
Roman Kreuziger. Le Tchèque Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) n’en a pas fini avec la justice sportive. S’il a pu reprendre la compétition cette saison, 10ème de Tirreno-Adriatrico notamment le mois passé, le grimpeur reste sous la menace d’une suspension. Pour rappel, Roman Kreuziger avait été retiré de la sélection de l’équipe russe peu avant le Tour de France 2014 sur la base d’anomalies passées dans son passeport biologique entre mars et août 2011 puis avril et juin 2012, du temps où il courait chez Astana. S’il a finalement été acquitté par le comité olympique tchèque, le coureur de 28 ans ancien vainqueur du Tour de Suisse (2008), du Tour de Romandie (2009) et de l’Amstel Gold Race (2013), épreuve dont il sera au départ dimanche, devra à nouveau s’expliquer devant le Tribunal Arbitral du Sport le mercredi 10 juin prochain, après l’appel interjeté par l’Union Cycliste Internationale et l’Agence Mondiale Antidopage.

Movistar Team. Trois coureurs ont déjà leur ticket en poche pour le Giro au sein de l’équipe Movistar. Le Colombien tenant du titre Nairo Quintana n’ayant pas l’intention de défendre son maillot rose en mai, concentré sur son retour sur le Tour de France, la formation espagnole s’appuiera davantage sur un groupe de mercenaires visant avant tout les étapes. C’est dans ce sens qu’ont été retenus les noms de Beñat Intxausti, Jon Izagirre et Juan-José Lobato, trois coureurs auxquels s’ajouteront six autres noms parmi Andrey Amador, Igor Anton, Eros Capecchi, Ruben Fernandez, Jesus Herrada, Javier Moreno, Dayer Quintana et Giovanni Visconti. La sélection définitive interviendra après le Tour de Romandie une semaine avant le départ du Giro.

Fabian Wegmann. L’ancien champion d’Allemagne Fabian Wegmann (Cult Energy) ne gagnera sans doute jamais la classique ardennaise autour de laquelle il tourne depuis le début de sa carrière. A 34 ans, il sera bel et bien au départ dimanche de l’Amstel Gold Race, mais affaibli par un virus depuis plusieurs semaines. « Je suis forcément frustré d’être affecté par cette maladie mais tellement motivé par l’Amstel que je ne pouvais admettre de ne pas m’y présenter, souligne Fabian Wegmann. Le médecin m’a dit qu’il n’y avait rien que je puisse faire sinon me reposer et attendre. Mais j’adore tellement l’Amstel. Ses routes étroites, ses collines, son atmosphère, le public énorme dans le Cauberg… Même si la précédente arrivée au sommet du Cauberg me convenait mieux. C’est une course d’élimination au cours des 180 premiers kilomètres. Il faut s’assurer de préserver de l’énergie autant que possible. Avant que ça ne devienne tactique. »