Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), porteur du maillot jaune entre Arpajon-sur-Cère et Montauban. « Ça a été une journée formidable, une étape pas trop vallonnée, sans stress, sous une météo superbe. Il y avait beaucoup de supporters belges sur le bord des routes et j’ai été copieusement encouragé. Vraiment, j’ai vécu l’une des plus belles journées de ma carrière. Je n’ai pas complètement récupéré de mes efforts de mercredi, si bien que je n’ai pas pu me frotter au sprint à l’arrivée. Mais à ce moment-là la tension était montée d’un cran et mieux valait jouer la sécurité. J’ai essayé de me refaire la cerise autant que possible dans l’espoir de garder encore un jour le maillot jaune après la première étape pyrénéenne. On verra comment les jambes répondent dans le col d’Aspin mais je vais essayer de me battre aussi loin que possible. Même si cinq minutes, ce n’est pas beaucoup avant une étape de montagne. »
Marcel Kittel (Etixx-Quick Step), 2ème à nouveau derrière Mark Cavendish dans le sprint de Montauban. « Mark a été rapide et a couru intelligemment. J’ai le sentiment que dans les finales cette année sur le Tour, il est impossible de mettre en place une tactique d’équipe. On tombe toujours sur des routes étroites, avec des courbes difficiles, et pour couronner le tout les équipes qui jouent le classement général viennent surpeupler la tête du peloton. On ne sait jamais ce qui va se passer, et du fait de ces approches de sprint décousues, il est presque impossible d’avoir un train pour nous emmener. Ça me rend donc encore plus fier quand je vois les garçons de l’équipe me porter à l’avant dans la dernière partie de l’étape. Nous avons perdu à Montauban mais à coup sûr nous allons encore essayer dans les prochaines étapes. »

Christophe Laporte (Cofidis), 23 ans, 5ème à Montauban après avoir terminé 6ème à Utah Beach et 8ème à Angers. « J’ai perdu la roue de Geoffrey Soupe et j’étais encore un peu loin aux 400 mètres, c’est dommage. C’était vachement houleux dans les rues de Montauban avec ces virages. Garder la roue de ses équipiers n’était pas commode. C’était un sprint hyper rapide. Sur les premières étapes du Tour, j’avais opté pour un plus gros plateau et j’aurais dû faire de même ici car ça allait vraiment vite. On prend nos automatismes au fur et à mesure et on apprend de nos erreurs. Sans Nacer Bouhanni, c’est tout une organisation qu’il convient de roder, mais ça vient. Il y aura encore des sprints à venir, au moins trois d’ici la fin du Tour, peut-être plus en fonction des circonstances de course. A condition de bien passer la montagne. »
