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Votre pente la plus raide


Franck PASTOR
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"La prairie de la Grangette" : 1,1 kilomètres pour terminer en apothéose la montée du Mont d'Or, plus haut sommet du Haut-Doubs 1463m, vue splendide sur le bassin lemanique et 250 km d'arc alpin.

Il s'agit donc d'un raidard à 16 p/c de moyenne avec passages à 20, et comme c'est toujours en fin de parcours très vallonné avant de rentrer à Métabief,  pour moi, les jambes y "piquent"toujours assurément. 

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En fait des raidars de +/-20% sur quelques dizaines ou centaines de mètres y'en a un peu partout. Par contre, quasi aucun qui dure plusieurs kilomètres mais le plus simple pour celui qui recherche cela est de prendre un vtt. Les chemins qui remontent le long des pistes de ski sont généralement d'un bon %.

Sinon, en goudronnée, la route directe entre Neuvecelle et Saint paul en chablais est pas mal mais je ne connais pas les %.

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Plus ou moins 20% sur quelques dizaines de mètres, ça ne doit pas être trop rare en effet (quoique, aux Pays-Bas… ). Par contre sur plusieurs centaines de mètres, c'est déjà nettement plus délicat à trouver.

Et si on cherche assidûment plusieurs hectomètres à plus de 20% de moyenne, ça devient un travail d'explorateur ou un savoir d'initié! Et je parle bien de vélo de route, de route revêtue en dur, pas de VTT sur chemins et sentiers. J'aurais d'ailleurs dû le préciser dans le sujet initial.

Pour ne parler que des endroits que je connais: en bord de Meuse et en Ardenne belges, pays de raidards, il faut «connaître les bons coins». Dans les Alpes, je ne connais que la Bastille, et encore je ne suis pas sûr que ses pentes à plus de 20% le soient sur plusieurs hectomètres continus.

Pour ce qui est des kilomètres à plus de 20%, il y a bien la Scanuppia en Italie… On en a parlé ici il n'y a pas très longtemps.

http://www.klimtijd.nl/beklimming/scanuppia

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A priori d'après mes infos, la Scanuppia est désormais interdite aux cyclistes (suite à des protestations des riverains qui se plaignaient des défilés incessants de cyclistes)

Par contre, il y a la montée de Pozza, qui est dans le même genre, 8 kms à 17,7% de moyenne, avec le kilomètre le plus raide à 26,3% (avec une pointe à 35%)

En plus, apparemment il n'y a pas beaucoup de place pour poser les roues, avec des bandes d'asphalte de 50 cm seulement sur les côtés, ça doit être très compliqué en vélo de route

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C'est sûr, c'est un sujet selon mon cœur! Forcément, c'est moi qui l'ai lancé 😄, et les réponses sont à la hauteur de ce que j'attendais!

Pour la Steilstrecke, à un moment j'ai noté une cadence de 70 tours/minutes sur mon compteur, parce que c'est la cadence de pédalage qui m'intéresse quand je grimpe. Je n'ai jamais fait attention à la vitesse, mais c'est facile à calculer: avec une circonférence de 2,1 m et mon braquet de 26/34, ça fait 26/34*2,1*70*60 = 6745 m/h, soit 6,7 km/h.

Et je pense que j'ai roulé plus lentement que ça à d'autres moments, probablement autour de 6 km/h. 

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En dehors des petits raidars dans une rue d'un village de montagne à 20%, il y a la fin du passo Albareto au départ de Farini en Italie dans les Apennins. 13km de montée, les 7 premiers sont entre 7 et 10%, ensuite un bon replat entre 2 et 4% puis ça monte de nouveau pour finir par un dernier kilomètre à 16% de moyenne. Pas énorme me direz vous par rapport à d'autres pourcentages citer ici. Mais outre le fait qu'on arrive à la fin du col et qu'on a déjà 12km de col dans les pattes, le plus dur c'est que de ce côté, il s'agit d'un enchaînement de petits virages pleins de gravillons qui font patiner en permanence! Et mieux vaut pas croiser une voiture sur cette petite route étroite, parce que si on est obligé de prendre le tournant à l'intérieur, là les pourcentages dépassent les 20%. 

Jamais mis pied à terre, mais c'est limite à chaque fois tant ça patine. De toute façon, si je devais déclipser dans ce dernier kilomètre, je suis bon pour finir à pied. 

Ce qui est "marrant" c'est que de l'autre côté, la pente sur le dernier km est aussi à plus de 15%, mais les 500 derniers mètres sont en ligne droite. Pas de gravillons de ce côté là. Franchi une fois durant une cyclosportive, il y avait des cyclos en travers de partout. Avec le 34X28, ça passe tout juste...en se mettant minable.

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Sujet intéressant pour tous cyclistes ! Et bien entendu chacun à son petit "joujou" suivant sa localisation.

Pour ma part des souvenirs qui restent, et le principal est un morceau de choix que personne n'a cité, le col du Chevalard en bordure de Clermont-fd : 1,2 km à 15,4% et 2 secteurs de 23 et 28. L'anecdote réside au fait que mon escalade résulte d'un pari avec mes collègues de travail plus ou moins cyclistes, qui n'arrêtaient pas de me charrier " B, d'accord tu fais du vélo, mais tu ne monterais pas....." Si bien qu'un jour je leur ai dit " quand vous voulez et en 42x24" L'enjeu était un repas du soir dans une auberge désignée sur les hauteurs, gagnant j'étais invité, perdant j'invitais 5 collègues. ET voila je dirais en mars/avril et en collant long et à l'époque des pédales non automatiques, et puis je n'ai pas triché  en allant reconnaître.

Et bien je suis passé juste, et heureux de voir le replat du haut et le ciel. Et fait particulier je ne l'ai jamais plus escaladé, car ce n'était pas un itinéraire et une destination.

Mais il est vrai que des gâteries, ils en existent, j'ai bien fait tous les raidards autour de St Jean Pied de Port, le Péguerre en 42x24 ( car c'était mon maxi de mes évasions nationales, car comme les anciens de l'époque le disaient " pour mettre moins de 4 m, il faut que ce soient des murs"). Ils n'avaient pas encore  connu les démonstrations de L.A ni de C.F

Car des aventures ont en connaît, une année je fais une huitaine à Cassis, et là pour accéder à la route des crêtes et La Ciotat, il y a un premier promontoire, le col de la Colle que je passe la première fois en 42x21. Mais intrigué par sa sévérité, je me dis que je vais mettre un 23 pour finir ma semaine. Ce que je fais, et le lendemain je me représente en bas de la Colle, et échec et pied à terre, pourquoi ? C'est comme cela, pas la même trajectoire ? gêné par une voiture ?

A vrai dire, je n'ai jamais recherché les difficultés, il faut qu'elles se trouvent sur notre route, et offrent un intérêt touristique, par exemple comme l'a cité Bernard Grindelwald est bien placée, et ce qui est sous l'Eiger c'est bien la Kleine, qui est plus haute que la Gross, là est le paradoxe.

Et puis pour vous mettre à l'aise, je n'ai jamais fait la Bastille, ni le grand Colombier, ni certainement le plus dur : Le Jaman au dessus de Montreux, nos amis Helvètes pourraient confirmer. Et disons aussi que l'Autriche est bien placée, je me suis toujours demandé, s'ils ne voulaient pas faire des économies de goudron.

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Bonjour, je ne savais pas qu'on pouvait monter à la petite (Kleine) Scheidegg en vélo, ni même en VTT, car la priorité est donnée au rail. Contentons-nous des montées possibles au VDR, il y en a bien assez! En Valais il y a la montée de Chiboz, pour moi impossible en VDR depuis Buitonnaz... et pire encore Isières avec des passages dès le départ à 35% (ça se situe à Ardon, 10km avant Sion). Pour le col de Jaman par les Avants , je l'ai fait, donc pas insurmontable, avec un braquet de 39-26, un jour avant la Rominger Classic, mais ça date un peu...J'ai su en redescendant sur Caux que j'avais pris la mauvaise route!

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