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Le GIRO se profile


Michaël BERTHELOT
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Bonjour,

Je serais plutôt d'accord avec Frédéric. En comparaison avec le Giro, le Tour a quelques handicaps structurels :

1. La géographie : avec les Apennins au milieu, la géographie de l'Italie est telle qu'on pourrait organiser une étape de montagne tous les jours. En France, si tu vas vers l'ouest, ou le nord, hormis quelques raidards, il n'y a pas grand chose... Cette géographie plus "plate" (que j'apprécie), est et peut être le terrain de magnifiques classiques, mais une étape de Grand Tour ne peut pas se courir comme une classique. 

2. Le % des ascensions : on en a déjà discuté maintes fois sur ce forum, ce n'est pas la peine d'y revenir. La conséquence, c'est qu'aujourd'hui les ascensions mythiques du calendrier ce sont lorsqu'ils sont programmés le Zoncolan, L'Angliru, le Mortirolo... En France, malgré l'exhumation l'an dernier du Mont du Chat, et la programmation deux ans de suite du Grand Colombier, rien de comparable. On a probablement trop mythifié l'Alpe d'Huez, qui est long et qui est difficile jusqu'à la Garde, mais dans lequel après on peut mettre grand plateau dans les virages (surtout ceux à gauche).

3. La date. C'est paradoxal, car la place en juillet est vue comme LE grand avantage du TDF, car elle lui garantit une audience, et donc un prestige et une rentabilité au top. L'inconvénient, c'est qu'elle limite les choix des routes car il faut y faire passer avant la course la gigantesque caravane qui distribue des carambars au public qui est au bord de la route.

On m'a déjà évoqué l'argument selon lequel C. Prudhomme avait beaucoup travaillé sur les parcours pour rehausser l'intérêt du Tour. C'est vrai, mais il y a aussi beaucoup de com derrière cet argument. L'an dernier, quand il a reprogrammé l'Izoard, il a présenté cela comme s'il avait fait la (re)découverte du siècle. Pour un résultat au final plutôt mitigé : étant Haut Alpin cela me fait mal de le reconnaitre, mais j'ai trouvé cette étape Briançon-Izoard d'un intérêt assez moyen, aussi bien comme cyclosportif que comme spectateur.

 

 

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Ces cols ne sont pas tellement défavorables à Dumoulin car les pentes y sont moins raides que sur le Zoncolan. Il sait rouler au train sur ce genre de cols, même s'ils sont longs et répétitifs, et terminer très fort. C'est le style de rouleur-grimpeur qui sait gérer ses ascensions. Il arrive à l'âge idéal. Ce n'est plus le Dumoulin que l'on découvrait il y a quelques années.

L'an passé, après son arrêt sanitaire, c'est lui qui avait réalisé le meilleur temps sur le reste de l'étape. Il doit être très motivé de surcroit et son équipe est plus forte que l'an passé (avec notamment Oomen et Haga). Hier, en 2 km, il a tout de même repris la moitié de son écart sur Yates. Sans oublier que les 28 s d'avance de Yates, il les doit en grande partie aux bonifications.

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"Ce soir on connaîtra peu être le futur vainqueur du Giro 2018"

Bon sang, comme je déteste ce défaitisme dans le sport !! Rendre les armes, baisser la garde sont des termes de perdants... Il peut se passer des tonnes d'évènements, alors autant ne plus regarder et aller se coucher. Pareil pour les coureurs, ceux qui courent pour la place de deux feraient mieux de rester à la maison..

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Oui, belle victoire de Schachmann, un très beau coureur, impressionnant sur la FW et aussi au début de ce Giro, promis certainement à d'autres très belles victoires. Et le cyclisme a besoin de bons coureurs allemands.

Pour hier, il faut relativiser, car son mérite, et celui de la QS dont tout le monde connait la science de la course, était surtout d'être le bon coureur dans la bonne échappée. Une échappée faite essentiellement de coureurs de Continentale Pro (dont la maglia nera, alias lanterne rouge), et de coureurs WT qui n'étaient pas les bons (que faisait Boy Van Poppel dans cette échappée pour la Trek, au lieu de Pantano ou Egg ?). D'ailleurs, le second au final est le vétéran Ruben Plaza qui semblait déjà cuit au bas de la montée. Et il faut aussi remarquer que Schachmann est monté 5 minutes moins vite que Lopez, avec qui il se disputait le maillot blanc en début de Giro. 

A vaincre sans péril....

 

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