C’est la grande rentrée nationale demain au Grand Prix La Marseillaise, un premier rendez-vous que chacun veut accrocher, en dépit du sort qu’il jette au vainqueur !
01 février 2014
Mis à jour le 20 mars 2022
La Rédaction
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Faut-il vraiment accrocher la Marseillaise à son palmarès ? Pour tous, demain, l’ambition sera de s’y imposer pour mettre l’année dans le bon sens. Pourtant, on raconte que l’épreuve qui marque le retour des coureurs sur le sol européen après la trêve hivernale frappe d’une malédiction celui qui s’y impose. Souvent, il s’est avéré en effet que le premier coureur à lever les bras n’était plus ensuite en mesure de répéter son geste durant la saison. Ces dernières années, rares ont été ceux capables de tordre le cou à ce sortilège. D’où la question posée en préambule : faut-il vraiment accrocher la Marseillaise à son palmarès ?
Autant dire tout de suite que ces histoires de maléfice encombrent assez peu l’esprit de ceux qui, demain, ouvriront la saison européenne autour de Marseille. Chacun voudra réussir sa rentrée et se libérer le plus tôt possible de la pression du premier résultat. Gagner devant le Stade Vélodrome, où l’épreuve a pris la bonne habitude de se conclure, est presque impératif pour les huit équipes professionnelles françaises rassemblées pour la première fois de l’année dans un même peloton. Pour les coureurs qui, chaque année plus nombreux, font de la Coupe de France un objectif, toutes les occasions de marquer des points devront être saisies. Ceux-là seront sur la brèche d’un bout à l’autre de la saison, la Coupe de France qui démarre au Grand Prix La Marseillaise comptant seize épreuves jusqu’au Tour de Vendée le 5 octobre.
139,7 kilomètres attendent le peloton dans les Bouches-du-Rhône. Un tracé casse-pattes qui fait généralement l’affaire des finisseurs capables de finir dans le paquet de tête et surtout de préserver quelques cartouches pour le sprint final. Ceux qui voudront s’opposer à ce schéma traditionnel devront exploiter au mieux les difficultés topographiques qui se présenteront à eux dans le massif de la Sainte-Baume : le col du Pas de la Couelle (dit le Petit Galibier) pour difficulté majeure avant l’enchaînement des cols de l’Espigoulier (à 50 kilomètres de l’arrivée), des Bastides (30 kilomètres) et de la Gineste, dont le sommet n’est distant que de 9,9 kilomètres avec le boulevard Michelet, où est peinte la ligne d’arrivée.
Sur leurs terres, les Pommiers rêveront de rééditer leur performance passée, lorsque Justin Jules avait réglé le sprint. Ils disposeront de plusieurs atouts dans leur jeu, à commencer par Rémy Di Gregorio. L’adversité sera incarnée par des coureurs comme Samuel Dumoulin (Ag2r La Mondiale), Bryan Coquard (Team Europcar), Rudy Barbier (Roubaix Lille Métropole), Romain Feillu (Bretagne-Séché Environnement) et Julien Simon (Cofidis), côté sprint, mais aussi Warren Barguil (Giant-Shimano), Sylvain Chavanel (IAM Cycling) et Arthur Vichot (FDJ.fr). Mais bien que la Marseillaise soit française depuis six ans, gare à l’Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) en cas d’arrivée massive.
Les 10 derniers vainqueurs :
2013 : Justin Jules (FRA, La Pomme Marseille)
2012 : Samuel Dumoulin (FRA, Cofidis)
2011 : Jérémy Roy (FRA, FDJ)
2010 : Jonathan Hivert (FRA, Saur-Sojasun)
2009 : Rémi Pauriol (FRA, Cofidis)
2008 : Hervé Duclos-Lassalle (FRA, Cofidis)
2007 : Jeremy Hunt (GBR, Unibet.com)
2006 : Baden Cooke (AUS, Unibet.com)
2005 : Nicki Sörensen (DAN, Team CSC)
2004 : Baden Cooke (AUS, La Française des Jeux)
81. Vegard Breen (NOR)
82. Sean De Bie (BEL)
83. Bart De Clercq (BEL)
84. Tony Gallopin (FRA)
85. Maxime Monfort (BEL)
86. Boris Vallee (BEL)
87. Dennis Vanendert (BEL)
Giant-Shimano (PBS)
91. Warren Barguil (FRA)
92. Roy Curvers (PBS)
93. John Degenkolb (ALL)
94. Dries Devenyns (BEL)
95. Chad Haga (USA)
96. Tobias Ludvigsson (SUE)
97. Albert Timmer (PBS)
98. Thomas Damuseau (FRA)
171. Björn Leukemans (BEL)
172. Laurens De Vreese (BEL)
173. Jean-Pierre Drucker (PBS)
174. Michel Kreder (PBS)
175. Wesley Kreder (PBS)
176. James Van Landschoot (BEL)
177. Jan Ghyselinck (BEL)
178. Frederik Veuchelen (BEL)
An Post-Chainreaction (BEL)
181. Mark McNally (GBR)
182. Jack Wilson (IRL)
183. Kevin Claeys (BEL)
184. Ryan Mullen (IRL)
185. Conor Dunne (IRL)
186. Laurent Van Den Bak (BEL)
187. Wout Franssen (BEL)
188. Glen O’Shea (AUS)