Ludovic, quels mots te viennent pour résumer la 1ère édition de la Lozérienne VTT ?
Cette épreuve qui est née, a mûri dans ma tête et celles des potes depuis au moins dix ans, on en parlait, on y réfléchissait, et là voilà née et bien née. On voulait tous donner à notre département, notre terrain de jeu favori, une grande épreuve VTT, un grand nom, une reconnaissance nationale. Le chemin n’est pas encore terminé mais on a fait un grand pas, le plus difficile sûrement.

Vis-à-vis d’une épreuve par étapes comme la Transmaurienne, quelles sont les différences et les similitudes ?
L’ambiance est ressemblante mais je dirais encore plus sympa et favorisée par les liaisons. Certains disaient ne jamais avoir discuté avec des concurrents différents durant une course. Ce système de spéciale et liaison a vraiment contribué à l’ambiance générale de l’épreuve. Entre eux, les participants ont énormément communiqué, mais ils ont aussi trouvé une proximité avec l’organisation comme jamais. En effet, tout le staff d’organisation se reportait à chaque fois sur les spéciales, il y avait alors beaucoup plus de contacts et de dialogue.

Ça c’est pour l’ambiance, et au point de vue logistique ?
Ça a été assez important à gérer puisque chaque jour on devait monter et démonter plusieurs fois les départs et arrivées. On avait deux camions-logistique qui ont tourné sur les départs et arrivées, ils ont fait un énorme boulot. Coté coureurs, la gestion de l’épreuve est encore plus importante et on a vu de grosses défaillances de ceux qui n’ont pas su ou pas bien su gérer leur effort et leur récupération. Mais malgré cela, les retours montrent que tous ont énormément récupéré durant les liaisons. Les parties en liaison ont permis à tous d’aborder les secteurs chronométrées plus sereinement et aussi de récupérer tout en roulant décontracté.

120 participants pour la première, quel est le bon objectif pour assurer en tant qu’organisateur et maintenir la convivialité de cette première ?
120 participants s’est avéré le bon nombre pour cette première. Cela nous a permis de roder l’organisation et d’y apporter des modifications durant le week-end, par exemple le changement de l’ordre du départ dès le samedi midi. En revanche, ils sont nombreux aujourd’hui à regretter de ne pas avoir été de cette première. Il fallait y être, il fallait nous faire confiance ! Une épreuve est née et quelque chose de fort est passé entre l’organisation, les participants et un département. Et cela rien ne l’effacera.

Quelles sont d’ores et déjà les idées et améliorations proposées par les pilotes ou pensées par vous, organisateurs, pour l’édition 2013 ?
Je pense déjà à 2013, et comme beaucoup j’ai hâte d’y être. Dès octobre et la saison terminée, je prendrai du temps en Lozère pour me reposer, d’abord, et aussi pour repérer et préparer l’édition 2013. Mais les idées ne manquent pas. Amélioration, cela va être difficile car on a vraiment placé la barre haute. Mais il y en a toujours, par exemple la signalétique routière pour les suiveurs que l’on n’a pas eu le temps de mettre en place, favorisant d’autres points essentiels. Je pense que l’on gardera les départs dans l’ordre croissant des résultats de la veille, c’est-à-dire les meilleurs en premier.

A qui souhaiterais-tu t’adresser à l’heure des remerciements ?
J’aimerais remercier ici toutes les personnes qui ont cru en ce projet et qui m’ont suivi quand, il y a un an, j’ai dit « on fonceé. Les élus qui ont su trouver le financement, les partenaires qui m’ont fait confiance dès la première année, les mairies qui nous ont accueillis bras ouverts (ça n’a pas été le cas partout en Lozère). A ces maries, je voudrais dire que la Lozérienne VTT 2013 reviendra chez eux, même si des mairies plus importantes font déjà du pied à l’épreuve. Nous avons été tellement bien accueillis sur les sites qu’il n’est pas envisageable de ne pas y retourner. Merci encore aux bénévoles qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour tracer, débroussailler, baliser, sécuriser, encadrer… Enfin les participants qui sont venus, nous faisant confiance sans trop savoir à quelle sauce ils allaient être mangés. Un immense merci à toutes et tous, grâce à eux j’ai réalisé ce week-end mon plus grand rêve d’organisateur. Merci à toutes et à tous et rendez-vous en 2013 pour la 2ème édition.

Propos recueillis le 22 juin 2012.