N°1 : André Greipel (16 victoires)

Parmi les meilleurs scoreurs du monde depuis 2008 (2ème en 2008 et 2009, 4ème en 2013), l’Allemand André Greipel (Lotto-Belisol) obtient pour la troisième fois de sa carrière le titre de meilleur scoreur de l’année après avoir obtenu ce titre honorifique en 2010 (21 victoires) et 2012 (19 victoires). Cette fois la barre est fixée moins haut avec 16 succès seulement, mais elle lui permet de précéder d’une courte tête ses adversaires. Au rang de ses plus belles victoires, une nouvelle étape du Tour de France à Reims et la préservation de son titre de champion d’Allemagne dans le sprint de Baunatal. Mais surtout une régularité sans faille d’un bout à l’autre de la saison, ses premières victoires étant intervenues au Tour Down Under les 24 et 26 janvier, la dernière au Tour de Münster le 3 octobre !

N°2 : Arnaud Démare (15 victoires)

Il s’en est fallu de peu pour qu’Arnaud Démare (FDJ.fr) s’inscrive comme le coureur le plus victorieux de la saison 2014. A 23 ans, l’ancien champion du monde Espoirs a accroché 15 victoires cette année (9 en 2013, 6 en 2012), ce qui le hisse au 2ème rang de la hiérarchie. Surtout, les succès obtenus par le Picard continuent d’affirmer le potentiel énorme du jeune homme. Sacré champion de France sur le circuit du Futuroscope, Arnaud Démare ne se sera pas contenté d’aligner les victoires au sprint comme au Grand Prix d’Isbergues ou ailleurs. Il accroche le classement général de trois courses par étapes :  le Tour de Picardie et le Tour de l’Eurométropole sur le terrain des routiers-sprinteurs et bien plus encore les 4 Jours de Dunkerque, dont il est ni plus ni moins le lauréat des deux dernières éditions.

N°3 : Alexander Kristoff (14 victoires)

On ne parlera pas de révélation s’agissant d’Alexander Kristoff (Team Katusha) mais de consécration. Après s’être longtemps annoncé comme un futur grand du sprint, le Norvégien a atteint son apogée cette saison en claquant 14 victoires (quand son compteur était resté bloqué à 5 au mieux l’an passé) et non des moindres ! A 27 ans, Alexander Kristoff s’est fait un nom en conquérant tout d’abord Milan-San Remo au terme d’une course éprouvante bien que moins sélective que par le passé. 5ème du Tour des Flandres, c’est sur les routes du Tour de France qu’il s’est émancipé avec deux premières victoires d’étapes à Saint-Etienne et Nîmes. Avant d’entériner son changement de classe en s’adjugeant la classique des sprinteurs en Allemagne : la Vattenfall Cyclassics.

N°4 : Marcel Kittel (13 victoires)

Bilan moindre en quantité cette saison pour Marcel Kittel (Giant-Shimano) mais saison ô combien réussie avec une troisième victoire de suite au Grand Prix de l’Escaut et de nouveaux succès à mettre à son actif sur le Giro et le Tour de France, dont il aura porté une nouvelle fois le maillot jaune ! Vainqueur des deux premiers sprints massifs du Tour d’Italie à Belfast puis à Dublin, l’Allemand fiévreux doit quitter la course rose avant même son accostage sur le rivage italien, laissant alors le champ libre à Nacer Bouhanni. On le retrouve deux mois plus tard avec le dossard 101 au départ du Tour de France, dont il remporte comme l’an passé la première étape à Harrogate et revêt le maillot jaune pour vingt-quatre heures. Il répétera sa victoire sur le Mall de Londres, à Lille, avant de prendre à nouveau les Champs-Elysées !

N°5 : Nacer Bouhanni/Mark Cavendish/Magnus Cort-Nielsen/Alejandro Valverde (11 victoires)

Au cinquième rang des coureurs les plus victorieux se massent, avec 11 victoires, quatre coureurs au profil bien distincts. Nacer Bouhanni (FDJ.fr) a pris une nouvelle envergure internationale en s’adjugeant trois étapes et le classement par points du Giro puis deux étapes de la Vuelta, en plus d’une étape de Paris-Nice et d’une étape de l’Eneco Tour ! Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) aura collectionné les succès sans toutefois parvenir à gonfler son score sur les Grands Tours. Vainqueur du WorldTour avec la Flèche Wallonne et la Clasica San Sebastian, Alejandro Valverde (Movistar Team) reste à 34 ans un serial winner en puissance. A un degré moindre, Magnus Cort-Nielsen (Cult Energy Vital Water) aura multiplié les victoires de seconde zone qui lui ouvrent les portes du professionnalisme chez Orica-GreenEdge.