L’essai du Canyon Ultimate CF SL Disc 8.0 Aero s’est effectué sur une longue durée, environ 1500 kilomètres, en Provence, magnifique région aux différents types de reliefs. Cols, avec le Mont Ventoux en guise de cerise sur le gâteau, raidards, routes plates, parties sinueuses, descente techniques… Ce vélo a subi un test complet cet été.

Ce modèle est équipé du groupe mécanique Shimano Ultegra en 11 vitesses et d’une paire de roues Mavic Cosmic Pro Carbon à pneus Disc (en 45 mm) conçue pour supporter  les différentes forces et contraintes susceptibles d’être générées par les freins à disque.

Au niveau des braquets, le vélo test était monté en 52×36 devant et 11×25 derrière, le profil parfait pour aborder tous types de terrains.

Il est doté d’une selle Fizik Antares R5, avec des rails en manganèse, qui a une assise confortable et une accroche parfaite.

Concernant le cadre, afin de renforcer ses capacités aérodynamiques, il est pourvu d’un poste de pilotage Canyon H36 Aerocockpit CF. Cet ensemble intégré cintre-potence offre un profil lisse et une faible surface frontale dans le but d’optimiser la pénétration dans l’air et réduire la traînée. L’aspect esthétique est très épuré avec moins de raccords et de visseries, s’inscrivant dans la tendance actuelle. Un très beau vélo dans l’air du temps !

L’Ultimate CF SL Disc 8.0 Aero, avec ses 7.8 kg (sans les pédales et en taille M), est un peu plus lourd que le « classique », mais logique vu les freins à disque et les roues hautes. Il existe du 2XS au 2XL, en bleu ou noir, au prix de 3 599 €.

Il est donc plutôt typé rouleur avec une rigidité importante au niveau du train avant, renforcée par le profil haut des roues. Le vélo s’est ainsi montré moins à l’aise dans les ascensions longues, ou l’on a du grimper au train, que dans les portions roulantes ou son rendement fut  largement exploité quand on lâchait les « watts ».

Au niveau du comportement, quand on se met en danseuse, on ressent la rigidité de l’ensemble, ce qui a une petite incidence sur le confort, avec moins de filtrations sur des goudrons rugueux par exemple.

En descente, c’est un vélo très stable avec un excellent freinage, mais il faut l’inscrire dans les courbes, le brusquer un peu pour qu’il soit réactif. Il s’agit plus de pilotage du, en grande partie, au profil des roues.

Pour ce qui est du freinage à disque, il est très endurant, rassurant et sécurisant puisque, par tous types de météo, on a un rendu identique. Même s’il n’a pas été trop testé sous la pluie, sécheresse oblige, le peu que l’on en a vu permet d’affirmer que c’est un avantage indéniable, quant au gain de temps en course, mais surtout, à la sécurité.

Sur des descentes sèches, mais aux freinages appuyés, type Ventoux, on a toujours la même qualité. Le fait d’avoir le freinage au niveau du moyeu offre une stabilité à toutes épreuves  même lorsqu’ils sont puissants.

Au final, il s’agit d’un vélo au rapport qualité/prix très bien placé sur le marché, un des segments favoris de Canyon, destiné à des cyclistes polyvalents, voire plus rouleurs, mais déconseillé à de purs grimpeurs.

En outre, une paire de roues « basses » changerait complètement la donne, et par la même, le comportement de ce vélo qui est une belle réussite d’un point de vue esthétique.

Plus d’informations sur www.canyon.com, et pour toute question sur ce test, vous pouvez nous contacter directement à testvelo101@velo101.com