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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité
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Au niveau régression c'est surtout la forte prise de masse qu'impliquent les disques.

Tout est relatif : que représente 1/2 kg pour le cyclo lambda (souvent légèrement bedonnant) ? Pour le pro, 1 seconde peut représenter la victoire... ou non.

Nous ne sommes pas identiques et n'avons pas une pratique "unique" du cyclisme. Laissons à chacun le droit d'exister.

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pour la première fois on parle de quelque chose qui fait régresser le vélo. Du moins pour ceux dont l'idée est de rouler vite ou loin avec leur vélo

Tu y vas un peu fort. Ceux qui vont vite iront vite avec des disques ; voir Kittel, même si tu vas me sauter à la gorge. Et ceux qui vont loin iront tout aussi loin.

Au lieu de critiquer un système qui a des avantages économique (si si, fin de l'usure de jante par exemple) et technique, il faut objectiver les choses. Le disque ne sert pas à grand chose à notre schtroumpf qui roule sur le plat et évite les nuages. C'est une avancée majeure pour un type comme moi qui roule même quand il fait dégueulasse et uniquement là où ça monte et ça descend. 

Je rejoins en partie ce qui a été dit plus haut. Je me rappelle sur ce même forum les guerres de religions lors de l'arrivée des 11 vitesses ou mieux encore, des premiers DI2. On est ici dans le même registre, on se croirait dans le bâtiment : "on a toujours fait comme ça, alors ça ne sert à rien".

Enfin, même si ça va faire hurler, des locomotives de guerre comme Spe, Canyon ou Cannondale ne vont pas proposer indéfiniment deux gammes parallèles et s'aligneront sur le gros de leurs marchés - à savoir les pays anglo-saxons très ouverts à ce type de nouveauté. Elles obligeront leurs équipes pros  à y passer. Comme le peloton est une immense pancarte publicitaire, les autres "coursiers" finiront par suivre. Je n'aime pas cette stratégie qui consiste à imposer des choix, mais c'est comme ça que ça fonctionne. Quant à l'argument "en course, ça ne sert à rien", les décideurs du sport s'en foutent. Regarde en Formule 1, la technologie hybride qui ne sert à rien et que personne ne comprend a été imposée. Idem au Mans. Mais comme ce sont des vitrines marketing et qu'Hamilton et Vettel ne sont que des hommes sandwiches, c'est à travers eux que ces technologies vont être véhiculées. A vélo, c'est le job de Kittel, Froome ou Sagan.

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Je pense que les nouveaux pratiquants (comme moi) iront plus facilement vers le disque.

 

En effet, eux non rien à perdre à rouler avec les disques alors que ceux qui pratiquent depuis longtemps doivent se poser la question "que vais-je faire de toute mes paires de roues".

 

Après je peux comprendre que celui qui veut faire de la compétition fasse la chasse au poids, mais les autres "sans vouloir des vélos de 10kg" peuvent accepter qu'un vélo à disques ne fasse pas 6,8kg.

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Sur les 300 modèles 2017 invendus il y en a 200 qui sont à disques ! Quant aux vélos de route à freins sur jante soldés, ils partent souvent rapidement en quelques jours.

Tu n'as pas les chiffres de vente et de production pour déterminer si oui ou non c'est un flop. Si Canyon a produit 10 vélos à patin et en a 5 sur les bras alors qu'ils ont produit 500 vélos identiques à disques et qu'il leur en reste 50 en liquidation, je serais ten té de dire que c'est la fin du patin car 50% de leur production leur reste sur le dos. Autre chose, regarde les tailles. Beaucoup d'extrèmes, peu de tailles standards. Bref, l'exemple de Canyon ne peut pas être révélateur dans la mesure où il manque énormément de données pour interpréter ce qu'on voit en solde.

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Tes arguments commerciaux sont convaincants, et pendant que les cyclistes de tous poils se chamaillent sur un forum à propos de raisons vaguement techniques, les stratèges du marketing fourbissent leurs armes.

Ne nous avouons pas vaincus : que se passerait-il si la sauce ne prend pas en Europe malgré la publicité faite par les coureurs pros ? Les fabricants vont-ils laisser tomber ce marché ?

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On pourrait dire la même chose en matière d'automobile. Que représentent 50 cv de plus pour une voiture destinée à respecter les limites légales. Pourtant, les progrès de la technologie vont vers plus de puissance.

Qu'un demi-kilo de plus de change pas grand chose pour le cyclo lambda, je suis d'accord avec ça. Sauf qu'il y a autant de manière de faire du vélo que de pratiquants. Et que le vélo léger, agile, maniable, facile à régler et à transporter, ça fait aussi partie du plaisir à vélo.

J'ai quand même testé un certain nombre de vélos à disque depuis 3 ans, du milieu de gamme au haut de gamme. Et si ça s'améliore gentiment, aucun ne procure les mêmes sensations décrites plus haut qu'un vélo de gamme équivalente à patins.

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Je l'ai déjà expliqué : depuis 5 ans, les marques essaient d'imposer leur point de vue aux pros pour faire décoller les ventes. Mais il n'y arrivent pas, sauf exception (avec un gros chèque pour le coureur), car dans leur très grande majorité les pros n'en veulent pas.

D'accord, Sagan fait quelques spots publicitaire avec des disques, et peut être roule-t-il avec ce type de vélo à l'entraînement, mais en course il n'en veut pas.

Pareil pour Kittel, qui gagne 5 étapes sur le Tour avec des disques, mais qui reprend des patins pour la montagne.

Chez les pros, les marques se battent pour être présentes. Elle paient mini 2 millions d'euros pour une équipe de premier plan, et si elles se fâchent avec l'équipe, 20 marques attendent derrière pour profiter à leur tour de cette vitrine. Donc les moyens de pression sont limités.

Chez Pinarello, le grand patron dit que son boulot est de fournir le meilleur vélo possible aux coureurs Sky. Il leur propose un F10 à patins et à disque. Les coureurs ne veulent pas du disque alors qu'ils ont un super vélo à disque à leur disposition. Que veux-tu que je te dise ? Même Specialized va proposer un Roubaix à patins pour Paris-Roubaix, alors que ce modèle n'est dispo dans le commerce qu'à disque.

D'ailleurs, je note que chez Spe on est désormais beaucoup moins agressif à ce sujet. Ils ont compris que ce discours ne passait pas. Aujourd'hui, ils parlent de laisser le choix, plutôt que d'imposer. Même Sram vient de se décider à sortir des étriers à patins Direct mount, eux qui ont énormément misé sur le disque.

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Autour de chez moi, il y a beaucoup de cyclistes, avec des réunions de pelotons le mercredi, ainsi que les mardi et jeudi soirs. 

Je ne vois toujours pas de vélos à disque ! Aucun parmi les pratiquants réguliers et sportifs en tout cas.

Alors c'est vrai qu'il m'arrive d'en croiser le dimanche, qui roulent pépère avec le casque en arrière, tu sais ceux qui sont en roue libre au premier faux plat descendant. Mais ça fait peu il me semble. Chez les vélocistes que je fréquente, il n'y a pas de demandes spécifiques, en dehors du gars issu du VTT ou de celui qui prépare un raid avec bagages.

Comme tu le dis, ce sont les acheteurs qui décideront de l'avenir de ce marché, et uniquement eux.

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En fait, si on relit les 11 pages dispo, il s'avère que les pro disc roulent tous sur du plat et vont à la montagne une fois par an et surtout pas sous la pluie.

Même avec leurs freins à disque, l'ABS, l'ESR, les airbags et j'en oublie, ils descendront moins vite et plus dangereusement que les autochtones.

Mais bon, quand on sait pas descendre, on sait pas descendre. (même avec un vélo à 12000 boules)

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Tu aurais pu choisir pour cela un test indépendant, et pas celui trouvé sur le site d'une enseigne qui vend des Trek.

Ensuite, la question n'est pas que ce vélo fasse 7 kg plus ou moins. Mais combien fait-il de plus par rapport au même modèle à patins ? Et pour quel prix ?

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Si on relis les 11 pages de ce sujet débattu plusieurs fois, il ressort que le poids est un frein (sans jeux de mot), et le prix comparé à son équivalent à patins et surtout ce que j’ai bien compris c’est que plusieurs s’inquiétent d’une éventuelle disparition des vélos à patins. Du coup je pense que Trek vient de répondre à la question du poids.
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il s'avère que les pro disc roulent tous sur du plat et vont à la montagne une fois par an et surtout pas sous la pluie.

C'est exactement ce que je pense aussi des anti-disques...

Honnêtement, celui qui se dit satisfait de ses freins à patins (hors jantes spéciales) en montagne sous la pluie n'est pas crédible à mes yeux. Je le dis d'autant plus facilement que je suis en patins et que je suis loin d'être certain de passer en disques sur mon prochain vélo.

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