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Pluie et risque


Dominique TEYSSIER
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En 2020 on sait faire du vélo relativement bien sous la pluie à 10 degrés mais l'équipement compte énormément.

Franchement, un vélo à disques, des vêtements adaptés, un casque semi intégral et des pneus choisis pour leur adhérence et résistante à le crevaison, et c'est presque une partie de plaisir.

Dès qu'on arrive à une pluie forte, routes détrempées et avec le mauvais équipement, c'est galère. Idem à l'approche de 0°, le froid finit par rentrer.

Reste quand même qu'une séance sous le sec permet de beaucoup mieux travailler les zones cibles, donc il faut s'arranger pour adapter ses entrainements. Par exemple, dès le mois de mars je commence à caser des entraînements matinaux avant le travail. 

Sinon il faut trouver des combinaisons pour avoir la possibilité chaque jour d'aller rouler si le temps le permet, car si on a qu'un jour par semaine pour rouler et qu'il pleut fort ce jour là, ça ne sert pas à grand chose de bâtir un plan d'entrainement.

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Bernard affirmait que la limite venait toujours de l'adhérence alors que cette limite ne peut pas être atteinte si tes freins ne sont pas assez performants

Il y a peu j'ai parlé de ces freins CLB que j'ai eu vers le milieu des années 80. J'en ai dit tout le mal que je pensais : ils étaient affreux sous la pluie et j'avais dû abandonner dans une course de ce fait (c'était peut-être la gomme des patins en fait qui était nulle sous la pluie)

Donc, ils sont 2 classes en-dessous des Shimano.

Pourtant, lors de l'une de mes toutes 1ères sorties avec ces freins, j'arrive relativement vite dans un petit rond-point et une voiture nettement plus rapide s'apprête à me couper la route.

J'ai pilé, c-à-d. qu'avec mes minuscules freins CLB de m.erde, j'ai bloqué la roue avant et la roue arrière s'est soulevée, mais dans la fraction de seconde qui a suivi j'ai relâché suffisamment le frein avant pour que ma roue arrière retombe au sol et j'ai repris ma route dans le rond-point. Si les minables CLB de l'époque peuvent bloquer une roue avant, n'importe quel frein d'un cycliste qui se respecte (donc frein bien réglé) peut en faire autant.

Conclusion : ton objection "cette limite ne peut pas être atteinte si tes freins ne sont pas assez performants" est sans objet. Une objection sans objet, faudra que je vende ça à Dupont-Moretti 😃

 

 

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Je viens de me prendre 3 aspirines et 2 tramadol avec toute cette masturbation intellectuelle.

Tout ça pour ça alors que personne ne fait jamais ces calculs

Il y a une chose simple et sure au niveau de constat : plus on roule vite, plus la distance d'arrêt rallonge🆒

 

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Dupont-Moretti n'étant pas compétent en matière de freins, il aurait demandé l'assistance d'un expert… par exemple moi, enfin presque, j'ai mon diplôme d'expert automobile mais n'ai jamais exercé 😆

- Rien ne prouve que Pierre, beaucoup plus lourd que toi, ait pu bloquer sa roue avant avec tes anciens freins CLB.

- Les freins à patins réclament sous la pluie un temps de séchage des jantes avant de devenir opérationnels. Leur manque de performance pendant ce délai est prépondérant par rapport à l'adhérence réduite de la route mouillée.

- Pierre nous a invité à effectuer un test de freinage dans la descente de Peyresourde. Tu seras des nôtres ? 🆒

 

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En voiture tu as le frein moteur qui joue un très grand rôle. Il nous faudrait ça sur le vélo, un frein par rétro pédalage

On parle de freinage à la limite et tu nous proposes un ralentisseur, Michel 😃

Par ailleurs, le frein par rétro pédalage freine la roue arrière, laquelle se déleste lors du freinage, ce qui réduit son adhérence. Il te faudrait plutôt un frein à rétro pédalage… sur la roue avant 🤐

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Les freins à patins réclament sous la pluie un temps de séchage des jantes avant de devenir opérationnels.

C'était avant le milieu des années 90. Depuis, les jantes rectifiées et rainurées sèchent bien en quelques tours de roue. Moins efficace que sur le sec, mais ça freine très correctement.

Fallait jeter toutes tes vieilles roues.

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Moins efficace surtout que les disques. Quelques tours de roue, ça peut faire vite fait une dizaine de mètres de trop. Les disques sèchent beaucoup plus vite du fait de leur taille bien plus faible, c'est leur gros avantage sous ces conditions.

Et j'insiste, ces jantes rectifiées et rainurées, elles s'usent à force de freiner, ce qui finit par annuler leurs belles propriétés anti-pluie. Ici en Brabant, j'ai pu m'en apercevoir à volonté avec les rasades de bonne soupe de terre bien sablonneuse qui vient se glisser entre patins et jantes dès qu'il pleut — souvent, quoi…

Tandis que même usés, les disques gardent leur efficacité de freinage sous la pluie.

Et de façon générale, n'est-ce pas plus logique, en un sens, que ce soient des disques, donc des objets spécialement développés pour cela et peu onéreux, qui reçoivent le freinage, plutôt que des jantes, qui ont d'autres fonctions essentielles? Je me demande si quelqu'un ici a déjà considéré le problème sous cet angle.

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Je te ferai remarquer que je n'ai poursuivi que parce que je m'y sentais contraint.

Je suis ravi d'arrêter, ayant fait tous les commentaires que je désirais.

Quant aux remarques de Franck sur l'utilité des disques sur les routes qu'il fréquente, elles tombent sous le sens, inutile donc que je commente à ce sujet.

 

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Très curieux, ce forum tout de même...

Vous n'avez rien remarqué, les gars?

Allez, c'est pourtant évident sur ce coup ci.... Non, toujours pas?

Dominique qui a créé le sujet n'est intervenu qu'une seule fois après, une seule fois, et pour poser une question sur les roulements.

Là on en est à 7 pages, on discute freinage machin, mais le créateur du sujet n'est plus dans la discussion.

Moi, ça me pose question quand même ce genre de chose, non? Pas que ça me dérange, mais j'analyse le phénomène d'un point de vue ethnologique, l'exemple est assez frappant sur ce fil justement.

Je vais faire une thèse de comportement psychologique sur V101 et j'aurai le prix Nobel.

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