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Mon séjour dans les Alpes.Du 15/06 au 19/06.


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Oui comme tu dis c'est exactement ça des images plein la tête, entre la Madeleine et le Glandon à mon sens la Madeleine est nettement plus dur avec un pourcentage moyen plus élevé et surtout pratiquement aucun répits sur toute la montée, ce qui est quelques peu différent de la variante par Montgellafrey ou là quelques replats compensent de très fort pourcentages. Le Glandon offre plusieurs replats et en revanche très sévère sur les deux derniers kilomètres avec souvent un vent contraire sur le sommet mais un paysage très beau compense quelques peu la souffrance...

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Clémentine,

Toi qui connais le coin, Franck P m'avait renseigné le col des Orchilles pour rejoindre la vallée de la Clarée au départ du Plan Lachat. Il se fait que j'ai des informations contradictoires sur ce col, certains me disant que c'est carrément infaisable même en portant le vélo, d'autre prétendant que ce n'est pas si terrible que ça. Mais aucune des personnes interrogées n'y a jamais mis les pieds, encore moins les roues.....

As-tu exploré cette voie ?

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Le 4/9/2019 j'étais ds le coin. Voici ce que j'ai écrit le lendemain ds la sortie du jour :

A Valloire j'ai pris une amandine à la boulangerie anciennement tenue par la famille d'Alain Rapin, cycliste dont j'ai pris des nouvelles, et en sortant j'ai échangé qq mots avec un cycliste que j'avais dépassé dans le Télégraphe : un certain Florian, de Stuttgart, parlant un excellent français. Comme il connaît bien l'Am du Sud et en particulier le Pérou et la Bolivie, nous aurions pu discuter des heures. Il roulait sur un VTC monoplateau et changement de vitesses Rohloff dans le moyeu ; dans sa sacoche il avait des chaussures de marche car son objectif c'était "Le grand Galibier" à 3228m, au dessus du Galibier, montagne que j'avais toujours cru être le Mt Thabor (1000 Thabords Comme dit Haddock dans la version anglaise), après le Plan Lachat une piste permet de s'en approcher.

Nous avions aussi parlé de ce col que j'ai franchi en randonnée pédestre (venant de La Clarée). En 2018, montant le Galibier, je m'étais arrêté prendre une photo de l'endroit. Y'a pas mal de sentiers, de vieilles installations militaires, à mon avis ce doit être passable à VTT.

Si personne ne vient te donner un avis certifié, je chercherai à nouveau.

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Bonjour Jérémie.

Je pense que tu veux parler du seuil des Rochilles, qui démarre un peu avant Plan Lachat. J'en ai fait l'ascension en VTT: jusqu'au col des Rochilles, ça passe sans poser pied à terre; en Gravel, c'est limite, mais je pense que c'est faisable.

Le passage le long des lacs, qui mène au Seuil des Rochilles, est plus étroit: difficile même à VTT mais c'est assez court et sans risque. Nous avions rebasculé côté Valloire, en faisant le tour du massif de la Setaz; donc, je ne peux pas te dire comment ça passe après le Seuil. Un coup d'oeil sur la Top 25 m'incite à penser que pas de passage sur le vélo possible jusqu'au refuge des Drayères. Une fois arrivé à celui-là, c'est une large piste très aisée qui te permet de gagner le haut de la route de la Clarée: là, aucun pb avec un Gravel. 

 

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Je pense que c'est la raison pour laquelle je trouve la Madeleine, par sa voie normale, plus facile que La Croix de Fer: la première est régulière; la seconde alterne des rampes, replats, petites descentes... et je préfère largement les montées régulières que celles avec des changements de rythme. L'inverse de toi, apparemment...

Le Glandon se monte relativement aisément jusqu'à Saint Colomban. Ce sont en effet les derniers kms qui sont terribles, bien plus durs que le sommet de la Madeleine ou de La Croix de Fer. 

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Un complément sur le site des 100 cols; je ne sais pas à qui renvoient les cotations utilisées.Le col des Rochilles, prolongé par le Seuil des Rochilles, est un très ancien passage alpin reliant la vallée de la Maurienne et la vallée de la Clarée vers Briançon. Un passage tout compte fait plus aisé que le col du Galiber puisque situé à une altitude inférieure de 150m. Mais la route goudronnée ayant pris le dessus, le col des Rochilles est resté le domaine des militaires et aujourd'hui celui des randonneurs. La zone des Rochilles se prête bien à une découverte "hors goudron" de la montagne: piste cyclable à 95%, paysage grandiose et indemne de tout aménagement touristique, très beaux lacs d'altitude couleur vert-émeraude, et.... cinq cols à plus de 2000m : passeport incontournable pour entrer dans la confrérie.

En partant de Valloire, on se dirige par la D902 en direction du Galibier. C'est à Plan Lachat qu'il faut s'engager sur une large piste (R1) à gauche. Celle-ci remonte le vallon où coule la Valloirette jusqu'à une bergerie: "les Mottets". Commence alors une succession de lacets très bien tracés qui permettent de découvrir au loin la route envoiturée du Galibier et les superbes aiguilles d'Arve. C'est sur une piste bien plate que s'ouvre le col de la PLATE, au niveau d'une petite bâtisse d'*** militaire.. On découvre alors un large cirque occupé en son centre par des baraquements plus ou moins abandonnés, il s'agit du camp des Rochilles. Il ne reste plus qu'à donner l'assaut final sur une piste nécessitant le poussage, pour atteindre le col des ROCHILLES. Le site est superbe. Sur l'autre versant scintillent deux jolis lacs que surplombent des sommets déchiquetés, tandis qu'au loin s'ouvre la vallée de la Clarée. Au sommet de ce col, on peut prendre à droite un sentier S2 (rares passages S1) qui conduit au col des CERCES. Le retour vers les Mottets est possible en franchissant ce col puis en longeant le lac des Cerces. Sinon, de retour au col des Rochilles, plonger par la piste R1 sur la rive nord du lac du Grand Ban. Là, un sentier S2 conduit sans problème au col de la PLAGNETTE. Retour au bord du lac. La piste R1 longe le lac Rond au bout duquel se trouve le SEUIL des ROCHILLES (anciennes bornes frontière). Au delà, il n'existe plus qu'un sentier S2-3, courts passages S4, jusqu'au refuge des Drayères dans la vallée de la Clarée. L'ascension sur ce versant Est est donc beaucoup plus difficile, il vaut mieux avoir à le descendre ! Au delà du refuge, la piste R1 rejoint la route goudronnée qui conduit à Briançon via Névache. Au passage admirer une des dernières vallées sauvages des Alpes: la sublime vallée de la Clarée.

René Poty

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Voilà, Clémentine a très bien décrit l'expérience qui est très faisable. Personnellement j'avoue, moi qui suis passé au moins 25 fois à Plan Lachat avoir lorgné maintes fois sur ce seuil. Qui finalement d'après les spécialistes est plus abordable par cette version ouest, alors qu'en consultant les cartes on serait plus tenté par la vallée de la Clarée qui offre du goudron jusqu'aux chalets de Laval à un peu plus de 2000 m. Voilà, alors quand même 5 bornes à 9%, puis après le col de la Pare, petit replat vers les 2 lacs, et un coup à 14% pour finir au seuil des Rochilles, et il n'y a pas grand monde qui pourrait te voir finir à pied.

En fait, beau projet tout comme le grand Sommeiller, mais là c'est 33 . . m ! 

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Il  n'y a pas photo entre les deux col concernant les % moyen;5.4 pour la croix de fer et 7.5 pour la Madeleine après c'est sur que la Madeleine est très régulier, mais si je l'ai trouvé aussi dur c'est que j'étais déjà très entamé par les lacets de Montvernier et la croix de fer.

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  • 3 weeks later...

De retour à Aix les Bains, je retrouve mes vieux guides Altigraph (les atlas des cols, malheureusement de plus en plus compliqués à trouver) qui permettent de lever le doute.

Altigraph effectue une cotation en se fondant sur un effort moyen de 200 watts: la cotation correspond au nombre de minutes pour monter le col; cela permet de prendre en compte le nombre de km et la pente. 

Ce qui donne: 

- col du Glandon par St Etienne de Cuines: 128

- col de La Croix de Fer par saint Jean: 157

- col de la Madeleine par la Chambre: 132.

Tout cela, bien sûr, c'est la théorie, et non le ressenti du moment. Mais cela donne une petite indication. 

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Petite rectification : Altigraph (Jacques Roux) prend pour référence le temps que mettrait un cycliste de 80 kg (poids total cycliste-vélo-accessoires) roulant à 175 watts (et non 200 watts) pour escalader les cols cités dans ses Guides.

Source : Atlas des cols des Alpes, 2e édition, volume 3, page 8.

Il y avait un site web dédié à la collection des guides Altigraph, il a disparu récemment. Pas bon signe ! Peut-être que Jacques Roux est décédé récemment ?

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