Charlelie Cantaloube. Le pilote du Team Aveyron VTT a remporté ce matin le cross-country 54 kilomètres de l’Oxygen Challenge. « J’ai eu un peu de mal sur le prologue hier car ce n’est pas trop mon type d’effort, d’autant que ça fait trois semaines que j’enchaîne des courses. Je sors notamment d’une course sur route en trois étapes. Il y a un peu de fatigue, si bien que je ne pensais pas être tant en forme. J’ai eu du mal au début puis je me suis débloqué. Après le ravitaillement, je me suis retrouvé devant avec Nicolas Bonnieu. Je le savais meilleur que moi en descente, dès lors j’ai fait la différence dans la dernière montée. Mon objectif à présent, c’est la Coupe de France Open Espoirs à Val d’Isère puis les France. Je suis suivi cette année par Olivier Maignan et ça se passe plutôt bien : 5ème à Saint-Raphaël et 6ème à Saint-Brieuc. »

Raid Nîmes Garrigue VTT. La 8ème randonnée VTT du massif du Gardon, organisée par le Vélo Lédenon, se tiendra le dimanche 19 juin au départ du parc du village de Lédenon, sur les coteaux et le massif du Gardon. Dans la continuité des précédentes organisations, plusieurs parcours ont été définis pour le bonheur de chacun dont deux grands raids de 45 et 60 kilomètres qui combleront les plus sportifs et les amateurs de longues distances possédant une excellente condition physique et une bonne technique de pilotage. Le 35 kilomètres est un parcours destiné aux vététistes entraînés, avec quelques passages techniques, mais pas trop, nécessitant une bonne condition physique. Le 22 kilomètres est un parcours destiné aux familles avec enfants, à la portée de tous. Inscriptions en ligne sur Vélo 101.

Challenge OffRoad. Après Cassis les 19 et 20 mars derniers, c’est au tour de Dijon de recevoir le 2ème manche du Challenge OffRoad ce week-end. Alors que l’événement cassiden avait accueilli 2600 partants, Dijon se prépare à recevoir un millier de participants sur l’événement qui est devenu au fil des éditions le plus grand rassemblement VTT de Bourgogne. Sur les bases des tracés des années précédentes, Joël Petit, manager du Team OffRoad, a encore aménagé certaines parties pour rajouter des portions de sentiers monotraces. Du pur VTT en perspective. Tous ceux qui l’ont reconnu s’accordent à dire que les nouvelles options sur les 20 premiers kilomètres du parcours rendent le tracé encore plus technique, mais aussi plus physique que celui des éditions précédentes.

3 questions à… Julien Toppan (Team Auvergne)

Julien, tu termines 2ème du marathon de l’Oxygen Challenge après être revenu dans les derniers kilomètres sur Aurélien Collet, avec qui tu as terminé main dans la main, pourquoi ?
Aurélien est un vieux copain. Le monde du VTT est un petit monde, alors on se croise régulièrement sur les événements. Il a fait une belle remontée et était cramé. J’étais un petit peu déçu pour lui qu’il craque sur la fin, alors on s’est mis d’accord pour arriver ensemble.

Comment as-tu estimé le parcours, rendu beaucoup plus difficile dans sa deuxième partie ?
J’avais participé au marathon de la première édition il y a deux ans, cette année j’ai mieux géré l’effort. Le circuit est plus beau, les nouveautés le rendent plus joli. La partie de portage a été supprimée, ce qui n’est pas plus mal, mais ça reste très difficile. Honnêtement, c’est parti doucement et heureusement. Disons en fait que je suis resté un peu en retrait et que j’ai profité des parties roulantes pour revenir, mais on ne s’est pas mis dans le rouge. Nous sommes partis prudemment, contrairement à un format de cross olympique, car nous savions qu’il allait y avoir des difficultés. Etant du coin, je n’ai pas forcé dans le Puy Mary, mais Arnaud Grosjean était intouchable.

Le carrefour du parcours, c’est le Plomb du Cantal ?
C’est effectivement la transition au niveau de l’organisme, au bout de deux heures et demie, trois heures d’efforts. J’ai préféré satisfaire un besoin naturel à ce moment car je savais que ça allait vraiment tabasser. Ca m’a permis de bien gérer, et quand j’ai vu que ça allait bien, j’ai continué avec mon coéquipier Vincent Pagès, qui a finalement craqué plus haut. M’étant économisé, j’ai pu tirer le jus qu’il me restait pour la dernière ascension.

Propos recueillis au Lioran le 3 juin 2011.