Il n’y a donc plus que deux postulants dans la course à l’organisation des Jeux Olympiques 2024, après le retrait hier soir de la candidature de Budapest. Rejetée depuis plusieurs mois par une partie importante de la population hongroise, l’idée de Jeux en Europe centrale a vécu. Les responsables politiques ont tenu compte de la volonté du peuple alors qu’un référendum anti-JO venait de recueillir plus de 265 000 signatures en l’espace d’un mois. Hier soir, c’est le Premier ministre Viktor Orban en personne qui a déclaré forfait pour la capitale de son pays.

Le retrait de la candidature de Budapest, qui fait suite à ceux de Hambourg (29 novembre 2015) et Rome (11 octobre 2016), ne laisse donc plus que deux sites en course pour la réception des Jeux 2024 : Paris et Los Angeles.

Cent ans après le dernier accueil des Jeux Olympiques dans la capitale, Paris est plus que jamais prête à relever le challenge. Côté cyclisme, la candidature française repose sur des sites de prestige comme le circuit des Champs-Elysées pour la route et le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines, unique infrastructure prévue dans le cadre des Jeux 2012 à avoir vu le jour en dépit de la préférence accordée à Londres. Les épreuves de VTT auraient lieu sur la colline d’Élancourt, dans les Yvelines.

De son côté, quarante ans après les Jeux 1984, Los Angeles prévoit de s’appuyer sur le Velo Sports Center bâti en 2004 (et hôte des Mondiaux 2005) pour les pistards. Les courses sur route auraient lieu au cœur du centre-ville, au pied du Los Angeles City Hall, quand les épreuves de VTT se disputeraient dans les canyons et collines de Griffith Park, à l’ombre des neuf lettres géantes d’Hollywood qui trônent sur les Santa Monica Mountains.

Deux programmes alléchants que le Comité International Olympique devra départager le mercredi 13 septembre lors d’un vote à Lima, au Pérou.