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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité
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C'est sur, mais si tu peux éliminer certains paramètres autant en profiter😉

En fait Citroën avait aussi finit par utiliser le LHM sur les Dyane. Je l'avais découvert en en remontant une, et c'est là que j'avais vu que Citroën attirait l'attention pour l'utilisation des joints spécifique LHM pour éviter qu'ils soient corrodés. Le LHM contient des additifs agressifs pour éviter le phénomène de "vapor lock" qui dans le cas d'une suspension hydro-pneumatique est constant et non lors du freinage uniquement, car sous l'effet d'une pompe haute pression, il circule constamment. (je schématise un peu)

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adapter sa conduite aux conditions et non pas compter sur les meilleurs freins possibles après avoir commis plein d'erreurs.

Ton raisonnement est complètement biaisé. Il tend à suggérer que des freins plus efficaces servent uniquement à pallier le manque de compétence des mauvais cyclistes et qu'un cycliste bon pilote doive refuser de meilleurs freins et adapter sa conduite (donc ralentir) à la faiblesse de son système de freinage actuel.

La majorité des détracteurs des freins à disque avancent l'argument massue : un bon pilote n'a pas besoin de freiner en descente. 

Dans les descentes sinueuses sur sol sec, je rattrape beaucoup de voitures et les dépasse parfois. Je ne pense donc pas faire partie des plus craintifs. Et pourtant, je déplore le manque d'efficacité de mes freins à patins sous la pluie. Ce qui ne signifie pas que je sois prêt à passer aux disques pour les raisons qui ont été évoquées plus haut. En résumé, parce que le freinage ne prend pas toute la place dans ma pratique cycliste.

Dire que les freins à disques apportent plus d'inconvénients que d'avantages est une chose. Prétendre que les freins à disques ne sont pas utiles en est une autre. Il ne faut pas tout mélanger.

 

 

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Biaisé je ne sais pas. Je veux dire que la meilleure sécurité passive n'équivaudra jamais la plus mauvaise active, et qu'il vaut mieux en descente mouillée adapter sa conduite que compter sur ses freins. Comme il vaut mieux en voiture ne pas dépasser les vitesses que compter sur les alarmes de radars, ou ne pas coller la voiture qui précède que compter sur son ABS. Comme il vaut mieux aussi ne pas aller travailler si tous les collègues ont la grippe que de se faire vacciner. Comme il vaut mieux s'abstenir d'avoir des rapports avec une personne douteuse que de mettre deux préservatifs. Ceci est mon raisonnement.
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Je n'oublie rien de tout cela, et en outre je mets un casque, des gants, et j'utilise des freins à disque sur mon vélo gravel. De même que je mets ma ceinture en voiture dotée d'airbags et d'ABS, tout en la conduite la plus prudente possible. Contrairement à ce que vous pensez (ou ce que vous affirmez penser) Imanol et toi, la sécurité active est parfaitement compatible avec toutes ces mesures «passives». 

En fait c'est tellement évident que je ne devrais même pas avoir à le dire… Brice a raison, je m'évertue certainement pour rien. 🆒 Je vous laisse à vos provocations gratuites.

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Je m'évertue moins à opposer les sécurités actives aux passives qu'à dire qu'elles s'opposent d'elles-mêmes de facto et dans l'esprit et comportement des gens. Elles s'opposent d'elles-mêmes car les sécurités passives ont pour fonction de pallier le défaut ou déficit des sécurités actives. Le passif vient après l'actif, le premier prenant le relai du second, donc plus qu'un cumul c'est un remplacement, un substitut. Il y aurait cumul par exemple si en voiture garnie de sécurités passives le conducteur menait son véhicule dans les règles de l'art sécuritaire, et si malgré tout le soin qu'il met à sa conduite, respecter les limitations de vitesse, garder ses distances etc. et si en dépit de ces (ses) soins l'inévitable se produisait. Les sécurités passives prenant le relai, se cumulant donc aux actives, en actionnant l'ABS, le DSP etc. cela pourrait éviter l'accident. Ou à vélo si le cycliste roule comme il se doit en gardant bien sa droite, s'écartant quand vient une voiture derrière, respecte les signalisations, feux etc. descend les cols sur route mouillée avec prudence, ne prend pas trop de vitesse, freine à bon escient bien avant les courbes etc. et bien si malgré tout le soin mis l'inévitable se produit, le mordant du frein à disque peut lui éviter l'accident. Mais les choses et l'esprit humain sont différents de la théorie, l'homme se sachant assisté tend naturellement à mettre ses sens en sommeil et confier plus qu'il ne devrait dans les automatismes, la sécurité passive. Les automobilistes comptent sur l'ABS et autres sécurités et roulent plus vite et plus dangereusement que s'ils n'avaient pas ces sécurités, ils comptent dessus. Les cyclistes avec casque prennent plus de risques que ceux sans casques, ceux qui ont des freins à disque qu'ils pensent freiner mieux que les patins prennent plus de risques que s'ils étaient en freins à patins. C'est ainsi et là est le paradoxe: la présence de sécurités passives (le frein à disque en est une) sont plus accidentogènes que leur absence. Autre paradoxe: les marchands de peurs comptent ici aussi sur la peur de certains cyclistes pour leur vendre un remède à cette peur (remède à la peur et non à la cause de la peur, c'est très différent) et les cyclistes qui les achètent vont donner satisfaction à leur peur de cette peur en même temps qu'ils vont se mettre ainsi que je viens de le démontrer en situations génératrices des motifs de ces peurs.
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Pour parler de ma modeste expérience, ma plus grande frayeur a eu lieu avec système de frein .........à disques 🤐.  Opérationnels en début de sortie, je me suis retrouvé en pleine descente du Ventoux avec le frein avant spongieux et inefficaces alors que l’ensemble n'avait pas 6 mois.  Comment dire ?  J'ai bien plus confiance en une bête paire de câbles ....  Après tous les arguments sont recevables, mais cela va être dur (impossible ?) de me faire changer d'avis....

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Une telle frayeur ne s'effacera pas facilement devant les explications rationnelles... 

Un freinage spongieux est dû à la présence de gaz, compressible à l'inverse des liquides, dans le circuit. Si c'était de l'air en raison d'une purge incomplète, tu l'aurais senti dès le début de ta sortie. Il y a donc toutes les "chances" qu'une bulle se soit formée à la suite de la montée en température due aux freinages répétés et/ou prolongés.

Deux possibilités :

- présence d'eau dans l'huile. Huile pas remplacée à temps ou utilisation d'une huile prélevée dans un bidon déjà ouvert. 

- utilisation d'une huile dont le point d'ébullition est trop bas. En sport moteur, la forte sollicitation des freins réclame l'utilisation d'huiles résistantes à la chaleur mais dont la longévité est bien moindre que celle des voitures familiales.

Je comprends que tu restes sur une mauvaise impression. Es-tu tracassé au moment de monter dans ta voiture dont le freinage fonctionne sur le même principe ?

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J'ai connu une expérience comparable avec un vélo tout neuf, en haut d'un petit col autrichien, avant une descente de 4 km à 12% de moyenne. Après n'avoir pris aucun plaisir à le grimper avec un vélo pataud et alourdi par le système à disque, je me suis rendu compte qu'il y avait une fuite d'huile à partir de la poignée et tout le long de la gaine. Inutile de te préciser que je suis descendu en voiture.

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Ici comme ailleurs c'est assez simple, on utilise les peurs de certains (tomber, ne pas freiner si mouillé) pour les obliger à acheter un produit pour enrichir ceux qui le vendent (marques, revendeurs, presse etc.)

Tout ça pour ça ! Autant de bêtise en une seule phrase, tu fais encore une fois très fort.

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Ce que je voulais dire par là, est que ces questions ne se posent pas sur un système à câble.....la probabilité de panne est supérieure sur les dispositif à disque pour une efficacité pas vraiment supérieure à un dispositif classique et un coup bien supérieur à l'utilisation (purge, plaquettes, durite, pistons, etc).... 

 

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