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FROOME et le TOUR


Didier SALEMBIER
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Je me permets de retranscrire ici le raisonnement d'un juriste sur le cas Froome et vu sur Twitter : 

"1/2 Le communiqué de l'AMA disant qu'ils ne font pas appel de la décision de l'UCI présente une incohérence juridique. Il explique que selon les règles, le dépassement du seuil conduit à présumer la triche de la part du coureur. Jusqu'ici tout est normal.

2/2 En droit, cela veut dire que le coureur peut prouver le contraire. La charge de la preuve repose sur lui. Le communiqué de l'AMA explique ensuite que Sky s'est défendu en expliquant en quoi le test permettant de prouver l'innocence du coureur était impossible.

2bis/2 L'AMA en conclut que le coureur ne peut pas être poursuivi. Au contraire, on aurait du en conclure qu'il n'est pas en mesure d'apporter la preuve de son innocence, et que par conséquent il peut faire l'objet d'une sanction.

2ter/2 Le problème c'est que ce règlement ressemble à une présomption de culpabilité. Or, dans les principes juridiques de base, il y a l'idée que le doute doit profiter à l'accusé. Les expertises produites par Froome n'avait pas d'autre objectif que de venir amplifier ce doute.

Un seuil limite est toujours une décision politique. Chacun est prévenu qu’il ne faut pas le dépasser. Exactement comme une limitation de vitesse.

La règle était connue de tous à l’avance, elle n’a pas été respectée, elle doit être sanctionnée.

Si on était sur des sanctions pénales, la présomption de culpabilité serait contraire aux principes juridiques de base. Mais ce n’est pas le cas. Ce type de sanction « objective » est très répandu, par exemple en matière de pollution ou en matière routière."

En tout cas, la crédibilité de l'AMA en prend un sacré coup...

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"effectivement ce matin Golf j'en reviens , j'ai joué 16 ce qui est tout a fait moyen je te l'accorde.

maintenant si j'avais eu Natation je n'aurais pas échangé si tard car cela se pratique de très bonne heure comme tu n'ai pas sans le savoir .

demain repos et practice, mercredi vélo dans la Drôme voilà tu sais tout"

Non.

Quelque "chose" fait défaut : le lancer de fléchettes, c'est pour quand ??

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Bonjour

Vu la façon d'agir des instances internationales, apparemment il n'y a plus de limites ni de règles et on veut nous faire croire qu'elles luttent contre le dopage, foutaises.

Et bien la réaction devrait  être celle-ci : tout le peloton se charge au SALBUTANOL et personne ne devrait être exclu.

 

Salut

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Là, on comprend mieux….

Le 20 septembre 2017, M. Froome a été informé qu'un échantillon prélevé lors de la Vuelta a España du 7 septembre 2017 contenait une concentration de salbutamol supérieure à 1 000 ng / ml.
La Liste des interdictions de l'Agence mondiale antidopage (AMA) prévoit que le salbutamol inhalé est autorisé sous réserve d'une dose maximale de 1600 microgrammes sur 24 heures, de 800 microgrammes toutes les 12 heures (utilisation autorisée) et d'une concentration supérieure à 1000 ng / ml est un résultat anormal présumé ne pas être le résultat d'une utilisation autorisée. La Liste des interdictions de l'AMA prévoit en outre que l'athlète peut établir que son résultat anormal est la conséquence d'une utilisation autorisée, auquel cas il ne sera pas considéré comme un résultat d'analyse anormal (FAA).
L'UCI a engagé une procédure disciplinaire conformément aux Règles antidopage de l'UCI (ADR), au cours desquelles M. Froome a exercé son droit de prouver que son résultat anormal était la conséquence d'une utilisation autorisée. La procédure a débuté par une phase de preuve, l'UCI et M. Froome ayant convenu que le Tribunal antidopage de l'UCI déciderait si certaines informations pourraient être fournies à M. Froome dans le cadre de la préparation de sa défense. L'UCI a déjà demandé l'avis de l'AMA à ce stade, au cours duquel un nombre important de rapports d'experts et de scientifiques ont été soumis au nom de M. Froome.
Après la phase de preuve, M. Froome a demandé à l'AMA des informations supplémentaires sur le régime du salbutamol. Suite à la réception des informations de l'AMA, M. Froome a ensuite déposé son explication du résultat anormal le 4 juin 2018, ainsi que des preuves d'expert supplémentaires significatives.
L'UCI a examiné en détail toutes les preuves pertinentes (en consultation avec ses propres experts et experts de l'AMA). Le 28 juin 2018, l'AMA a informé l'UCI qu'elle accepterait, sur la base des faits spécifiques de l'affaire, que les résultats de l'échantillon de M. Froome ne constituent pas un AAF.

 Compte tenu de l'accès inégalé à l'information et de la paternité du régime au salbutamol, l'UCI a décidé, sur la base de la position de l'AMA, de clore la procédure contre M. Froome.
Alors que l'UCI aurait manifestement préféré que la procédure soit finalisée plus tôt dans la saison, elle devait veiller à ce que M. Froome ait un processus équitable, comme cela aurait été le cas pour tout autre coureur, et que la bonne décision ait été prise. Ayant reçu la position de l'AMA le 28 juin 2018, l'UCI a préparé et émis sa décision motivée le plus rapidement possible dans les circonstances.
L'UCI comprend qu'il y aura une discussion importante sur cette décision, mais souhaite rassurer tous ceux qui sont impliqués ou intéressés par le cyclisme que sa décision est basée sur des avis d'experts, l'avis de l'AMA et une évaluation complète des faits. L'UCI espère que le monde du cyclisme pourra désormais se concentrer sur les prochaines courses.

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