La Bisou s’est déroulée dimanche dernier par un beau temps, du vent aussi. Les coureurs auront eu beaucoup de vent sur le final du parcours, un beau parcours. Peut-être mériterait-il d’être un peu plus sélectif au départ mais il s’agit d’un beau circuit qui a bénéficié d’un beau plateau. La participation était à la hauteur, avec 800 à 900 participants au départ, et la présence du professionnel Maxime Bouet et de l’ancien pro Patrice Halgand. La Bisou, c’est une petite 1000 Bosses. On veut dire par là que c’est un peu le même esprit : pas de grands cols mais une succession de côtes qui se montent vite et ne permettent de faire la sélection que par l’arrière.

Le peloton est parti du centre du village de Péronnas (Ain), qui se situe dans la périphérie de Bourg-en-Bresse. Les premiers kilomètres, urbanisés, ont donc été un peu stressants : ronds-points, dos d’âne, beaucoup de coups de frein. Il a fallu attendre près de quarante-cinq minutes pour arriver dans la première montée et permettre la première sélection. Et encore, on parle de paquets d’une centaine de coureurs à chaque fois. La topographie des lieux est parfois contraignante mais si nous pouvons donner un conseil aux organisateurs, il serait sans doute bien venu de trouver un « pétard » dès les premiers kilomètres pour faire une sélection rapide et scinder l’énorme peloton pour permettre une circulation plus fluide au départ.

Il n’y a rien à dire sur la distance. Elle est très correcte pour une cyclo de début de saison. Mais une ou deux difficultés un peu plus sélectives permettraient un éclatement plus important des groupes et limiterait la circulation des gros pelotons. Le vent a en plus découragé les participants à s’échapper. Trois coureurs ont toutefois terminé en tête, Damien Vuillier s’imposant devant Denis Courthaliac et Jean-Luc Chavanon.

La structure du départ comme de l’arrivée est bien faite, avec de nombreuses arches et une bonne signalisation. La Bisou est un modèle d’organisation, avec énormément de motos qui ouvrent la route, des carrefours parfaitement signalés par les bénévoles et des ravitos bien faits. Le système des petites bouteilles est bien pensé, surtout pour les retardataires qui auraient oublié de remplir leur bidon dans la précipitation et qui peuvent ainsi prendre deux petites bouteilles à la volée au premier ravitaillement, les mettre dans les poches arrières, les vider dans le bidon pour ensuite les jeter au ravito suivant.

Le système de chronométrage passe par une puce intégrée dans le dossard. A l’arrivée, on passe sous un grand fil qui prend le temps intégré dans la puce électronique, qui est ensuite récupérée par une équipe une fois la ligne franchie. L’affichage des temps a ensuite été fait de manière rapide. Juste le temps de se changer ! Voilà donc une cyclo à faire en début de saison, pas excessivement difficile. Il faut juste s’apprêter à rouler en groupe !

Classement 135 km :

1. Damien Vuillier en 3h41’42 »
2. Denis Courthaliac en 4h41’43 »
3. Jean-Luc Chavanon en 3h41’44 »
4. Wilfrid Coulot en 3h43’28 »
5. Frédéric Noiret en 3h43’28 »
6. Hector Lescroat en 3h43’28 »
7. Roland Chavent en 3h43’30 »
8. Benjamin Billot en 3h43’34 »
9. Aurélien Grinand en 3h48’00 »
10. Fabrice Gaydon en 3h’48’17 »
Classement complet

Classement 56 km :

1. Emilian Broe en 1h33’41 »
2. Pierre-Antoine Bardet en 1h33’41 »
3. José Morim en 1h33’41 »
Classement complet