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Révolution dans le cyclisme ?


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Révolution à venir dans le cyclisme? Cinq équipes voudraient créer un nouveau format de compétition

Source : REUTERS

Jumbo-Visma, Ineos-Grenadiers et trois autres équipes mènent des discussions dans le but de créer un nouveau format de compétition. L’objectif est de générer davantage de revenus, par exemple grâce aux droits TV, et de se détacher ainsi du pouvoir des grands organisateurs.

 
 

Comme de nombreux autres à travers le monde, l’organisateur du Tour de France, Liège-Bastogne-Liège, Paris-Roubaix ou encore Paris-Nice (ASO) s’empare de la plupart des revenus que génèrent ces courses et cela dérange les équipes cyclistes. Pourquoi? Car elles doivent se contenter de miettes et restent trop dépendantes du sponsoring pour survivre.

Cinq formations européennes, dont Jumbo-Visma et Ineos-Grenadiers, tenteraient de trouver une réponse à ce problème. Selon l’agence de presse Reuters, des discussions sont en cours pour lancer une nouvelle compétition cycliste. L’objectif est de créer un calendrier avec des courses déjà existantes et des nouvelles.      Ils espèrent trouver un investisseur externe pour financer le projet et partager ensuite équitablement les recettes générées. CVC Partners, une société d’investissement basée au Luxembourg qui a déjà organisé des courses de Formule 1, est notamment cité.
 
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bonjour,

En partie d'accord, le pouvoir d'ASO est tres fort, dans le domaine des epreuves sportives, pas que le cyclisme ! Certe cela apporte des belles epreuves et belles images, mais les prix des places pour exemple explose .... et cela se ressent sur des organisations autres, qui pratique les memes tarifs....sans en avoir le niveau par-contre !

 

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C’était déjà la volonté de M.Tinkoff, mais il avait le tort d’avoir raison trop tôt.

Je soutiens cette idée. Ce sont d’abord  les coureurs et les équipes qui font le sport. L’organisateur touche de tous les côtés ; des régions et villes de départ et arrivées, dont les contribuables ont pourtant déjà payé les routes et infrastructures qu’utilisent les courses, des média pour les droits, bien qu’aussi photogéniques soient-ils ce ne soient pas eux organisateurs mais les coureurs que les téléspectateurs veulent voir à l’écran, et ils touchent aussi des revenus de publicité et de sponsoring.

À l’inverse, les équipes, hormis quelques unes, tirent la langue et bon nombre d’entre elles doivent mettre la clé sous la porte après quelques saisons.

Si l’on regarde du côté des autres sports, on constate que dans les disciplines les plus « bankable » cela fait longtemps que les sportifs ou les équipes ont pris le contrôle du modèle économique de leur sport (F1, foot, tennis, et même le golf, qui fut l’un des premiers à le faire).

Modifié par Olivier MILLIÈS-LACROIX
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il y a 12 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

C’était déjà la volonté de M.Tinkoff, mais il avait le tort d’avoir raison trop tôt.

Je soutiens cette idée. Ce sont d’abord  les coureurs et les équipes qui font le sport. L’organisateur touche de tous les côtés ; des régions et villes de départ et arrivées, dont les contribuables ont pourtant déjà payé les routes et infrastructures qu’utilisent les courses, des média pour les droits, bien qu’aussi photogéniques soient-ils ce ne soient pas eux organisateurs mais les coureurs que les téléspectateurs veulent voir à l’écran, et ils touchent aussi des revenus de publicité et de sponsoring.

À l’inverse, les équipes, hormis quelques unes, tirent la langue et bon nombre d’entre elles doivent mettre la clé sous la porte après quelques saisons.

Si l’on regarde du côté des autres sports, on constate que dans les disciplines les plus « bankable » cela fait longtemps que les sportifs ou les équipes ont pris le contrôle du modèle économique de leur sport (F1, foot, tennis, et même le golf, qui fut l’un des premiers à le faire).

Attention à se poser les bonnes questions et surtout à trouver les bonnes solutions.

 

Que les équipes souhaitent plus d'argent, c'est bien légitime. Comme dans toute organisation ou entreprise, il me semble que pour que ça fonctionne bien, il faut répartir équitablement les profits. En cela, ASO devrait réagir assez vite, sous peine de voir ce genre d'idées se multiplier.

 

Par contre, il ne faut pas faire n'importe quoi sous prétexte de vouloir plus d'argent.

La F1 est cité : pour accroitre les recettes, ils ont créé des courses "sprint" qui sont sans intérêt.

La moto voir la F1 s'exporte dans des pays où il n'y a personne dans les tribunes.

D'ailleurs, on multiplie les courses et on augmente de facto les blessures.

Le tennis a réformé la coupe davis. Quand on voit le résultat. Ils ont gagné plus d'argent mais il y a aussi un énorme désintérêt du public.

Le foot et le rugby inventent de nouvelles compétitions mais globalement personne n'accroche.

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il y a 15 minutes, Cedric ROUVRAIS a dit :

Attention à se poser les bonnes questions et surtout à trouver les bonnes solutions.

 

Que les équipes souhaitent plus d'argent, c'est bien légitime. Comme dans toute organisation ou entreprise, il me semble que pour que ça fonctionne bien, il faut répartir équitablement les profits. En cela, ASO devrait réagir assez vite, sous peine de voir ce genre d'idées se multiplier.

 

Par contre, il ne faut pas faire n'importe quoi sous prétexte de vouloir plus d'argent.

La F1 est cité : pour accroitre les recettes, ils ont créé des courses "sprint" qui sont sans intérêt.

La moto voir la F1 s'exporte dans des pays où il n'y a personne dans les tribunes.

D'ailleurs, on multiplie les courses et on augmente de facto les blessures.

Le tennis a réformé la coupe davis. Quand on voit le résultat. Ils ont gagné plus d'argent mais il y a aussi un énorme désintérêt du public.

Le foot et le rugby inventent de nouvelles compétitions mais globalement personne n'accroche.

Je suis d’accord, mais quand je prends l’exemple de ces sports-là je ne pense pas à leurs excès des périodes récentes. Pour la F1, le changement s’est produit à la fin des années 70 et tout début des années 80 avec l’affrontement FISA-FoCA, et suite à la prise de pouvoir de la Foca d’Ecclestone les courses n’ont pas perdu en intérêt, et elles ont plutôt gagné en sécurité par rapport aux années 60 et 70 où elles pouvaient être des tueries (on vient de célébrer le 50eme anniversaire de la mort de François Cevert, ceux qui se rappellent de lui savent combien les courses étaient dangereuses çà cette époque-la). Je pourrais faire des commentaires similaires sur les autres sports, eg le tennis ou les années Borg-Mc Enroe-Connors considérées comme l’âge d’or du tennis, étaient postérieures à la prise de pouvoir de l’ATP sur la FFT.

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Le cyclisme est vraiment à la traîne concernant son modèle économique qui repose sur les seuls organisateurs.Des profits énormes d'un côté,des miettes pour l'autre.Alors que le second est essentiel et vital pour le premier ! 

Sans les équipes de coureurs pas de courses,les organisateurs disparaissent. 

À son époque ,Tinkoff était un visionnaire. Partant du principe que les groupes sportifs ne sont pas justement rétribués,subissant le calendrier des organisateurs et les dotations financières, le banquier russe a tenté de faire diversion comme les 5 principales équipes aujourd'hui. 

Quand on voit la dotation globale revenant aux équipes sur la plus grande course du monde,on marche sur la tête !

Dérisoire eu égard aux efforts monstrueux des coureurs,des budgets colossaux des équipes. 

Si rien ne bouge,y'a de la révolution dans l'air !

 

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il y a 34 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Le cyclisme est vraiment à la traîne concernant son modèle économique qui repose sur les seuls organisateurs.Des profits énormes d'un côté,des miettes pour l'autre.Alors que le second est essentiel et vital pour le premier ! 

Sans les équipes de coureurs pas de courses,les organisateurs disparaissent. 

À son époque ,Tinkoff était un visionnaire. Partant du principe que les groupes sportifs ne sont pas justement rétribués,subissant le calendrier des organisateurs et les dotations financières, le banquier russe a tenté de faire diversion comme les 5 principales équipes aujourd'hui. 

Quand on voit la dotation globale revenant aux équipes sur la plus grande course du monde,on marche sur la tête !

Dérisoire eu égard aux efforts monstrueux des coureurs,des budgets colossaux des équipes. 

Si rien ne bouge,y'a de la révolution dans l'air !

 

Tu as des chiffres pour tout ça, Didier ? J'ai la flemme de chercher...

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Il y a 23 heures, Fabian LIEGEOIS a dit :

ça a déjà été fait par Velon.

Je ne trouve plus le nom de ces courses.

Puis il y a eu pression de l'uci pour revenir aux courses "classiques".

 

C'était les Hammer Series en 2017-18-19.

Elles se courraient par équipe en 3 courses (la première course s'adresse aux grimpeurs, la deuxième aux sprinteurs, et la troisième est un contre-la-montre par équipe)

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Les organisateurs couvrent une partie des frais de déplacement des équipes,une dotation financière selon les courses.Pour LE TOUR c'est 2,3 millions à répartir entre toutes les équipes en fonction des divers classements et primes diverses.L'essentiel du financement repose sur les sponsors.Une resssource financière au bon vouloir  de ces derniers,la conjoncture ou un changement de stratégie peuvent mettre en péril l'existence de chaque équipe. 

Va falloir que le partage du gâteau soit plus équitable à l'avenir.Le cyclisme pro en dépend. 

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il y a 53 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Mais qu'est-ce que ça rapporte, le Tour, et à qui ?

Et qu'est-ce que ça coûte, et à qui ?

Ça coûte aux équipes via les sponsors,les organisateurs reversent une parte de leurs bénéfices sous forme de dotations aux courses et participation aux frais de déplacements. 

Ça ne couvre pas les salaires et charges de chaque équipe. Les sponsors sont les financiers du cyclisme pro.

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La différence par rapport aux sports cités, est que ce sont les fédérations qui organisent les compétitions encore que pour le tennis (et pour le golf aussi je pense) on peut comparer les organisateurs des tournois à ASO pour le cyclisme.

Mais la grosse différence réside dans les revenus générés. le vainqueur de Roland Garros a touché 2,3 millions, soit l'équivalent de la dotation du TDF.

Il serait intéressant de connaitre le revenu d'ASO sur le TDF.

 

Citation

cela fait longtemps que les sportifs ou les équipes ont pris le contrôle du modèle économique de leur sport

 

Je ne vois pas en quoi les sportifs ont pris le contrôle de quoi que ce soit. A part les footeux de l'EDF.

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Il y a 2 heures, James JEAU a dit :

La différence par rapport aux sports cités, est que ce sont les fédérations qui organisent les compétitions encore que pour le tennis (et pour le golf aussi je pense) on peut comparer les organisateurs des tournois à ASO pour le cyclisme.

Mais la grosse différence réside dans les revenus générés. le vainqueur de Roland Garros a touché 2,3 millions, soit l'équivalent de la dotation du TDF.

Il serait intéressant de connaitre le revenu d'ASO sur le TDF.

 

 

Je ne vois pas en quoi les sportifs ont pris le contrôle de quoi que ce soit. A part les footeux de l'EDF.

Les sportifs ou les équipes, pas uniquement les sportifs ;

-en F1. C’est la Foca, donc les équipes, qui négocie les droits Tv et fixe les prix et les dotations, pas la FISA, et encore moins les organisateurs de Grand Prix (qui sauf contraire, paient pour avoir le droit d’organiser et avoir un plateau)

- au foot ce sont les ligues (donc les équipes) qui négocient les droits Tv, pas les fédérations, qui ne gèrent que le foot amateur et les équipes nationales 

- situation comparable au tennis, avec l’ATP (Association des joueurs) qui a depuis longtemps “viré” la Fédération Internationale des commandes d’une bonne partie du business 

- s’inspirant du golf où la PGA a pris les rênes depuis longtemps des aspects financiers en lieu et place des Fédérations..,

il y a d’autres exemples..( Hockey sur glace, foot américain, cricket…)

Bien sûr, dans les sports mineurs type lancers de fléchettes (je caricature) ce sont encore les fédérations qui sont au commandes des aspects économiques, où les enjeux sont le plus souvent faibles ou inexistants.

 

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