Alain, tu as participé au Mid Roc, est-ce une habitude pour toi ?
Non, c’est la première fois que je participais au Mid Roc. J’étais déjà venu au Roc d’Azur pour la première fois l’année dernière, mais j’avais disputé le Master Roc. Cette année ils ont avancé la course des Masters au jeudi, et pour des contraintes de boulot, il était plus intéressant de venir le vendredi.

Quelle a été la différence, étant donné que le Master Roc et le Mid Roc empruntent le même parcours ?
C’était le même parcours, oui, mais cette fois il y avait des petits jeunes avec nous ! Ce n’est pas limité en âge. Mais courir une épreuve du Roc est toujours aussi sympa. Le parcours du Mid Roc est excellent, c’est du vrai VTT avec de beaux paysages, des parties techniques, de belles descentes. Le tout dans une super ambiance. On rattrape assez rapidement les retardataires du Roc Marathon, mais ça se passe vraiment dans une bonne ambiance.

Que recherches-tu en venant au Roc d’Azur ?
Nous, on fait du vélo toute l’année, alors le Roc ça clôture un peu notre saison. Ça nous permet de finir la saison entre potes et de faire l’une des dernières courses de la saison. On court à l’ES Saint-Martin d’Hères, dans l’Isère. Au sein du club, nous sommes deux avec mon pote Gabriel Barbier à courir sous le maillot des Brigittes, un groupe dont nous sommes fanas !

Vous courez donc souvent tous les deux ?
On court ensemble lorsque l’on fait des courses à l’américaine. On fait aussi chaque année les Chemins du Soleil. En fait on fait à la fois de la route et, de manière plus ludique, du VTT. On roule entre six à huit heures par semaine et, quand on peut, on fait une course le week-end.

Tu as découvert le Roc d’Azur il y a un an, pourquoi n’y étais-tu pas venu plus tôt ?
Je connaissais l’épreuve mais je n’avais jamais eu l’occasion de faire un tel déplacement à cette période. Avec l’émulation des autres potes, on s’est décidé à le faire l’an dernier. Depuis on a décidé de le faire chaque année. Ça va devenir un rituel pour clôturer la saison.

Comment vous êtes-vous organisé pour ce déplacement ?
Nous sommes partis à trois d’un côté, quatre de l’autre, avec un fourgon et tout ce qui va avec. Nous avons la chance d’être hébergés pour quasiment rien grâce à un ami dont la famille nous loue un appartement. Ça économise pas mal de frais de logement.

Quel va être votre programme après le Mid Roc ?
D’abord la pression va redescendre un petit peu, on va faire un tour au Salon et ce soir on ira au restau, boire une bière ou deux pour se détendre ! Et demain soir nous avons prévu de courir le Roc Ruelles Roquebrune-sur-Argens, si l’état physique nous le permet encore ! On rentrera dans la foulée pour passer le dimanche en famille car on fait attention à bien préserver la partie familiale.

On parle beaucoup de l’esprit du Roc. Que représente-t-il pour toi ?
J’ai fait plusieurs fois l’Ardéchoise, en route, et je trouve que c’est assez comparable. C’est vraiment une fête du vélo à travers laquelle on a le plaisir de voir des gens de tous niveaux. Il y a du niveau avec la présence d’Elites sur chaque course, mais on côtoie aussi des gens qui partagent simplement notre passion, sans esprit de compétition. Des gens qui se font juste plaisir. Je trouve cela génial de partager ça tous ensemble.

L’année prochaine, vous perpétuerez forcément le rituel. Iras-tu découvrir une autre épreuve ?
On sera là l’année prochaine, bien sûr ! Sur quelle course, je ne sais pas encore. J’aimerais seulement un jour faire le Roc d’Azur Elites pour me dire que je l’ai fait. Car ça c’est quand même mythique.

Propos recueillis à Fréjus le 11 octobre 2013.