Kobe, comment as-tu décidé de te rendre à Fréjus pour le Roc d’Azur ?
Nous sommes descendus de Louvain en Belgique à cinq pilotes de la même équipe, et avec les parents d’un des coureurs. J’ai un de mes coéquipiers qui avait fait le Roc l’an dernier et qui m’avait dit que je devais absolument venir ici, que c’était vraiment chouette. Je voulais voir ça de mes propres yeux. Je n’avais pas d’autre choix que de venir ici. C’est génial d’être au Roc cette semaine !

As-tu apprécié le parcours ?
Tout était bien indiqué. On savait très bien où on devait aller, c’était parfait. En revanche, j’ai trouvé que les ravitaillements étaient un peu limites. Au ravitaillement, on n’a pas voulu remplir en entier mon bidon de Powerade. Je préfère avoir un bidon complet, pas à moitié vide. J’ai un de mes coéquipiers qui s’est blessé, mais les pompiers n’avaient que de l’eau et un bandage à lui proposer. Ce sont les deux choses qui pourraient être améliorées.

As-tu été gêné par le vent sur le parcours ?
Non, la météo est bonne. Le vent ne me dérange pas, sinon il ferait trop chaud. Et puis je viens de Belgique et le vent, j’ai l’habitude (il rit).

Que représente pour toi le fait d’être sur le Roc d’Azur ?
C’étaient mes premières vacances de l’année et je suis donc très heureux d’être ici. Ce qui m’a le plus plu, ce sont les descentes. C’est là où je prends le plus de plaisir. En Belgique, je ne trouve pas les descentes que l’on peut avoir ici au Roc d’Azur. Celles-ci demandent bien plus de technique.

Quelles sont les différences entre la pratique du VTT telle que tu l’as vécue aujourd’hui et telle que tu la vis tout le long de l’année ?
En Belgique, ce n’est pas comme ici. La plupart du temps, j’emprunte des chemins dans les champs, c’est beaucoup moins long. Bien sûr, il y a des zones techniques aussi, mais ici on retrouve des descentes de deux ou trois kilomètres, alors qu’en Flandre c’est tout simplement impossible de retrouver des descentes de cette distance. À Louvain, où je vis, la plus longue descente fait 200 ou 300 mètres. C’est bien pour s’entraîner, mais c’est beaucoup mieux de faire du VTT ici.

Même dans les Ardennes ?
Quand je vais dans les Ardennes, ce sont avant tout des parties boisées. Le terrain est beaucoup moins rocailleux. Ici, c’est complètement différent.

On dit Ardennes, on pense tout de suite à Houffalize…
Juste avant de venir au Roc d’Azur, je suis passé par Houffalize pour disputer un cross-country. C’était la dernière épreuve de l’année. Mais c’était très humide, et extrêmement dangereux. C’est totalement différent. Les montées non plus ne sont pas les mêmes. Elles sont beaucoup plus courtes et plus pentues.

Quel est ton niveau en Belgique ?
Ce n’est que la deuxième année que je pratique le VTT. Avant je faisais des courses sur route. En Belgique, on a le niveau Elite, puis le niveau fun A et Fun B. Je cours dans la catégorie intermédiaire, en Fun A.

As-tu toujours pratiqué le VTT ?
Non, j’ai commencé par la route. J’ai fait des courses en Belgique pendant six ans. Je me suis arrêté pendant un an, et je me suis remis au VTT, en compétition. J’ai choisi le VTT et non la route, car ça fait appel à beaucoup d’aptitudes. C’est une vraie aventure ! Il ne suffit pas de pédaler vite, il faut savoir piloter dans les descentes. C’est plus technique.

Feras-tu d’autres épreuves d’ici la fin du Roc ?
Je ferai le Roc Marathon demain, puis je ferai l’épreuve reine dimanche. Je vais profiter du salon entre temps évidemment. C’est un peu mon rêve d’être ici. Le fait de voir toutes les marques, les nouveautés, j’aime beaucoup ça. Je suis arrivé samedi et je retourne en Belgique lundi. Histoire de profiter des vacances et du soleil.

Propos recueillis à Fréjus le 10 octobre