Fabien Barel. Le double champion du monde de descente Fabien Barel (Mondraker Factory Team) a été victime d’une violente chute vendredi dernier alors qu’il s’entraînait du côté de Sospel. Bien qu’il connaissait bien la piste, il a roulé dans une ornière et, à pleine vitesse, n’a pas été en mesure de rétablir l’équilibre. Sonné, il a été évacué en hélicoptère à l’hôpital. Il souffre d’une fracture du fémur qui le tiendra éloigné durant deux à trois mois. Il a été opéré vendredi dernier et est resté hospitalisé une semaine, les premiers jours de sa convalescence s’étant très bien passés. « C’est bien sûr une grosse déception pour moi une semaine avant la première Coupe du Monde, a déclaré Fabien. Je sais que nous avons bien bossé cet hiver et j’étais prêt à m’attaquer à la Coupe du Monde. » Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Sabrina Jonnier. Tenante du titre en Coupe du Monde, Sabrina Jonnier (Maxxis-Rocky Mountain) s’apprête à défendre son leadership ce week-end à Maribor. Son objectif est on ne peut plus clair : « je veux gagner toutes les Coupes du Monde cette année ! L’année dernière a été excellente pour moi. J’ai gagné six des huit manches et remporté le général. La personne qui gagne est celle qui le veut le plus et je suis cette personne. » Sabrina Jonnier s’est notamment préparée en Nouvelle-Zélande cet hiver. La première manche de la Coupe du Monde DH, annoncée pluvieuse, pourrait toutefois desservir la championne. « J’aime le soleil mais j’ai couru le mois dernier dans des conditions humides en Amérique puis en Suisse et en Italie. J’ai gardé un programme similaire aux autres années, mais avec plus de technique comme du BMX, de la descente et du motocross. »

Santa Cruz Days. Week-end pluvieux, week-end heureux. Race Company s’est approprié un célèbre dicton en rapport au mariage pour les Santa Cruz Days qui se sont déroulés dans le berceau des Mias, le Luberon. Rien ne pouvait arrêter les aficionados de Santa Cruz ce week-end et malgré la pluie s’abatant sur la Provence durant deux jours, ils auront été quand même une centaine à braver les intempéries pour profiter du programme concocté par Race Co. Un max de riding encadré par le Team MIA et le staff de la société à travers les spots légendaires du secteur (descente de Kranked, les ocres…) avec des rotations en navettes ou de la boucle en All Mountain. Mais aussi la découverte en exclusivité des nouveaux modèles Butcher et Nomad Carbon pour Santa Cruz et Mojo HD pour Ibis ainsi que de la nouvelle gamme Trickx. A cela on peut rajouter une bonne dose de convivialité et des conseils personnalisés que ce soit pour le ride et le matos et l’on obtenait une version bien sympathique du nouveau format des Santa Cruz Days qui, vu leur succès, devraient appeler à de nombreuses nouvelles éditions pour les années à venir.

OffRoad Dijon VTT. Pour sa 6ème édition, l’OffRoad Dijon VTT offre un programme toujours aussi riche. Cet événement VTT s’adresse à tous les styles de vététistes dès 7 ans, qu’ils soient débutants ou expérimentés, randonneurs occasionnels ou sportifs confirmés. En quatre mots : du VTT pour tous ! Cet événement sera le support de la 2ème manche du Challenge VTT OffRoad, la première manche ayant eu lieu à Cassis les 13 et 14 mars derniers. La course reine de 55 kilomètres avait alors été marquée par la victoire du Nivernais d’origine Miguel Martinez. L’OffRoad Dijon VTT aura lieu les 15 et 16 mai à Dijon au départ la pointe ouest du Lac Kir. Plus d’infos sur www.offroad-bike.fr.

RiderZ TriP. Le Last Tribu Invitational, qui était l’occasion d’inaugurer la piste permanente de DH de Sauveterre (Gard), était le premier événement de Ventoux Sport, organisateur de la RiderZ CuP, qui devrait donner la tendance d’un nouveau concept d’organisation. Après avoir lancé le premier championnat d’enduro en France, VSO se retrouvant de moins en moins dans l’esprit originel des valeurs qu’elle souhaite mettre en avant sur ses rassemblements, a décidé pour 2011 de tourner la page. La RiderZ CuP va se transformer en RiderZ TriP. L’idée globale est de proposer des formats différents sous forme de compétition ou de rassemblements avec comme dénominateur commun l’esprit convivial et les beaux tracés. On y trouvera de la DH urbaine et sur piste, du rallye, de la DH marathon et de la Free session. Le calendrier sera présenté au Roc d’Azur.

3 questions à… Eric Davaine, speaker des événements VTT

Eric, qu’est-ce qui te fait durer au micro des événements VTT ?
La passion du sport, la passion du VTT avec un maximum de personnes. Je crois que tant que cette passion sera là, et que tant que les organisateurs voudront de moi au micro de leurs épreuves, je serai toujours à essayer de faire vibrer au maximum les spectateurs, les accompagnateurs, pour leur donner envie de participer à cette grande fête qu’est la compétition VTT.

Il y a beaucoup de concurrence pour les pilotes, pas pour Eric Davaine. Pourquoi ?
Je ne suis pas tout à fait d’accord, il y en a quand même ! Dans ma façon de faire, j’essaie d’être honnête vis-à-vis de l’organisateur qui me fait venir, vis-à-vis des coureurs aussi. Les informations que je donne sont vraies, ce n’est jamais du bluff. J’ai une certaine crédibilité et j’ai toujours un petit mot à dire pour tous les coureurs, quel que soit leur niveau. C’est aussi ce qui fait ma popularité. Dans mon métier, on voit malheureusement trop de commentateurs qui ne s’intéressent qu’aux dix premiers puis posent le micro et font autre chose. Par respect pour ceux qui font de l’effort, du premier au dernier, chacun mérite un petit mot lorsqu’il franchit la ligne.

Comment fais-tu pour faire cela ? Quelle est ta préparation ?
Je dors peu, je travaille beaucoup, j’archive beaucoup de résultats. Je suis un boulimique d’archivage. Ca me permet d’avoir des infos départementales, régionales ou internationales. J’ai toujours une petite information à dire. Au départ on peut avoir des champions olympiques mais aussi des gars qui ont gagné des manches de coupes régionales et qui méritent d’être mis en valeur. Le fait d’avoir archivé leurs résultats me permet de dire un petit mot. Sur une Coupe de France, un gars évolue peut-être à dix minutes de Julien Absalon. Mais dans un autre contexte, ils vont savoir que c’est lui qui est devant. C’est valorisant pour le compétiteur et ça fait partie de ma tâche.

Propos recueillis par Jean-Eric Lacotte.