associée au Tour de France et l’équipe préférée des Français. Des résultats forcément liés aux belles prestations de la formation sur le Tour de France.

CPA. L’Association Internationale des Coureurs accueille une nouvelle association, l’ANAPRC, en fait Association des Coureurs Professionnels Nord-Américains. L’ANAPRC n’est pas un véritable syndicat de coureurs mais une association à travers laquelle les coureurs nord-américains s’engagent, au côté du CPA, à défendre leurs intérêts dans le but d’améliorer les conditions de travail des sportifs sur des questions comme la sécurité, la future réforme de l’UCI, les conditions salariales et couvertures sociales. L’ANAPRC est le huitième membre du CPA, la première association supranationale et le premier membre non-européen. Les autres membres du CPA, qui ont ensemble fondé cette association en 2000, sont les associations de coureurs nationales basées en Italie, France, Espagne, Belgique, Suisse, Portugal et Pays-Bas.

3 questions à… Julien Duval (Armée de Terre)

Julien, on retiendra que vous étiez l’un des premiers attaquants de la saison sur le sol français en 2015 au Grand Prix La Marseillaise…
L’échappée est sortie assez tôt. Ça a bagarré pendant 20 kilomètres pour que l’on sorte. J’ai eu du mal à manger pendant la course car il ne faisait pas chaud. J’ai fait une fringale à 100 bornes de l’arrivée avant de me faire reprendre. Dans la Gineste, j’ai essayé de replacer l’équipe. Je connais bien le circuit. Je savais quand ça allait être la guerre. Puis je me suis écarté et j’ai fini tranquille. On savait qu’on pouvait aller loin, mais que l’on ne pourrait pas aller au bout. On a monté l’Espigoulier à un bon tempo pour pouvoir basculer sans être entamé. On avait pas mal d’avance et ça a un peu dégringolé dans la descente.

Être présent dans l’échappée, était-ce la tactique fixée par l’équipe ?
L’équipe voulait être représentée devant, on l’a fait. Je savais que ça allait finir en sprint massif. Je n’y croyais pas trop devant, même si on est montés à pratiquement neuf minutes d’avance. Je savais que les 40 derniers kilomètres étaient en faux-plat montant et vent de face. A cinq, je savais que c’était râpé. Surtout que toutes les grosses équipes étaient encore derrière. Je savais que la FDJ allait dynamiter, mais aussi Lotto-Soudal et Ag2r La Mondiale. On voulait donc montrer les couleurs. On arrivera à Bessèges avec d’autres perspectives. Les trois quarts des étapes vont arriver au sprint. Le but ne sera pas de mettre quelqu’un devant. Là on jouera la carte des sprinteurs.

Quelle expérience en retire l’équipe pour sa première chez les professionnels ?
On découvre le milieu pro. Je pense que les gars ont été pas mal surpris par l’approche de la Gineste où le placement a joué. Ils étaient un peu loin et ça leur a coûté dans le final. Le peloton était assez nerveux. Je m’attendais à une course de mouvement. Mais avec le vent de face dans la Gineste, les attaques ont été un peu avortées.

Propos recueillis à Marseille le 1er février 2015.