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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité
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Tu me dis que tu étais cadet 1, lors de ton passage au changement de vitesse.

Tu me dis qu'il n'y a pas eu le même débat concernant les pneus ou les boyaux. Oserais-je te préciser que tu n'étais surement pas né. Concernant le débat sur les pédales automatiques ou à cale-pieds, tu devais être dans le meilleur des cas à l'école primaire...!?!

Il est bien de donner son avis, mais... Encore faut-il parler de ce qu'on a vécu. (Je te prie de m'excuser pour la réponse un peu sèche)

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J'ai personnellement vécu le passage des pédales à cale-pied aux pédales auto. De mémoire, il n'a pas fallu plus d'un an et demi pour que tout le monde les adopte en course. Perso, je me souviens même avoir changé la veille d'un championnat régional. Même pas peur :)

Pour les STI, là c'était plus une question de moyens. C'est sorti chez les pros en 90 ou 91, j'étais équipé fin 92.

Pour le carbone, ça a été plus long, mais les premiers étaient très chers, et n'apportaient pas grand chose de plus que de l'acier ou de l'alu.

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-Pour le carbone, vous expliquez "les premiers étaient très chers, et n'apportait pas grand choses". N'est-ce pas là le cœur du débat sur les freins à disque?

-Pour les STI, vous vous êtes équipés tôt. Mais, tout le monde n'en a pas fait autant, même chez les pros; comme pour les freins à disque!

-Quand au passage des cale-pieds au pédales automatiques, vous écrivez il n' a pas fallu plus d'un an et demi pour que tout le monde les adapte en course. Gloups!?! Certains pros couraient avec en 1983 (de mémoire). En 1989, Indurain courait avec des cale-pieds....

Criquélion gagne Le Tour des Flandres en 1987; Kelly gagne Milan-San Remo en 1992; Planckaert gagne Paris Roubaix en 1990; Fondriest est champion du monde en 1988; Argentin gagne la Flèche wallonne en 1990; Giovannetti gagne la vuelta en 1990... Tous le même point commun... Des cale-pieds pour gagner.

Je vous laisse vous replonger dans l'année du cyclisme 1990.

L'opinion est une chose; les faits une autre.

Bonne journée.

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Les pédales auto datent de 84 pour les premières (et seulement Hinault). Puis ça a commencer à se diffuser en 85/86 (Lemond, Fignon les avaient adoptées, il ne s'agit pas des moindres).

Des réfractaires, il y en a sûrement eu. Mais moins que les disques, apparus il y a 5 ans. Et déjà des vainqueurs de grandes courses dès l'apparition du système (qui au pire était partagé).

Pour le STI, en 93, la plupart des grandes équipes amateur en étaient équipé.

Pour le carbone, il faut aussi expliquer que les cadres en composite n'apportaient pas grand chose au niveau du poids, et à l'époque quasiment tous les coureurs roulaient avec des cadres sur mesure. Chose que ne permettait pas le carbone.

Pour ce dernier cas, la généralisation n'est pas venue grâce aux qualités du matériau, mais principalement parce que la fabrication a été fortement délocalisée en Asie au début des années 2000, au détriment des artisans et des petites marques en Europe. De mon point de vue, le carbone a surtout progressé ces 5 ou 6 dernières années, soit bien longtemps après quasi sa généralisation presque obligatoire.

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Je confirme : en amateur, et surtout dans les plus petites catégories, quasiment tout le monde est passé aux pédales auto d'un coup alors que chez les pros des irréductibles utilisaient les pédales à cage... De même les commandes de dérailleurs aux manettes ont vite été adoptées malgré leur prix et leur poids. L'intérêt a été quasi instantané, ceux qui ont tardé (dont moi), c'était pour des questions de prix, pas par goût. Pour les cadres en carbone, il y avait non seulement le coût mais aussi le fait que les trois quarts du temps les tubes collés avaient une fâcheuse tendance à se décoller, ou alors que les cadres étaient très raides et tapaient un maximum quand ils étaient monoblocs, et souvent avec des géométries un peu différentes des cadres européens dans les tailles extrêmes (Giant Cadex), ce qui fait que tout ça a été accueilli avec circonspection.

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Je te laisse reprendre les "années du cyclisme de 1984 à 1990. 7 année avant de voir la totalité des coureurs professionnels passée en pédale automatique. Tu oublies, alors les débats concernant la tenue des pédales automatiques aloes des sprints (sujet abordé dans le miroir du cyclisme plusieurs fois), les tendinites aux genoux, la distance entre le pied et l'axe de la pédale, les chutes de beaucoup de cyclistes qui ne parvenaient pas à déchausser en s'arrêtant, le poids des pédales,...

Mais je te laisse à ton opinion. Toutefois, j'ai l'"année du cyclisme" 1987, sous les yeux quand je t'écris, il suffit de tourner les pages. les faits sont en photos. Page 171, Photo de l'arrivée de la 17ème étape, 1-Van Poppel, 2-Bontempi, 3-Dominguez, 4-Lieckens. Tous les 4 en cale-pieds. Page 129, photos sur l'équipe Carrera pendant le clm par équipe du Giro; sur 9 coureurs, 7 ont des cale-pieds. Page 183, photos à l'arrivée des championnats du monde sur route, 1-Roche, 2-Fernandez, 3-Argentin; tous les 3 en cale-pieds.  Page 184, c'est l'arrivée des amateurs avec une superbe victoire française de Richard Vivien (en pédale automatique), Tous les autres coureurs du groupe sont en cale-pieds.

Faudra-t'il que j'aille à la cave pour te ressortir les miroirs du cyclisme et que je te cite les articles!?!

Concernant les changements de vitesses, Armstrong ou Jalabert pour ne citer que les plus connus utilisaient une poignée gauche normale,... Dix ans après l'apparition des changements de vitesse dans les poignées de frein. Alors es-tu certain que cette innovation s'imposa sans débat.

Pour finir sur les cadres carbone, ils sont apparus en 1986. En quelle année leur usage s'est-il généralisé en course? 20 ans plus tard. pendant ces 20 années, quels furent les sujets de débat? la fiabilité et le confort, mais aussi la possibilité de coupures de veines ou plus grave d'éparpillements de fibre carbone dans les plaies en cas de casse d'un cadre carbone lors des chutes massives (si si). Quand à la question du coût, on doublait le prix d'un cadre; tu vas me dire qu'il n'y eut pas de débat...

... Ou bien moindre que pour les freins à disque.

Quand à ma femme qui va au travail avec un vélo avec frein à disque depuis Noel, quand je lui parle du sujet du jour, ça la fait bien rire.

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des roues toujours plus larges et lourdes pour passer la puissance de freinage.

Il faut quand même rappeler que sur un sol sec et adhérent, la limite du freinage ne viendra pas des pneus mais de l'empattement court associé à un centre de gravité haut : lorsque la roue avant bloque, et c'est possible aussi avec de bons freins à patins, la roue arrière se lève et le cycliste passe par-dessus le guidon. Et des pneus de 32 n'y pourront rien.

En cas d'adhérence précaire, le facteur limitant sera l'adhérence des pneus, et il reviendra alors au cycliste de faire preuve de doigté. Il est possible d'améliorer ses capacités de pilotage, et le dosage des freins en fait partie, mais il est impossible d'augmenter sa puissance de freinage lorsque l'adhérence entre la jante et le patin fait défaut...

Ce qui n'enlève rien à pertinence de la remarque sur l'aéro. Il ne faut tout simplement pas tout mélanger.

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Pour information le test d'Alban, l'écart de 3,3W concerne donc l'aéro avec un vent nul à 225-230W. Cette vitesse permet en moyenne de rouler sur le plat sans vent à 32kmh seul sur une route ordinaire (+-2kmh selon le poids du coureur et la température extérieure). Cela fait donc un écart de 1,5% d'énergie en permanence sur toute la sortie, auquel on ajoute les 500-600g de surpoids du disque, et bien sûr le surcoût financier, la nécessité de changer toutes ses roues...

Bref, c'est dommage d'avoir 2 technologies, chacune optimale pour 2 usages distincts: sec et mouillé. Pour moi on est vraiment sur une problématique de F1: rouler en slick sous la pluie c'est comme rouler en vélo à patins en descente sur route de montagne mouillée, et rouler en pneus pluie de F1 sur le sec, c'est comme relancer en course avec un vélo à disques: on perd beaucoup d'énergie.

Petite observation dans le peloton: plusieurs gars se trouvent heureux de leur acquisition d'un vélo à disques. Très bien, sauf que celui ci vient régulièrement en remplacement d'un vélo qui a 5 ans ou plus et qui est complètement rincé, donc difficile de comparer un vieux vélo à patins et un vélo neuf à disques.

Un indicateur qu'il faudra surveiller: le passage éventuel des clubs DN au disque. ceux ci ont des contraintes de performances, de prix, qui sont assez proches des cyclosportifs. Ces derniers ont davantage intérêt à copier le choix des coureurs DN que celui des coureurs pros, car les coureurs pros ont un usage qui n'a rien à voir (vitesses vertigineuses sur routes privatisées, matériel offert au moins partiellement, respect scrupuleux des 6,8kg).

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Moi j'ai connu et vécu un certains nombre de ces évolutions. Et j'ai le même vécu que Jean GUY.

Quand aux pro, sais-tu qu'ils ont des contrats avec les marques et qu'ils ne peuvent pas forcément monter ce qu'ils veulent comme périphérique?

Avant le carbone lorsqu'ils changeaient d'équipe leur cadre subissait un ré-émaillage pour le mettre au "stadard" de leur fournisseur de vélo. Beaucoup avec un cadre fait sur mesure par un artisan. Mon cadre acheté chez un artisan lyonnais avait été brasé par celui qui faisait les cadre de Agostino.

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je viens de jeter un oeil.

Cet article est biaisé car on ne compare pas les mêmes roues ni les mêmes cadre.

C'est comme si pour relier Paris à Lyon par l'autoroute tu comparais les performances entre un traffic et une Jaguar. Je caricature, mais dans le fond c'est la même chose.

Reviens en prenant les mêmes cadre et les mêmes roues, d'un coté étriers, de l'autre disques.

Allez circuler, il n'y a rien à voir.

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Pour moi on est vraiment sur une problématique de F1: rouler en slick sous la pluie c'est comme rouler en vélo à patins en descente sur route de montagne mouillée, et rouler en pneus pluie de F1 sur le sec, c'est comme relancer en course avec un vélo à disques: on perd beaucoup d'énergie.

Belle illustration du défi technique non encore relevé à ce jour. Auquel il faut ajouter la question économique. Normal que ce marché démarre lentement.

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