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Au sujet des chiffres


Jérémie LAPLAC
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 j aime bien  les chiffres et j apprécie  énormément les données et les informations que peut me fournir mon GPS.  Quand on fait un peu de compétition cela permet de vérifier l impact de l entraînement et en compétition cela permet  de donner des informations en temps réel permettant de gérer au mieux sa course.

En VDR je l utilise surtout comme compteur et pour avoir une trace me permettant après coup de visualiser les nouveaux  parcours sur une carte numérique . Je m'en sers aussi pour tenter des records personnels sur les segments que j ai en mémoire.

En ballade découverte je m en sers comme guide. 

En CAP/Trail je l utilise pour faire les séances de fractionner et en course il me permet de vérifier que je suis dans l allure pour atteindre l objectif définit.

On peut s étonner de faire un peu de "compétition" en Master 2 mais dans mon cas j ai eu autant de plaisir à boucler un Bra qu à réussir une course à pied dans l objectif défini.

En tout cas il est loin le temps où l'on passait plus de temps à vérifier la carte ign qu'à pédaler, surtout en VTT. 😄

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"Ça me rappelle les gens qui ne lèvent jamais le nez de leurs livres touristiques alors que les merveilles qu'ils étudient sur leur livre sont autour d'eux " 

C est un peu le sentiment que j ai après quasiment 10 ans de VDR à faire toujours les mêmes parcours. Depuis que je fais du Trail (ou plutôt de la rando rapide) je re-découvre  les massifs de ma région. Quand je pense que je suis jamais monté  à la croix de Belledonne, il va falloir que j'y remédie 

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Je ne veux pas m'inserer dans votre discussion sur la "philosophie" de faire du velo.... mais sur les chats

 Où vois-tu un progrès ?

C'est totalement l'inverse, une regression... mais c'est notre faute, on ne les nourrit pas, on les gave.... Ils sont toujours à manger des croquettes puisqu'il y en a en permanence dans la gamelle, et ils ne font que du lard....!!!

D'autrefois, du moins à la campagne, les chats etaient là pour prendre des souris, et des rats qui s'invitaient dans les greniers ou se trouvait le maïs..... Maintenant, c'est devenu des chats de ville...!!!

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Je suis comme toi, je n'utilise pas grand chose.  Un compteur classique avec cardio , pas un GPS, et je ne planifie rien et ne vérifie rien. Le cardio me sert juste, à un moment donné, à voir si je ne vais pas exploser, et je le regarde à peine. J'ai parfois mis Strava pour mémoriser certains circuits, après avoir fait des sorties dans des coins inconnus, par des petites routes mais ça s'arrête là. Le vélo doit être un vrai loisir, pas le temps d'analyser des performances - qui n'en sont pas me concernant. Quand je suis bien, je le sens, et ça me fait  plaisir.

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C'est vrai qu'on l'a senti léger, samedi dernier.

Il a fait 100 km pour venir au rdv (il devait pas y avoir beaucoup plus que 2° quand il est parti), 60 km avec les copains, et 20 km pour aller jusqu'à Louvain. Donc minimum 180 km.Tout ça en janvier.

Franchement, il pourrait faire mieux, on se l'est tous dit :-)

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mais faire encore mieux ne te tenterais pas ?

Sylvain, je n'en sais rien ; je ne me pose pas la question. Si j'étais un personnage de James Bond, je ne serais pas Le Chiffre dans la mesure où les données ne me parlent pas - ou ne représentent pas le plaisir que j'ai. Les chiffres sont pour moi une contrainte et le vélo est tout sauf une contrainte.

Puis analyser pour faire mieux, ça me rappelle le boulot 😆

Donc faire mieux, à quoi bon quand je sais qu'à 46 ans, je ne serai jamais meilleur qu'hier - j'entends par là à 36 ans. Comme je le disais, mon plaisir est de rouler loin et longtemps, surtout en été, et de découvrir des nouvelles choses.

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Michel, je n'avais pas 180 km car selon Komoot, j'avais 102 depuis la maison jusqu'au RDV, puis j'ai bâché avant vous, à 17 km de Louvain, ce qui fait un bon 160. Je n'ai pas vraiment regardé 😆

Tout ça en janvier. 

L'opportunité s'est présentée et que ce soit janvier ou juin, ce n'est pas déterminant. Certains diront "Si tu fais 150 en janvier, tu seras cuit en juillet". C'est peut-être vrai dans le cadre d'une préparation précise et ciblée sur un objectif à réaliser avec un résultat en vue, mais pour un cyclotouriste comme moi, ça ne change rien 🤐

 

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Chiffres ou pas chiffres, pour moi le principal c'est de me sentir bien. J'ai toujours voulu faire du sport pour rester en bonne santé et donc en recherche de la forme.

J'ai commencé la compétition en ayant voulu intégrer un club pour faire du vélo le dimanche, mais c'était un club en FFC. J'avais l'esprit revanchard et je voulais explorer autant les paysages que mes limites, progresser et surtout envie de monter des cols. Le premier était le Glandon à 15 ans. Aucun souvenir de souffrance. D'ailleurs le vélo ça n'en est pas de la souffrance puisque c'est un choix et non une obligation, ça l'est quand on se met en danger.

Les chiffres m'aident à me calibrer, à aller plus loin par envie d'aller plus loin.

Je ne me compare pas aux autres, juste à moi même avec un certain recul selon ma forme du moment. Bien entendu sur une course ou une cyclosportive je me calibre en regardant les résultats qui est devant et derrière, mais pas pendant.

Très heureux pour moi d'avoir 45ième à la Marmotte car en fonction de mon peu d'entrainement c'est pas mal d'une part, et d'une autre je savais que je valais mieux. Mais je ne comprends pas que l'on vienne me féliciter, déjà il y en 44 devant moi et donc pourquoi me féliciter moi plus qu'un autre ? Ceux qui sont derrière, et surtout dans les derniers, sont allés puiser dans toutes leurs ressources et leur volonté... Je suis plus admiratif de ceux ci.

Alors j'aime bien les chiffres pour me fixer des objectifs, les interpréter mais pas les exhiber. J'aime bien jouer, ça j'adore et quand je suis seul je m'amuse avec ces chiffres. J'aimais bien me faire péter le caisson, mais j'éprouve aussi un incroyable bien être quand je monte le Mortirolo dans le dur en écoutant chanter les oiseaux ou en descendant le col de Chaussy par 4° avec la pluie et toujours avec le chant des oiseaux en étant totalement hors de forme...

Les chiffres ne sont pas consécutifs au plaisir que j'éprouve, pas plus que la taille de poitrine d'une nana.

Je suis heureux que ma bonne santé globale m'est permise de monter le Ventoux dans les 2 sens sans m'être entrainé pendant 2 ans, juste un peu déçu d'une gêne douloureuse d'un genou, mais j'ai réussi et c'était mon petit plaisir. Le chrono est catastrophique mais j'ai conscience de ma chance.

J'ai une tonne de belles images dans ma tête, des odeurs, du vent dans les cheveux, de la sueur, de sentir notre coeur battre, des sentiments nombreux que le vélo nous apporte, de cet esprit de liberté avec juste comme limites celles que nous possédons.

Que c'est bon de sentir la plénitude et l'harmonie. Plus le temps de faire du vélo, mais je les retrouve en me faisant des expos, mon jardin, de rares moments avec mes enfants qui sont dans une génération où on les mets toujours en compétition, eux. Et pas contre eux mêmes mais contre les autres, eux.

 J'aime les chiffres mais non seulement ils n'appartiennent qu'à moi mais en plus je n'envie personne et ne plains personne.

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Ton témoignage devrait réconcilier les amoureux des chiffres et les contemplatifs. Chacun a son caractère et ses préférences mais l'exemple des autres peut nous encourager à découvrir de nouveaux univers...

Je me demande depuis de nombreuses années pourquoi je me soucie de mes performances, tout-à-fait quelconques et inintéressantes par ailleurs, pourquoi je ressens derrière l'envie simple et naturelle de sentir mon corps vivre l'ombre d'une insatisfaction perpétuelle (Franck Steinel avait abordé cette question dans le sujet "De sacrés records et défis sur Strava").

Arrivé à un moment de ma vie où la quête de la performance perd de plus en plus de son sens, c'est-à-dire le moment où je la ressens de plus en plus comme une prison, je suis poussé à faire évoluer ma manière de pratiquer le cyclisme.

Merci pour ce témoignage, Karl ! 😄

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Les chiffres sont des indicateurs et non des valeurs... Je sais à peu près ce que je vaux et je n'ai rien à prouver.

Les performances c'est chacun les siennes... Je ne recherche pas une performance mais à me fixer des objectifs pour lesquels je me donnerai les moyens d'y parvenir. En restant réaliste mais avec une part de rêve : pourquoi je ne gagnerais la Marmotte sur un malentendu : tout le monde perce devant moi, ou se trompe de parcours ! :-)  Mais dans ce cas il faut aussi que je sois le premier qui ne crève pas et qui ne me trompe pas !

Quand Lance Amstrong s'est mis à mouliner comme un malade tout le monde a voulu le copier et c'est là que ça créé des frustrations car comment copier quelqu'un dont tu ne sais rien et dont tu ne sais pas si ce modèle est le bon pour toi ?

 

 

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En restant réaliste mais avec une part de rêve : pourquoi je ne gagnerais la Marmotte sur un malentendu : tout le monde perce devant moi, ou se trompe de parcours ! :-)

Ce genre de chose est arrivé à ma fille : médiocre en CàP, elle participe à des compétitions, juste parce qu'elle aime ça. Une fois, en bord de mer, elle a été la seule à accomplir correctement le parcours prévu. Mais trop bonne pâte, elle n'a pas insisté pour qu'on la déclare gagnante de l'épreuve.

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Pourtant elle méritait la victoire puisqu'elle a su restée concentrée sur le parcours, ce que n'ont pas su faire les autres. Ca fait partie du sport et ce n'est pas de sa faute si les autres sont nuls pour lire des pancartes ou un gps.

Une fois j'ai suivi Thierry Bourguignon sur une mauvaise route, on a ramé pour revenir là où on en était mais j'avais on a ni même pensé que les autres nous devaient quelque chose et auraient du nous attendre. Pas plus qu'incriminer les signaleurs (les Bosses du 13, pas une course pro ;-) )

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